Je vais vous parler de l'importance de l'éducation.
De la supposée priorité que prétend avoir le gouvernement du Parti libéral du Québec sur l'éducation.
Au-delà des mots, peu de gestes concrets ont été posés et surtout pas dans la bonne direction.
Au lieu de s'enfarger dans la mécanique administrative de l'élection ou de l'abolition des Commissions scolaires, il serait impérieux de regarder ce qui est nécessaire à la réussite du plus grand nombre d'élèves à tous les niveaux (de la maternelle au doctorat).
J'ai été impliqué pendant plus de 15 ans dans les écoles où mes enfants étaient, dans toutes les structures de l'éducation: Comité d'école, Conseil d'établissement, Comité de parents de Commissions scolaires, assez pour savoir ce qui s'y passait au quotidien de l'intérieur.
J'ai été enseignant du jeu d'échecs au primaire dans plusieurs écoles pendant 3 ans, encore là, j'y observais de l'intérieur ce qui s'y vivait.
Le milieu favorable à nos jeunes pour apprendre exige un milieu stable, dynamisant et ouvert. Les écoles où la réussite était une priorité se collaient à cette exigence de chaque instant.
Le gouvernement actuel avec sa vision économique et comptable restrictive de l'éducation a détérioré en grande partie tout ce qui a été mis en action par le passé pour aider les jeunes à réussir.
Des classes surchargées, des élèves en difficultés sans ressources suffisantes, des approches déconnectées des réalités pédagogiques élémentaires contribuent à détruire les chances de réussites de certains élèves.
Quand le seul but du ministère de l'Éducation est l'équilibre comptable, ils doivent certainement sacrifier quelques élèves au passage. Nous clamer que cela n'affectera pas le service aux élèves est pure menterie démagogique qui ne trompe personne, sauf les naïfs.
Les clientèles à risque EHDAA sont toujours les laissés-pour-compte dans ces maudites opérations comptables.
La plus belle preuve de la dégradation de l'éducation au Québec est le taux d' analphabétisation fonctionnelle de certains ministres du gouvernement actuel qui ont peine à écrire un court texte sans faute.
Il est temps de redresser la barre et de revenir à des conditions humaines d'apprentissage et non à de vulgaires opérations comptables qui sont en train de tuer le goût des jeunes d'apprendre.
Si c'est tellement une priorité (en théorie) pour le gouvernement de Philippe Couillard, pourquoi avons-nous un troisième ministre junior en titre? Pourquoi ne pas avoir mis le meilleur à ce poste? Le Parti libéral n'a-t-il pas dans sa députation des universitaires ou des enseignants, si oui, à quoi servent-ils?
La création d'emploi tant promotionnée lors de la campagne électorale de 2014 qui est un fiasco à ce jour pourrait commencer en éducation si tant est que cela soit véritablement une priorité pour ce piètre gouvernement qui tourne en rond et se cherche encore depuis 2 ans.
Voulez-vous des conditions gagnantes de réussite en éducation, monsieur Couillard? Alors, mettez des ressources humaines pour chaque école du Québec pour chacune des clientèles qui le requiert, au lieu de ne donner de l'argent qu'à vos amis et ne servir que votre petite gang à vous!