mardi 12 avril 2016

L'importance de l'éducation

Bonjour à vous,

Je vais vous parler de l'importance de l'éducation. 
De la supposée priorité que prétend avoir le gouvernement du Parti libéral du Québec sur l'éducation. 
Au-delà des mots, peu de gestes concrets ont été posés et surtout pas dans la bonne direction.

Au lieu de s'enfarger dans la mécanique administrative de l'élection ou de l'abolition des Commissions scolaires, il serait impérieux de regarder ce qui est nécessaire à la réussite du plus grand nombre d'élèves à tous les niveaux (de la maternelle au doctorat).

J'ai été impliqué pendant plus de 15 ans dans les écoles où mes enfants étaient, dans toutes les structures de l'éducation: Comité d'école, Conseil d'établissement, Comité de parents de Commissions scolaires, assez pour savoir ce qui s'y passait au quotidien de l'intérieur.

J'ai été enseignant du jeu d'échecs au primaire dans plusieurs écoles pendant 3 ans, encore là, j'y observais de l'intérieur ce qui s'y vivait.

Le milieu favorable à nos jeunes pour apprendre exige un milieu stable, dynamisant et ouvert. Les écoles où la réussite était une priorité se collaient à cette exigence de chaque instant.

Le gouvernement actuel avec sa vision économique et comptable restrictive de l'éducation a détérioré en grande partie tout ce qui a été mis en action par le passé pour aider les jeunes à réussir.

Des classes surchargées, des élèves en difficultés sans ressources suffisantes, des approches déconnectées des réalités pédagogiques élémentaires contribuent à détruire les chances de réussites de certains élèves.

Quand le seul but du ministère de l'Éducation est l'équilibre comptable, ils doivent certainement sacrifier quelques élèves au passage. Nous clamer que cela n'affectera pas le service aux élèves est pure menterie démagogique qui ne trompe personne, sauf les naïfs.

Les clientèles à risque EHDAA sont toujours les laissés-pour-compte dans ces maudites opérations comptables.

La plus belle preuve de la dégradation de l'éducation au Québec est le taux d' analphabétisation fonctionnelle de certains ministres du gouvernement actuel qui ont peine à écrire un court texte sans faute.

Il est temps de redresser la barre et de revenir à des conditions humaines d'apprentissage et non à de vulgaires opérations comptables qui sont en train de tuer le goût des jeunes d'apprendre.

Si c'est tellement une priorité (en théorie) pour le gouvernement de Philippe Couillard, pourquoi avons-nous un troisième ministre junior en titre? Pourquoi ne pas avoir mis le meilleur à ce poste? Le Parti libéral n'a-t-il pas dans sa députation des universitaires ou des enseignants, si oui, à quoi servent-ils? 

La création d'emploi tant promotionnée lors de la campagne électorale de 2014 qui est un fiasco à ce jour pourrait commencer en éducation si tant est que cela soit véritablement une priorité pour ce piètre gouvernement qui tourne en rond et se cherche encore depuis 2 ans. 

Voulez-vous des conditions gagnantes de réussite en éducation, monsieur Couillard? Alors, mettez des ressources humaines pour chaque école du Québec pour chacune des clientèles qui le requiert, au lieu de ne donner de l'argent qu'à vos amis et ne servir que votre petite gang à vous!

mardi 5 avril 2016

La dégradation politique

Tout comme vous, j'observe depuis quelques décennies la dégradation politique. Le monde change, les attentes sont de plus en plus élevées et la livraison est de plus en plus basse. C'est très décourageant, et nous en sommes rendus peut-être au dégoût envers la politique et envers certains politiciens.

Je croyais avec l'illusion de ma jeunesse que la politique était l'art de servir le bien commun et de mettre l'intérêt supérieur de la Nation au-dessus de tout le reste. Aujourd'hui, j'entends de la bouche de Philippe Couillard ces mêmes mots et l'envie de vomir me prend!

Hier, John James Charest a tenté de faire une conférence sur comment rétablir la confiance dans les institutions publiques (qui comprend la classe politique), alors que nous savons tous qu'il a été le principal acteur de la méfiance et du cynisme en politique lorsqu'il était premier ministre du Québec. Il a, à lui seul, fait plus contre que tous les autres réunis, alors si ce n'est pas de l'arrogance, c'est quoi?

Nous voyons l'hypocrisie dans toute sa laideur, sa déchéance et la détérioration du respect envers ceux et celles qui sont prétendument en politique pour servir et non pour se servir.

Parmi ces exemples, je ne peux passer sous silence complice, comme aimeraient bien les libéraux de Philippe Couillard et sa gang de profiteurs, l'abus de privilèges dont se prévaut Sam Hamad qui conserve tous les avantages ministériels - salaire, limousine, allocation de dépenses - et qui se fait payer des vacances en Floride par vous et moi!

Quand la dégradation se détériore au point de devenir de l’écœurement et du dégoût, que reste-t-il à faire?

Poser la question est assez facile, cependant le courage est dans les actes à poser. Que les bottines suivent les babines, en politique ce sont trop souvent des antinomies.

Que peut-on attendre de Philippe Couillard? Lui le beau parleur de phrase vide de sens et de contenu, à preuve: la campagne électorale n'a porté que sur des éléments qui sont très loin d'avoir eu le début du commencement de la réalisation hypothétique de ses paroles insipides.

  • Couillard promettait de la transparence - échec!
  • Couillard promettait 250 000 emplois - échec!
  • Couillard promettait de l'intégrité - échec!
  • Couillard promettait de la rigueur pour tous - échec!
  • Couillard promettait un trio médical sans faille - échec!
  • Couillard promettait un trio économique exceptionnel - échec!
  • Couillard promettait une reprise économique avec l'effet libéral - échec!
  • Couillard promettait des réductions d'impôts - échec!
  • Couillard promettait de s'occuper en priorité de l'éducation - échec!
Devant un tel rendement que feriez-vous avec un tel employé? Car les députés sont nos employés, nos représentants, ils sont à notre service et selon notre bon vouloir via les élections.

Il est grand temps, de le mettre à la rue sans prime et qu'il retourne en médecine, où là encore, il sera grassement payé plus que la moyenne des Québécois qui paient actuellement le fort prix pour ses actions ou inactions préjudiciables à répétition.

Nous en avons marre, Philippe Couillard démissionne!