samedi 12 juillet 2014

La recette gagnante

Bonjour chers lecteurs,

Ce message fait suite à mon texte du 16 juin dernier Le pire ennemi de la souveraineté et pour réagir à la recrudescence de propos assez mélangés par plusieurs personnes qui se disent souverainistes, mais qui ne font que tirer sur tout ce qui bouge et ne pensent pas comme eux.

Je vais vous parler de la recette gagnante pour déneiger le stationnement, histoire de nous rafraichir par cette belle journée d'été. Soyez attentif, car les messages au second degré déborderont à qui sait les reconnaitre et n'apparaitront pas à ceux qui sont incapables de saisir les plus subtiles nuances.

Nous distinguerons ainsi les capacités des lecteurs qui se disent souverainistes et de ceux qui le sont réellement.

Imaginons que nous sommes réunis devant un immense centre d'achat au lendemain d'une bonne tempête de neige qui a laissé ses traces, disons 1,50 mètre de belle neige blanche sur l'entièreté du stationnement.

Notre mission est de collaborer au déneigement du centre d'achat pour permettre aux gens qui en sont prisonniers depuis quelque temps d'en sortir.

La plupart d'entre nous ont la capacité et l'expérience pour le faire, mais force est de constater que la tâche est colossale et que nous devrons travailler ensemble pour y arriver dans les meilleurs délais.

On décide de former des 4 équipes de 15 personnes et chaque groupe muni de pelles, de grattoirs et de souffleuses va se placer dans son secteur. Puis le travail commence.

Équipe 1:
Certains leaders naturels décident qu'il faut former un comité de travail pour superviser le travail des membres, après un certain temps, tous se mettent à l'ouvrage en se faisant rappeler les consignes votées à la majorité par le comité de travail.

Équipe 2:
Tout le monde commence la tâche de pelleter la neige, mais malgré la bonne volonté, l'ardeur au travail et la bonne humeur, la neige est pelletée vers le centre d'achat, alors il va y avoir problème tôt ou tard.

Équipe 3:
Comme ce sont les plus démocratiques, ils veulent faire une assemblée délibérante pour organiser le travail. Qui aura les souffleuses, les grattoirs, les pelles. Pendant ce temps le travail n'avance pas beaucoup et plusieurs ont le goût de retourner chez eux.

Équipe 4:
Ce sont les pas contents d'avoir à pelleter ce maudit centre d'achat, mais ils n’ont pas le choix leur famille est prisonnière à l'intérieur et ils doivent faire ce bip de corvée. La tension est très palpable et les remarques sont assassines, allant jusqu'aux querelles, les pelles s'échauffent.

Ça vous a fait rigoler, sans doute y avez-vous reconnu certains personnages qui gravitent dans votre entourage ou sur les réseaux sociaux auxquels vous participez.

Quel était le but de l'exercice déjà? Ah oui, déneiger le stationnement du centre d'achat pour libérer les gens retenus prisonniers à l'intérieur. Il me semble que le but était clair et la motivation aussi. Que manquait-il donc?
  1. De la cohésion autour du but.
  2. Du gros bon sens sur l'essentiel.
  3. De laisser tomber les détails insignifiants.
  4. D'avoir du plaisir par l'encouragement mutuel.
  5. De travailler ensemble en s'amusant.
  6. De sentir que ça en vaut l'effort.
  7. De voir que c'est une question de temps.
  8. De profiter de cet exercice qui est bénéfique pour tous.
  9. De croire au résultat, même au début de la tâche.
  10. De savourer mentalement la victoire et de la vivre ensuite.
 Voilà, à ceux qui peuvent comprendre recevez mes félicitations, les autres vous pouvez relire une autre fois, ça fait du bien, essayez vous verrez.

Un de ces quatre, j'écrirai la face cachée de cette allégorie.

vendredi 11 juillet 2014

Et si je me défoulais un peu

Bonjour mes lecteurs,

J'aurais le goût de sacrer et de gueuler comme un putois (au fait, comment ça gueule un putois?!?), mais la bienséance et les bonnes manières m'en empêchent et je ne suis pas grossier comme certains ministres plus gros que nature.

Je suis tanné de me faire enfirouaper par de belles paroles creuses et savamment calculées pour me berner sans retenue avec un plaisir démoniaque. Ostie que je suis tanné, et vous?

J'aurais beau vous repasser la cassette de la défaite électorale du 7 avril dernier, qu'il faudrait la contester devant la cour internationale de La Haie, mais vous comme moi savons que c'est comme la chanson de Linda Leblanc, de la marde.

Pourquoi les morons ont voté pour des pourris et ainsi favorisé le retour de la corruption, de la fraude tant financière qu'intellectuelle et le recul des bonnes moeurs québécoises?

Nos valeurs québécoises de tolérance, d’aplaventrisme, de compromis à tout prix pour acheter la crisse de paix, de lâcheté, de manque de courage pour se tenir debout devant l'adversité avec fierté. Vous savez la qualité que certains peuples ont parfois, l'histoire en relate occasionnellement des témoignages éloquents.

Un peuple de peureux, de mous qui a dit non à deux reprises pour devenir un pays, plus lâche que ça tu l'appelles Québécois. Ostie qu'il y a de quoi être fier.

Pourtant, nos qualités sont tellement mieux que ce que j'ai dépeint si grossièrement ci-dessus (vous vous rappelez, je me défoule), qu'il vaut peut-être la peine, encore une fois, d'espérer. Je ne croirai jamais que ce peuple de nos pères et de nos mères est si méprisable qu'il ne vaille la joie de se battre pour la véritable victoire du bien sur le mal.

C'est quoi le bien?
Pour un souverainiste, c'est de dire oui à son plein potentiel de développement économique, social, culturel, politique, linguistique, environnemental et diplomatique à travers la planète.

C'est quoi le mal?
Pour un fédéraliste, c'est de rester à la remorque d'un autre pays (le Canada) avec ses idées de développement économique (le pétrole albertain), social (se coller sur les Américains), culturel (le multiculturaliste), politique (le monarchisme britannique), linguistique (english of course), environnemental (bof, pas important) et diplomatique (Le Canada parle, le Québec se tait et subit).

Ne venez pas me chanter les vertus de la crisse de péréquation, le chèque de B.S. du fédéral pour les provinces qui ne reçoivent pas leur juste part des financements fédéraux pour sortir de ce cercle vicieux de la dépendance financière. Le fédéral nous tient par la poche et nous ne sommes pas capables de pleinement nous émanciper selon notre propre volonté. Le nerf de la guerre et de la dominance fédérale c'est l’argent qu'Ottawa distribue à dessein partout sauf au Québec pour nous tenir dans l'indigence et mieux nous asservir.

Nous versons 60 milliards de dollars d'impôts et taxes au fédéral et seulement 40 milliards nous reviennent. Question conne: où vont nos 20 milliards versés en trop? Dans les poches de qui? Qui finance qui dans ce bâtard de pays sale? Je m'en fous si mes chiffres sont inexacts, le principe reste parfaitement le même.

Les Québécois sont généreux en tabarnak, ils donnent plus qu'ils ne reçoivent et ils chialent ensuite qu'ils ne reçoivent pas assez, eille les morons fédéralistes, c'est à vous que je parle, il serait peut-être temps de recevoir 100% de ce que vous donnez, non? La solution est simple: UN PAYS DU QUÉBEC avec 100% qui circule et qui nous reste. Au lieu d'enrichir l'Alberta pétrolière ou le financement de l'hydroélectricité terre-neuvienne, ça profiterait au Québec pour nos besoins à nous.

La mine de Diamant dans le nord du Québec, devrait appartenir à 100% au Québec, pas à 39% seulement comme le souligne glorieusement l'insignifiant premier ministre Couillard. Il manque 61% le cave! Méchant économiste de Walmart, le parti de l'économie de moyen pour contrôler nos richesses naturelles.

Je ne suis pas socialiste de gauche gauche comme mère Françoise David et sa secte néolibérale, je suis Québécois pure laine, pis je n’ai pas honte de qui je suis. Si vous n’êtes pas content de ce que devrait être le Québec, ben allez donc fonder votre pays ailleurs, pis crissez nous patience.

Les mosquées, ça n'a pas sa place au Québec. Le djihad non plus, les tribunaux sont de droit civil québécois et de droit criminel canadien et rien d'autre. J'en ai marre des ethnies qui veulent nous imposer leurs vues. Si vous n'aimez pas le Québec comme il est, vous avez juste à aller ailleurs, on ne vous retient pas.

Je suis tanné du politiquement correct. Avec ça, les manipulateurs nous farcissent les ouïes du genre Philippe Couillard qui appelle les gens à de la civilité et de la retenue, ce n’est pas mauvais pour l'odieux Barrette, mais ça ne corrige rien, Yves Bolduc a fourré le système de manière honteusement outrageante et il demeure là comme si de rien n'était. Pis là, les belles langues de vipères libérales vont nous dire qu'il faut couper ici et là, rigueur oblige, mais Bolduc s'en met plein les poches et rit de nous à gorge déployée.

Quand on remplace une première ministre et qu'on promet de faire mieux, il faut livrer la marchandise, être à la hauteur de ses promesses. Ne pas nous gaver de belles paroles rassurantes et continuer les mêmes bonnes vieilles crosses libérales des 10 dernières années passées.

Juste être meilleur, pas bon, juste meilleur.

Certains ont le dégoût de la politique, d'autres le dégoût des politiciens véreux,  il serait peut-être temps que les bottines suivent les belles babines. Pour faire changement.


jeudi 10 juillet 2014

Si j'étais premier ministre

Bonjour mes amis souverainistes,

Rêvons un peu.

Si j'étais premier ministre, j'établirais certaines balises pour les membres de mon parti, pour ceux qui forment mon conseil des ministres et pour mon personnel politique.
  1. Pour les membres de mon parti:
    1. Le premier et seul critère pour venir en politique serait le désir de servir la population avant de se servir de ce privilège à des fins personnelles, comme un plan de carrière.
    2. Le deuxième critère serait la volonté de s'y consacrer à 100%, à temps complet, 7 jours par semaines et de renoncer à toute autre activité professionnelle, pour toute la durée du mandat confié par les électeurs.
    3. Le troisième critère est qu'un mandat électoral se termine lors d'une élection générale subséquente et qu'aucune indemnité de départ ne serait accordée en cas de démission avant terme pour quelque raison que ce soit, hormis le cas d'une maladie grave.
    4. Le quatrième critère est qu'aucun lobbyisme durant une période de trois ans avant de se présenter en politique n'ait été fait envers quelques ministères ou organismes relevant du Gouvernement du Québec.
    5. Le cinquième critère est que chaque aspirant-candidat à une élection devra passer un contrôle des antécédents judiciaires avant de se présenter comme candidat.
  2. Pour le conseil des ministres:
    1. Chaque ministre doit demeurer courtois et respectueux envers tous les électeurs du Québec qu'ils soient en accord ou non avec nos positions.
    2. Chaque ministre doit s'occuper des dossiers qui lui sont confiés avec honnêteté, probité et intégrité dans le meilleur intérêt de tous les Québécois et il ne doit en aucun cas favoriser personne en particulier.
    3. Chaque ministre doit faire preuve de transparence et divulguer l'entièreté des documents qui touchent directement ou indirectement les décisions qu'il rend.
    4. Chaque semaine, un ministre rencontrerait un groupe de personnes pour une séance d'échange et de travail en public afin de mieux faire connaitre son ministère et sa vision des choses.
    5. Le Conseil des ministres serait dorénavant public, afin que les Québécois sachent ce qui se décide et comment cela se décide.
    6. Comme les ministres doivent avoir en tout temps la confiance des électeurs, ils ne devront démontrer aucune situation potentiellement conflictuelle au niveau de l'éthique et le cas échéant, se retirer temporairement le temps que la situation soit clarifier adéquatement.
  3. Pour mon personnel politique:
    1. Tout le personnel politique sera soumis aux mêmes contrôles d'antécédents judiciaires que les députés avant d'entrer en fonction.
    2. Tout le personnel politique devra prêter serment au même titre que les députés.
    3. Chaque membre du personnel politique sera responsable de ses paroles et de ses gestes dans l'exercice de ses fonctions au même titre que les ministres, donc il se devra d'être courtois et respectueux envers chaque citoyen.
Ces quelques balises seraient un point de départ minimal. Comme vous avez pu le constater, plusieurs personnes du gouvernement actuel ne cadrent pas avec ces simples balises.  Il n'est point utile de les nommer, ils font ou feront les manchettes ces jours-ci ou dans un avenir proche.

La triste réalité me sort de ce doux rêve et le choc est brutal. Souhaitons que le gouvernement actuel et son fantomatique premier ministre reviennent à la raison et appliquent une partie de ces balises qui pourraient avantageusement redorer le blason des politiciens qui ne se sont souciés que de leur petite personne au détriment de la collectivité québécoise.

mardi 8 juillet 2014

la politique ou là pas l'éthique

Bonjour amis Québécois,

Un nouveau gouvernement majoritaire est la pire calamité que le Québec pouvait avoir à subir. Ceux qui se croient légitimés de faire n'importe quoi et n'importe comment, en prétendant avoir eu le mandat d'agir à leur guise sans aucun scrupule sont plus que nuisible à tout point de vue.

Le rôle d'un député est quelque chose de noble en apparence, mais la déviance libérale vient miner de façon irrémédiable la notoriété si essentielle à l'exercice démocratique qu'elle en perd toute sa crédibilité et risque de mettre en doute son existence propre.

Un ministre de l'éducation qui se permet de nous avouer qu'au moment où il était simple député de l'opposition se mit à temps partiel à exploiter une seconde carrière, mais sans oublier de récolter la totalité des deux revenus plus une généreuse prime qu'il avait concoctée au moment où il était aux commandes du ministère de la Santé.

Un ministre des affaires municipales qui impose avec fermeté et arrogance aux employés municipaux des conditions qui vont en pure confrontation avec ce qui avait déjà été convenu et négocié. Ne faisant aucune place à la négociation, il provoque et sème un climat dans lequel la tension sera à l'honneur et les gains de part et d'autre seront mitigés.

Une ministre de la sécurité publique qui est incapable de savoir la vérité dans toutes les informations de son ministère et qui démontre sa profonde méconnaissance du dossier et donc son incompétence à gérer un tel ministère, sans compter son manque flagrant de maitrise de la langue française, ce qui est lamentable vu les fonctions qu'elle occupe.

Une ministre de la famille qui va de gaffe en gaffe avec improvisation suivie de rétractation et qui elle aussi démontre une piètre habileté à faire convenablement des conférences de presse dignes de ce nom dans un français acceptable.

Et tout cela en seulement 3 mois.

Le pire devant ces démonstrations d'incompétence, d'arrogance et de cupidité est que cela ne semble pas les déranger tellement ils sont imbus de leur victoire et que c'est largement cautionné par leur chef que n'y voit rien à redire.

Mais quelle victoire? 
La victoire du mépris de l'esprit des lois? 
La victoire de l'improvisation au détriment des besoins réels de la population? 
La victoire du cynisme retrouvé? 
La victoire des technocrates sans cœur qui ne considèrent que leurs dogmes? 
La victoire de la complaisance dans la permissivité?

Imaginez ce cirque disgracieux qui va encore durer 4 ans, il y a grand péril au Québec.

La crédibilité des mesures d'austérité surfaites est anéantie par les agir de certains parasites cupides qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les poches sans considérer rien d'autre de plus grand que leur petite personne. Des minables quoi!

Comment le peuple pourra-t-il accepter de se serrer la ceinture alors que d'autres se pètent les bretelles? Il y a comme un écœurement profond grandissant dans la population qui n'aura sa résultante que dans le changement radical de la façon d'agir de ce gouvernement et de toute la classe politique.

Si les libéraux se croient tout permis, attention ils trouveront sur leur chemin des Québécois qui sont déterminés à voir changer les choses et qui sont de plus en plus nombreux et de toutes convergences.

Poussez sur les Québécois au point de dépasser la limite permise et vous trouverez toujours le juste retour du balancier qui fera son œuvre. Je perçois de plus en plus de violence verbale et d'intolérance dans les médias sociaux. Serait-ce le début de la fin du règne de la collusion et de la magouille libérale? Je crois que ses jours sont comptés.