mardi 22 avril 2014

Lettre aux députés du Parti Québécois

Chers députés,

Je vous écris ce message pour vous partager mes attentes envers votre rôle à jouer comme députés souverainistes à l'Assemblée nationale.

Contrairement au discours du Parti Québécois qui est frileux, trop peut-être, d'aborder la souveraineté dès le début de ses allocutions, au point d'en sembler mal à l'aise et qui finit par en laisser échapper une ou deux phrases en fin de discours devant un auditoire convaincu qui ne demande que cela.

Ce n'est pas en étant une bonne opposition positive et courtoise que vous marquerez des points pour vous faire réélire au pouvoir le 1er octobre 2018, mais en étant dérangeant pour le monstre fédéraliste qui se pourlèche les babines de sa petite, mais décisive victoire le 7 avril dernier.

Vous avez manqué de courage en ne parlant pas suffisamment de la cause qui vous a, pour la plupart, amené en politique: PROMOUVOIR ET FAIRE LA SOUVERAINETÉ DU QUÉBEC.

Les bottines doivent suivre les babines. Vous êtes souverainistes et vous acceptez béatement de prêter serment à la Reine du Canada. Je sais que ce n'est pas nouveau, à chaque élection vous êtes devant le même dilemme, or il serait peut-être temps de commencer à brasser les choses.

Vous n'êtes pas là uniquement dans l'attente des bévues libérales qui pleuvront rapidement et régulièrement, j'en conviens, pour réagir comme une opposition digne de ce nom, mais pour brasser les idées.

Imaginons que vous prêtiez serment à l'Assemblée nationale, à la Constitution Québécoise et aux lois de l'Assemblée nationale du Québec et que vous refusiez de prêter serment à la Reine du Canada et à la Constitution Canadienne qui n'a pas été ratifiée par l'Assemblée nationale, alors sur quoi pourrait-il se baser pour vous empêcher de siéger comme député. L'élection faisant foi de votre légitimité, hors de tout doute. Le malaise serait le fardeau de ceux qui devraient prouver votre inéligibilité à siéger. Le bal des concessions commencerait et l'éveil de la majorité endormie par l'hypnose libérale serait en état de choc.

Vous avez le devoir de déranger, pas d'être accommodant, mais dérangeant, leur faire sentir que leurs 4 ans de règne sera un cauchemar pour eux.

J'attends de chacun, chacune de vous que vous parliez constamment de la souveraineté dans chaque domaine et à chaque occasion où vous prendrez la parole. Utilisez le mot SOUVERAINETÉ, ça ne fait pas mal et lors de la prochaine campagne électorale, le peuple sera immunisé devant la peur de la séparation lorsque les fédérastes retenteront le coup, eux qui ont su si bien l'utiliser pour vous battre.

Si vous faites les mêmes choses que vous avez toujours faites, ne vous attendez pas à des résultats différents. De l'audace bordel! De l'audace!

Par contre, si vous mettez de l'avant les bienfaits de la souveraineté constamment, vous amènerez les fédéralistes à se positionner sur leurs valeurs qui sont bien moins séduisantes et bien plus faciles à démolir qu'ils ne le croient.

Il faut renverser le fardeau de la preuve que les fédéralistes ont toujours tenu à exiger que nous leur prouvions les bienfaits de la souveraineté. Devant un discours constant dans tous les domaines et à chaque occasion, ils devront commencer à prouver les avantages du fédéralisme s'ils en trouvent et cesser de simplement démoniser et dénigrer notre option.

Un moteur qui roule toujours à basse vitesse s'encrasse, il faut prendre l'autoroute et rincer le moteur parfois. Même chose pour votre discours souverainiste trop tranquille au goût de plusieurs. Enflammez les cœurs et les esprits par vos propos et vos prises de position souverainiste à tout instant et les gens se réveilleront avec vous.

Pour changer les choses, il faut faire autrement. Revenez aux belles années de la fougue souverainiste et des assemblées de cuisine, convaincre plus de gens chaque jour que la souveraineté est la solution idéale pour l'avancement du Québec que nous aimons!

dimanche 20 avril 2014

Je me souviens de quoi?

Bonjour ami souverainiste,

Depuis le 7 avril, j'ai une sensation bizarre que je traine en moi et que je viens tout juste d'identifier. Je ressens une douleur semblable à celle que mon ancêtre acadien Charles Daigle a vécue en 1762 alors qu'il écrivait au Gouverneur du Massachusetts pour lui partager sa tristesse et son désespoir d'avoir été dépossédé de ses terres, expatrié par bateau ainsi que séparé de sa femme et de ses enfants qu'il ne reverra jamais.

Cette tragédie m'a toujours bouleversée dans mes mémoires cellulaires à différentes périodes de ma vie, lors de la défaite référendaire de 1980, lors du vol référendaire de 1995 (par l'argent du fédéral et le vote ethnique illégal) et maintenant par le vol électoral du 7 avril qui enlève toute légitimité à Philippe Couillard et sa gang qu'on pourrait accuser de terrorisme idéologique.

Par terrorisme idéologique, j'entends:
  1. La promotion du mensonge référendaire, dès le déclenchement de la campagne électorale, Philippe Couillard a brandi le spectre de la séparation du Canada par le méchant Parti Québécois et qu'il le détestait profondément.
  2. La démonisation des adversaires souverainistes, bien que c'était une campagne électorale qui pouvait donner la majorité au Parti Québécois, les adversaires se sont attelés à la tâche de dépeindre les candidats péquistes comme Pierre-Karl Péladeau comme des ennemis à abattre parce qu'il veulent simplement que le Québec devienne un pays.
  3. La fabulation de deals imaginaires, puisqu'ils ne peuvent pas attaquer l'intégrité de Pauline Marois, ils décident de s'en prendre à son conjoint Claude Blanchet en créant ad nauseam un deal imaginaire.
  4. La propagande médiatique, Alain Gravel avec son affidavit sous le couvert de l'anonymat faisant référence à des faits allégués en 2007-2008 contre Claude Blanchet encore une fois, il devient l'homme à abattre. À 5 jours du scrutin, assez salaud comme manœuvre, puisque aucune contrepartie envers les libéraux, genre le paradis fiscal de l'île Jersey pour Philippe Couillard, le deal Couillard-Porter, etc.
  5. Le silence complice:
    1. des autorités judiciaires où l'on voit des juges qui interdisent la divulgation des faits,
    2. des autorités policières dont l'UPAC qui garde secret le contenu des perquisitions qui touchent des politiciens qui sont en élection,
    3. de la Commission Charbonneau qui refuse de siéger pendant la campagne pour ne pas nuire aux libéraux.

Je me souviens
Quelle devise! Je me souviens de mes ancêtres qui ont été spoliés par les Anglais, ils ont été expatriés, séparés et presque assimilés, n'eût été leur courage et leur résilience.

Je me souviens des années Charest où la corruption et la collusion étaient la norme de fonctionnement.
  • Je me souviens des nominations partisanes des juges avec des post-its.
  • Je me souviens des places de garderie avec Tony Tomassi et ses petits amis.
  • Je me souviens de Jacques Dupuis avec les permis d'armes.
  • Je me souviens du double salaire de John James Charest.
  • Je me souviens du fiasco de l’Îlot Voyageur avec Jean-Marc Fournier.
  • Je me souviens de Nathalie Normandeau avec son financement illégal.
  • Je me souviens de Line Beauchamp avec ses déjeuners de financement avec des mafieux.
  • Je me souviens d'une loi 78 inique qui a fait la honte du Québec partout dans le monde.
  • Je me souviens des ministres qui devaient ramasser 100000$ par année en financement illégal. 
  • Je me souviens de la hausse de la dette québécoise par les libéraux.
  • Je me souviens...il y en aurait encore des pages et des pages.

Je me souviens aussi de Philippe Couillard qui prépara sa sortie de politique en 2008 en se dégotant un plantureux contrat avec une compagnie pharmaceutique alors qu'il était encore ministre de la Santé. C'est interdit dorénavant par le code d'éthique de l'Assemblée nationale, par la clause Couillard.

Je me souviens que Philippe Couillard a eu une compagnie avec Arthur Porter dont on sait peu de choses, car la transparence n'étant pas sa marque de commerce, il se refuse à répondre aux questions sur ce sujet durant toute la campagne électorale.

Je me souviens aussi de Pauline Marois qui a été de loin la meilleure personne pour occuper le poste de première ministre. Elle a tenu parole à plein d'égard et compte tenu de la minorité de son gouvernement, elle a su redresser en grande partie l'intégrité de l'entourage du gouvernement.

Lors de ses 18 mois de redressement, le Parti Québécois a fait plus pour le Québec que les 9 ans de corruption et de collusion précédentes. Je me souviens!

Qu'a fait le peuple:
  • il a oublié de voter pour l'intégrité,
  • il a oublié de voter pour la probité,
  • il a oublié de voir plus loin que les mensonges référendaires libéraux,
  • il a oublié de reconnaitre les qualités d'une femme remarquable,
  • il a oublié de voir la partisanerie de Radio-Canada et de La Presse,
  • Il a oublié de voter avec courage contre l'incompétence libérale.

Je me souviens des médias
Les funestes médias tentent d'enterrer au plus vite la souveraineté, car pour eux, ces lobotomisés libéraux croient que la défaite électorale est une défaite référendaire et que cela signifie donc la mort de la souveraineté. C'est une grave erreur, car cela a cristallisé le besoin de se remettre à la tâche de faire vivre l'idéal collectif de la souveraineté.

Les médias sont de moins en moins crédibles et leurs porte-voix sont de moins en moins crus tellement leurs propos sont peinturés de bord en bord d'une seule idéologie, le fédéralisme à tout prix, peu importe la véracité du message, il faut tuer la souveraineté.

Cependant, les médias oublient une chose, ils influenceront de moins en moins les gens désabusés qui refuseront dorénavant de les écouter. Je fais partie de ce nombre.

Mon espoir
Je suis estomaqué par la force et la foi dont font preuve certains politiciens qui se retroussent les manches et qui continuent encore et encore à espérer que le peuple les suivra un jour.

Vous savez, il s'agit parfois d'une simple petite flamme pour rallumer un brasier qui ne s'éteindra jamais. C'est ce que les porteurs d'espoir de la souveraineté sont. Ils gardent la flamme allumée et bientôt le feu sacré de la souveraineté du Québec sera sur tout le territoire que nous aimons.

Gardons le contact
Vous pouvez m'envoyer votre nom complet et votre courriel à pourlasouverainete@gmail.com ainsi je vous tiendrai au courant de tout ce que je fais pour la promotion de la souveraineté. Bien de belles choses sont en chantier, vous en serez ainsi les premiers informés.

mardi 15 avril 2014

Pourquoi la souveraineté

Beaucoup de gens s'inquiètent et s'interrogent sur le comment des choses, alors que la vraie question ne devrait-elle pas en être toujours le pourquoi?
Définition
Puisque le pourquoi de la souveraineté devrait être la première question à se poser et à répondre, il serait important de définir dès le départ les termes.
  • Pays: Territoire habité par une collectivité et constituant une réalité géographique dénommée.
  • Nation: Groupe humain partageant une même culture, une même histoire et une même langue, ayant des institutions politiques communes et vivant à l’intérieur d’un territoire donné.
  • Peuple: Ensemble d’êtres humains appartenant à une même culture ou à une même société, soumis aux mêmes lois, ayant un certain nombre d’institutions communes et parlant généralement la même langue.
  • Souveraineté: Pouvoir politique suprême qu'a un État d'avoir la compétence exclusive sur son territoire et d'être indépendant au niveau international.
  • Indépendance: Autonomie politique, souveraineté.
Le choix des mots
Comme mon approche de la souveraineté se veut positive (n'en déplaise à nos adversaires qui préfèrent utiliser un langage négatif pour maintenir la peur, la crainte et le doute en utilisant le terme séparation), je privilégie le terme souveraineté qui inclut l'indépendance. Un État souverain est de facto un État indépendant, alors nous pouvons utiliser les deux librement.

Le choix des mots est hyper-important comme nous avons pu le constater lors de la dernière campagne, alors que les libéraux ont martelé la négativité de la séparation pour endormir les frileux, les peureux et les chieux qui n'y ont vu que du feu.

Nous devons apporter dans notre discours de la rigueur avec les termes que nous allons propager et nous soucier de l'image mentale que ceux-ci évoquent.

Dire les choses comme elles sont, c'est le début de la relation de confiance à instaurer avec les Québécois.

Un grand peuple
Nous sommes un grand peuple avec une confiance en soi qui est plutôt pauvre, petite et mesquine. Nous avons pourtant une histoire dont nous pouvons être très fiers; des réalisations comme peuple à envier, par bien des gens partout sur le globe. Cependant, nous sommes encore craintifs devant des bêtises de fédéralistes qui s'amusent à nous ridiculiser, à nous humilier et pires que cela, nous leur donnons notre consentement implicite en votant majoritairement pour un parti qui les cautionne.

C'est honteux d'avoir si peu de colonne et de fierté pour laisser des sophismes absurdes et abrutissants nous réduire à l'état de moutons de Panurge qui suivent bêtement le troupeau.

Est-ce que ceux et celles qui ont voté pour le "Quebec Liberal Party" peuvent se regarder dans le miroir et se dire fiers d'être Québécois? J'en doute.

Un peuple qui se respecte vote pour l'avancement du peuple, non pas pour son anéantissement.
Un peuple qui se respecte se donne une charte des valeurs parce qu'il en a.
Un peuple qui se respecte promeut la langue française avec diligence et fermeté.
Un peuple qui se respecte donne de l'espoir à tous ses citoyens pas uniquement à des privilégiés.
Un peuple qui se respecte n'élit pas un parti politique dont de nombreux membres sont sous enquête.
Un peuple qui se respecte aspire à quitter le joug de son geôlier pour sa souveraineté.

Pourquoi la souveraineté
Il a été dit maintes et maintes fois que la normalité des choses est de permettre à tout peuple, digne de ce nom, de parvenir à sa pleine émancipation, c'est-à-dire à la souveraineté. Toute autre approche est sclérosante et limitative, et elle finit par devenir préjudiciable à l'évolution normale d'un peuple.

À l'âge adulte, l'être humain sent le besoin de voler de ses propres ailes, quoi de plus normal me direz-vous? Pourquoi en serait-il autrement pour un peuple? Pourquoi devons-nous toujours habiter dans la maison paternelle canadienne? Sommes-nous serviles, débiles ou inaptes à prendre notre destinée en main?

L'évolution des peuples de la terre au cours des dernières décennies nous a montré la voie à suivre. Plusieurs pays sont nés depuis quelques années et sans que cela soit considéré comme anormal ou comme indigne par qui que ce soit.

Si on compare les capacités actuelles d'un Québec souverain avec les autres pays dans le monde, nous serions classés souvent dans les 25 meilleurs au monde dans toutes les catégories ou presque. Alors, que nous manque-t-il?

Du courage
Ça prend du courage pour sortir de notre zone d'inconfort et aller à la réalisation de notre destin.
Ça prend du courage pour se tenir debout devant ceux qui rient de nous.
Ça prend du courage pour brandir la fierté à toutes les occasions au risque de déranger les autres.
Ça prend du courage pour se relever avec détermination après une défaite électorale et continuer.
Ça prend du courage pour croire encore après des défaites référendaires et poursuivre l'idéal.
Ça prend du courage pour travailler avec espoir à la réalisation de la souveraineté en devenir.
Ça prend du courage pour endurer la propagande fédéraliste anti-Québec des médias.

Pourquoi pas
Et si la souveraineté était la solution à plein de problèmes qui nous sont révélés par plusieurs personnes qui se plaignent à raison :

La souveraineté réduirait la paperasse pour tout le monde, un seul rapport d'impôt, un seul rapport de taxes, une seule taxe, une économie de temps et de paperasse assez séduisante pour convertir n'importe quel entrepreneur le moindrement sensé.

La souveraineté simplifierait au-delà de la paperasse, les paliers de décisions, les programmes de subvention, les crédits de toutes sortes, les dédoublements de structure, etc.

La souveraineté allégerait le fardeau fiscal des particuliers et des entreprises, moins de fonction publique à payer en double pour faire doublement le même travail. Un rapatriement des fonctionnaires fédéraux au Québec nous donnerait plus de service pour un coût moindre.

La souveraineté mettrait fin aux chicanes stériles, abrutissantes et néfastes dans tous les domaines qui touchent notre quotidien, que ce soit l'emploi, le chômage, l'aide sociale, les soins de santé, l'éducation.

La souveraineté nous en donnerait plus pour notre argent, car 100% de nos taxes et de nos impôts reviendraient à 100% aux services des Québécois.

La souveraineté permettrait au Québec de parler en son nom partout dans le monde et sur tous les sujets en accord avec ses valeurs, par exemple: en environnement, en immigration, etc.

lundi 14 avril 2014

5 étapes pour une souveraineté authentique

Ce texte est une adaptation d’un vidéo portant sur «5 étapes pour une vente authentique». Comme vous le savez déjà, pour réaliser la souveraineté, il faut vendre cette idée au plus grand nombre de Québécois possible afin que cette légitime opportunité devienne chose accomplie pour le bienfait de tous les Québécois. 

Changer le Jeu

La souveraineté peut sembler louche et risquée lorsqu’il s’agit d’une tentative de manipulation du genre: « Laissez-moi vous convaincre de faire quelque chose afin de pouvoir obtenir ce que je veux. »
Si vous voulez faire grandir la démarche de la souveraineté, il va être nécessaire de changer la manière dont vous présenterez la « souveraineté ». Tout le monde a sa petite idée sur la question. Si vous proposez une souveraineté qui offre une vraie valeur ajoutée et qui soit capable de solutionner de vrais problèmes, plusieurs personnes vont vous appuyer dans cette démarche souveraine.

Voici 5 manières de réaliser ce changement.

Étape 1 – Énoncer clairement les avantages que vous proposez.

Seule méthode pour désamorcer l’ignorance qui sert bien les protagonistes fédéralistes qui entretiennent le spectre de la peur, c’est la diffusion de la connaissance et de l’information pertinente des bienfaits en faveur de la souveraineté et aussi d’exprimer sans réserve les faiblesses auxquelles nous aurons à faire face peut-être le moment venu.

Plus les gens seront au courant des tenants et des aboutissants pour la souveraineté, plus les gens seront enclins à vous suivre. Mais vous ne pouvez pas en rester là.

Quel problème la souveraineté essaie-t-elle de résoudre ?

1- Faites une liste des problèmes et déterminez pour chacun d’eux comment la souveraineté peut aider à les résoudre.
2- Faites une liste des ressources mises à la disposition des citoyens qui désirent en savoir plus avant d’adhérer à la souveraineté.
3- Recherchez des témoignages, des études de cas et toute chose qui démontreront que votre solution pourrait fonctionner réellement.

Il a été démontré que les gens sont 10 fois plus ouverts à trouver une solution à un problème auquel ils sont confrontés qu’ils ne le seront dans le but d’atteindre quelque chose qu’ils souhaitent. Assurez-vous que vous savez réellement de quelle manière vous souhaitez aider les autres à résoudre leurs problèmes.

Étape 2 – Comprendre  le « besoin critique » de votre interlocuteur.

Une fois que vous aurez compris de manière générale les types de problèmes que la souveraineté est la seule à pouvoir solutionner; l’étape suivante consiste à déterminer qui a ce genre de problèmes et qui sera intéressé par votre solution en particulier. Vous pensez peut-être que tout le monde a besoin de la souveraineté que vous proposez, mais ce n’est pas le cas. Même si nous partons de l’hypothèse que tout le monde est confronté au problème canadien que vous souhaitez résoudre.
Apple a réalisé un travail formidable en aidant les gens à résoudre des problèmes qu’ils ne savaient même pas qu’ils avaient – telle que la possibilité d’emporter l’ensemble de leur bibliothèque musicale dans un appareil qui tienne dans leur poche, ou de regarder les spectacles télévisés ou les vidéos sur un appareil de la taille d’un livre. La plupart des gens seront d’accord avec vous en disant que les produits d’Apple sont de bonne qualité. Et presque tout le monde souhaite écouter de la musique ou regarder des vidéos de nos jours, mais tout le monde n’est néanmoins pas prêt à acheter un iPod, un iPhone ou un iPad. Pour certaines personnes, ces produits sont trop chers. Pour d’autres, les produits ne s’adaptent pas bien à d’autres équipements qu’ils utilisent. Le succès d’Apple a été de cibler avec succès les gens en mesure de payer davantage pour un produit qui les aide à se sentir spéciaux et uniques, tout en étant utile dans le même temps.
Notre activité est basée sur la construction d’alliances que nous pouvons créer avec des personnes ayant de l’influence dans tous les secteurs de la société québécoise. Nous savons qu’il est possible de rencontrer n’importe qui, peut importe la célébrité, le succès ou l’inaccessibilité apparente de ces personnes, tant que vous pouvez identifier leurs « besoins critiques ».

Nous sommes dans une situation où il faut proposer des solutions novatrices aux problèmes constitutionnels.

Étape 3 – Mettre en place la confiance

Les gens n’achèteront l’idée de la souveraineté, ou ne travailleront pour cette cause, qu’avec des personnes en qui ils ont confiance. Mettre en place cette confiance implique la création d’une relation avec les personnes qui vivent et subissent les mêmes problèmes que la souveraineté peut résoudre. Vous construirez cette confiance en faisant la pédagogie des bienfaits de la souveraineté en récupérant des témoignages, des appuis, des cas d’études de certains pays qui ont eu la chance d’utiliser ces outils pour leur plus grand bien. Vous pourrez également créer cette confiance en démontrant où elle a réussi par le passé et les cas sont nombreux.

Étape 4 – Éliminer la sensation de risque

Chaque fois qu’une personne adhère à une idée qui peut changer définitivement son destin, il prend le risque que ce changement ne parvienne pas à répondre entièrement et adéquatement à leur besoin.

Il serait utopique de croire que la souveraineté soit une panacée à tous les problèmes que les Québécois pourraient rencontrer durant leur vie, cependant il serait pertinent de noter que le fédéralisme canadien a également quelques ratées importantes qui sont aussi à considérer par rapport à l’évaluation de l’option souverainiste. Si vous analysez sérieusement les pour et les contre de chacune des options, vous conviendrez que la souveraineté pourrait être des plus avantageuses.

Y aurait-il une garantie que nous pourrions proposer aux Québécois advenant la souveraineté que tout serait merveilleux et sans aucun souci pour tout le monde? Bien sûr que non! Par contre, notre capacité de faire face à des situations difficiles serait grandement améliorée parce que nous aurions tous les leviers et tous les moyens à notre disposition pour les régler selon nos besoins et selon nos priorités à nous.

Plus nous donnerons de l’information complète et crédible, plus les gens bien informés sauront faire la part des choses et pourront nous accompagner dans cette belle aventure.

Étape 5 – Prendre réellement soin de tous les Québécois (c’est l’élément le plus important)

Nous ne faisons pas la souveraineté contre qui que ce soit, mais pour le bien-être de tous les Québécois. C’est très important, nous ne sommes pas contre le Canada et ceux qui en sont de fervents partisans, mais nous travaillons pour l’entièreté des Québécois qui veulent se donner la totalité de ce qu’ils méritent et pas seulement les reliquats que le Canada veut bien avoir la décence de nous laisser.

Quand nous entendons la loufoquerie que des méchants séparatistes veulent anéantir le Canada, il faut se rappeler que c'est la peur de l'inconnu et l'ignorance de ceux qui l'expriment qui parlent. Se donner un pays n'est pas d'enlever à l'autre quoi que ce soit, mais simplement prendre ce qui est à nous et laisser aux autres le droit de faire de même. Sinon, cela s'apparente à de l'esclavagisme. Nous ne sommes pas la propriété du Canada.  

Nous ne sommes pas là pour convaincre personne, il s'agit simplement de faire la démonstration et la pédagogie des faits, puis de laisser la vérité parler d'elle-même et ainsi convaincre la tête et le coeur des Québécois.

samedi 12 avril 2014

Le Québec et son syndrome

Bonjour ami souverainiste,

Une idée partisane obscurcit parfois le jugement sur la nature véritable des choses. 

Pas de référendum

Les fédéralistes tentent de nous faire croire que les Québécois ne veulent pas de référendum. Est-ce à dire que les Québécois ne veulent plus être consultés sur des décisions à prendre concernant leur avenir? Veulent-ils que d'autres décident pour eux et sans leur demander leur avis?

Les Québécois ont-ils boudé l'élection référendaire sur la nationalisation de l'électricité en 1962? Nationalisation de l'électricité au Québec

Est-ce que le peuple du Québec a refusé de participer au référendum sur l'accord de Charlottetown en 1992? Accord de Charlottetown de 1992

Le Parti Québécois a-t-il été porté au pouvoir en 1994 sur la promesse de Jacques Parizeau de tenir dans la première année de son mandat un référendum sur la souveraineté du Québec? Élection générale du Québec de 1994

Est-ce que le taux de participation de plus de 93% au référendum de 1995 donne raison à ce sophisme? Référendum de 1995 au Québec

Avec ces quelques exemples, il apparait nettement que cette prétendue-vérité ne tient pas la route, car les Québécois participent lorsqu'ils sont consultés. La véritable question: veulent-ils être consultés sur la souveraineté du Québec?

Pas de souveraineté

Les tenants du fédéralisme tentent de nous faire croire que les Québécois ne veulent pas de la souveraineté, mais est-ce vrai pour tous les Québécois? Il serait absurde que les fédéralistes prétendent le contraire, car leur thème est de demeurer dans la stagnation canadienne.

Vous savez le syndrome "Tanguy": le fils adulte de 37 ans qui demeure encore chez ses parents et ne voit pas la nécessité de quitter le giron familial, car maman lave son linge et lui fait de la bonne soupe au chou.

Ce n'est pas drôle du tout, même très inquiétant. Un adulte qui vit aux crochets de ses parents n'est-ce pas de la lâcheté ou de la paresse crasse. Faudra-t-il que ses parents se tannent et lui montrent fermement la porte?

Advenant qu'une abondance subite de courage et de bravoure vienne envahir une majorité de Québécois et qu'ils décident de voler librement loin du giron sécuritaire, mais sclérosant du fédéralisme canadien, serait-ce une catastrophe ou un événement naturel de son évolution normale?

Il faut s’atteler à démolir tous les paradigmes sclérosants du système fédéral canadien, et ce ne sera pas très dur d'y arriver, car dans le fédéralisme canadien, il y a tellement de failles et de brèches que la table sera pleine de preuves qu'il nous reste simplement à étaler.

La peur de la séparation

Quand j'entends le discours des fédéralistes "Tanguy" qui brandisse un non colérique face à la séparation du Canada leur pays, je suis toujours tenté de leur répondre: Garde le ton pays, je n’en veux pas, tu peux partir avec, sans problème. Le problème est quand il veut me forcer à demeurer dans son pays qui n'est pas le mien, dois-je simplement fermer ma gueule et endurer comme un "Tanguy"?

Les fédéralistes transmettent leur peur de la séparation, ils sont comme ceux qui paniquent lors d'un incendie et qui risquent d'empirer la situation et de la transformer en catastrophe.

"Qu'avons-nous à perdre en quittant le Canada?" Ce serait une excellente question à poser au fédéraliste "Tanguy" et écouter leur balbutiement qui durerait 3 minutes au maximum.

Le passeport canadien: tous les pays en ont un et le Québec aurait le sien sans difficulté.
La monnaie canadienne: toutes les devises de la planète sont disponibles sans difficulté.
Les rocheuses Canadiennes: comme les Alpes ou l’Himalaya on peut y aller sans en être propriétaire.
L'armée canadienne: il y a plein de Québécois dedans qui deviendrait notre armée québécoise.
Etc.

Bref, des arguments sans substance que je développerai plus en détail, une autre fois.

La peur du changement

Comment faire pour déloger un Tanguy de son giron familial? En lui présentant une belle occasion séduisante qui lui donnera le goût de partir vers d'autres cieux.

Qu'avons-nous offert aux Québécois dernièrement comme occasion séduisante avec la souveraineté?

La souveraineté n'est pas une rustine au Canada, mais un projet de vie normal pour un peuple arrivé à maturité. Sommes-nous arrivés à notre maturité comme peuple avec plus de 400 ans d'histoire? Quel est l'âge de la maturité pour un peuple? Ça dépend du peuple me direz-vous, de son syndrome de "Tanguy"!

Gardons le contact

Je vous rappelle que vous pouvez laisser un commentaire ici sur ce blogue ou par courriel à: pourlasouverainete@gmail.com.

Au plaisir de vous lire,

Lettre aux souverainistes

Bonjour ami souverainiste,

Que s'est-il passé?

Plusieurs se le demandent encore, et avec raison, tellement le choc a été violent. Les espoirs furent tellement grands que plus amère a été la déception, allant de la colère au désespoir qui frise le dégoût pour certains. Bref, toute une panoplie d'émotions qui sont le signe de notre capacité de vouloir et d'espérer du mieux pour notre peuple.

Notre peuple nous a-t-il lâchés ou abandonnés? Est-ce la fin du rêve souverainiste? Pourtant tout le discours du Parti Québécois était à l'effet que ce n'était pas l'objet de la campagne électorale.

De son côté, le Québec Liberal Party était d'un autre avis et en fin stratège qu'il fut (qu'on aime ça ou non) en a fait son principal cheval de bataille et il a gagné. Il a fait de ce thème référendaire la pierre d'achoppement sur laquelle se son cassé les dents de tous les péquistes.

Le Parti Québécois doit faire courageusement son mea culpa sur la faiblesse de son discours souverainiste et sur la mollesse de son leadership en la matière.

Le rôle des médias.

Il était évident (sauf pour les naïfs utopiques) que les médias largement pour ne pas dire totalement contrôlés par les fédéralistes allaient se servir de cette faiblesse du discours du Parti Québécois, pour gruger des cellules dans l'inconscient collectif en faisant miroiter la peur de la séparation. Même recette, même résultat. Comme ça fonctionne, pourquoi s'en seraient-ils privés?

Nous pourrions dénoncer tous les manquements d'éthique professionnelle de plusieurs journalistes, chroniqueurs ou analystes, mais un fait demeure, ils ont été aussi pourris que nous l'avons permis. Si un message clair avec la force nécessaire avait été envoyé lors d'un point de presse, cela aurait pu changer la donne, mais on l'attend encore.

La couverture médiatique des campagnes électorales est à revoir. Fini les autobus pour les dorloter, ils veulent nous suivre qu'il en fassent les frais. Les conférences de presse pourraient être bien mieux dirigées en contrôlant le message. Les questions tous azimuts qui sont hors sujet pourraient être reléguées aux attachés politiques en communication qui sont payés pour faire cela.

La souveraineté est telle morte?

La tristesse, la déception et le désespoir pour certains sont parfaitement légitimes, puisque nous sommes des humains blessés à la profondeur de notre conviction. Plus nous sommes convaincus de la nécessaire souveraineté, plus profonde est la blessure.

Les médias fédéralistes, faut-il le rappeler, tablent sur cet argument fallacieux pour tenter de nous affecter encore plus. Dans leur stratégie gagnante, après la peur de la séparation, ils sèment le doute dans notre esprit sur la mort imminente de la souveraineté.

Je leur dis à ces médias fédéralistes triomphalistes que c'est bien mal nous connaitre et que plus leur fabulation est grande, plus le ressac de la souveraineté engagée sera au rendez-vous.

Bien faire les choses prend du temps.

La précipitation est mauvaise conseillère, et les adversaires fédéralistes le savent bien et ils veulent nous pousser à agir selon leur agenda. D'ailleurs, n'est-ce pas grâce à cela qu'ils ont gagné les élections?

Reprenons les guides de notre destinée, avançons à notre rythme en faisant fi des pressions des adversaires qui voudraient bien nous voir tomber encore une fois pour le plaisir de la chose et allons de l'avant lentement mais sûrement.

Ma contribution

Je vais redevenir membre du Parti Québécois pour simplement appuyer le seul parti qui peut faire la différence pour le Québec et sa souveraineté. Je vous invite à faire de même pour prouver aux adversaires du Québec que la souveraineté n'est pas morte.

Je suis à élaborer un site web sur lequel sera colligée une énorme quantité de documents pouvant servir à faire la pédagogie de la nécessaire souveraineté et de ses bienfaits. Sous peu, je vous demanderai de contribuer avec des documents dans votre champ de compétence pour étayer les bienfaits de la souveraineté dans votre domaine.

Suite à cela, il y aura des forums thématiques partout au Québec pour promouvoir la souveraineté. Nous pourrons agir en collaboration avec ce qui se fait déjà de bien en ce domaine.

Je ne lance pas un mouvement, il y en a déjà beaucoup; ni un parti politique, il y en a déjà un, le Parti Québécois; je fais seulement œuvre de catalyseur pour rallumer la braise souverainiste que nous avons trop longtemps laissée se refroidir.

Gardons le contact

Pour que vous puissiez suivre les avancements de ce projet ambitieux et y apporter votre contribution selon votre bon vouloir et votre ambition de voir la souveraineté être réalité un jour grâce à votre aide. Vous pouvez m'envoyer un message indiquant votre nom complet et votre courriel à pourlasouverainete@gmail.com.

Au plaisir de travailler ensemble à la réalisation de cette cause qui doit se réaliser!