samedi 25 octobre 2014

L'équipe du Québec en panne

Puisque nous sommes un peuple qui comprend mieux le hockey que la politique, je vais vous présenter en parallèle les déboires du gouvernement du Québec à ceux d'une équipe de hockey.

Depuis le début de la saison le 7 avril, pour certains: les espoirs étaient grands et l'enthousiasme au paroxysme; pour d'autres: le scepticisme était déjà bien ancré et le temps semble leur donner raison.

Le nouveau coach Philippe Couillard annonce la formation de ses trios et d'un premier coup d’œil, on constate que de vieux joueurs improductifs avec compensation sont encore de la formation (Sam Hamad, Laurent Lessard, Jean-Marc Fournier) et que d'autres ont été laissés de côté pour manque de production (Robert Dutil, Marguerite Blais, Julie Boulet).

Le trio santé
Lors de la campagne électorale de pré-saison, le joueur entraineur Philippe Couillard nous promettait un trio à tout casser. Il n'aurait pu aussi bien dire. En effet, depuis que la saison est commencée, ils sont en trait de véritablement tout casser, à tout point de vue que ce soit en santé ou en éducation. On associe souvent les trios à la malbouffe, ici on en a un exemple pétant.

L’ailier gauche Gaétan Barrette peut être considéré comme un mangeux de Puck, car il ne semble pas voir que les autres membres de son équipe sont sur la glace. Comme on dit au hockey, il en mène large. C'est un gros problème pour l'équilibre de toute l'équipe.

L'ailier droit Yves Bolduc est en panne sèche et il accumule gaffe après gaffe sans que cela semble s'arrêter. Il recherche le but adverse et tourne en rond en attendant une passe de l'ailier gauche qui ne viendra jamais. Il décide de retourner au banc sans vraiment être essoufflé.

Le centre Philippe Couillard tape son bâton sur la glace réclamant une passe qui ne vient jamais, car son allier gauche aime bien être en total contrôle de la rondelle.

Le trio économique
C'est le trio le plus décevant de l'équipe. Il est formé de jeunes recrues prometteuses dans le domaine économique junior, mais sans aucune expérience avec le grand club du gouvernement. Ils n'ont pas su s'ajuster aux exigences gouvernementales et ils jouent comme dans leur ancienne équipe avec une vision totalement hors de la dimension qu'exige leur nouvelle fonction.

Le centre Carlos Leitao semble savoir patiner, mais il cherche constamment la rondelle. Son maniement du bâton est lourd et confus et il manque presque toujours sa cible. Il admet volontiers aux journalistes que ses objectifs sont trop optimistes et que ses prévisions ne seront pas atteintes.

L'allier gauche Jacques Daoust est en profonde léthargie et tout ce qu'il touche tourne en pierre. Il est contre-productif à tout point de vue. Il devrait être échangé.

L'ailier extrême droit Martin Coiteux le dur à cuire de ce trio frappe sur tout ce qui bouge. Un véritable goon, comme on dit. Que ce soit un adversaire ou un allié qui passe près de lui et bang, il le frappe. Que fait-il dans cette ligue? Il devrait être banni à vie! Le coach devrait lui parler et vite.

Ce trio est très décevant, il n'a absolument pas commencé à livrer la marchandise. Il promettait de produire et il subit les revirements en continu. Fermeture d'usine, perte d'emploi, augmentation du chômage, et le reste.

Le premier trio féminin
Ce trio de blondes est celui de la distraction, des gaffes et des maladresses chroniques qui font les délices d'Antoine Robitaille dans sa chronique linguistique du Devoir.

Le centre Lise Thériault qui gère avec autant d'efficacité ses points de presse que son ministère, c'est pur plaisir de contempler l’improvisation à son meilleur. Beaucoup de promesse et de coup de gueule, mais malheureusement peu de résultats au bout du compte.

L'ailier gauche Francine Charbonneau ne fait pas moins d'effort que son centre pour nourrir de perronisme à profusion lors de ses points de presse, ou lorsqu'elle s'exprime à l'Assemblée nationale, en bref dès qu'elle ouvre la bouche. Elle fait rapidement état de la totalité de son vocabulaire en peu de mots.

L'ailier droit Christine St-Pierre pousse dans une autre direction, celle de la démagogie et du mensonge; des accusations gratuites pour couvrir ses propres lacunes dans le jeu politique, où elle est bien en deçà des attentes. Forcée par le coach de se rétracter sur les accusations non fondées contre Jean-François Lisée, elle démontre encore une fois son aptitude à tirer hors de la glace, pour faire diversion. Elle n'amuse même plus la foule.

Le deuxième trio féminin
C'est le trio des brunettes, des apparences et de la bonne humeur. Ce sont les Cheerleaders du club.

Le centre Stéphanie Vallée est la joueuse tout va bien, elle gère son ministère comme un cabinet d'avocat qui sait trainer en longueur les dossiers pour que ça coute plus cher aux con-tribuables. Les Guy Turcotte et Richard Bain peuvent dormir tranquilles.

L'ailier gauche Kathleen Weil est la ministre de tout le monde est bon et tout le monde est gentil. Chaque religion et chaque coutume en découlant peuvent prendre vie au Québec terre d'accueil des terroristes et des intégristes en tout genre. Le multiculturalisme de Trudeau père à son meilleur! On recule juste de 40 ans, mais pas grave les religions y pourvoiront, car Dieu voit tout!

L'ailier droit Hélène David est la spécialiste du discours vide comme ses actions en culture. Le lâcher-prise est pour elle un mode de vie et le laisser-faire une doctrine. Une vraie libérale quoi!

Le trio de confrontation
Ce trio est là pour faire bouger les journalistes, les faire courir au point de les mettre en forme. Ils sont la pour faire diversion et nous faire perdre de vue les piètres déboires des autres trios improductifs de cette équipe de catégorie peewee.

Le centre Pierre Moreau est le spécialiste des attaques frontales puisque fort en gueule. Il aime ça brasser et montrer qu'il n'a pas peur de personne, et il sait très bien fuir en tout terrain, devant des manifestants. Son jeu est double: il dit des choses en apparence sensées, puis il pose des gestes inconsidérés et à peine réfléchis.

L'ailier gauche David Heurtel est le menteur de l'équipe. N'écoutez pas ce qu'il dit, mais voyez ce qu'il fait. Quand un juge de la Cour supérieure dément ses affirmations, on peut mettre en doute sa façon de travailler.

L'ailier droit Robert Poëti est le bon gars qui aime ça brasser de la marde et si tout va bien, il va fournir la marde. Le transport des capitaux dans les coffres de son parti est sa principale tâche. Pour les routes en dépravation et les ponts qui s'écroulent, bonne chance avec son successeur.

Les plombiers
Tous les autres qui profitent des avantages ministériels et qui n’ont pour l'instant pas fait trop de gaffes connues.

Tout ce beau monde garde le club dans le bas du classement des gouvernements qui travaillent en principe pour le peuple qui les a élus. Nous sommes à la prise de conscience du mal que les Québécois se sont offert le 7 avril 2014.

Il va falloir que le coach Couillard remanie ses trios et rapidement, qu'il change son plan de match, ou plutôt qu'il en établisse un pour la prospérité de tous les Québécois, car celui de l'austérité et du démantèlement de tout ce qui fonctionne au Québec n'est pas encore irréversiblement réalisé.

Bonne journée quand même,

mercredi 8 octobre 2014

L'art de chercher l'attention en politique

Bonjour amis souverainistes,

Un des besoins fondamentaux dans la vie de tout être humain est ce désir d'être reconnu à tout prix. Certains des plus grands criminels sont prêts à commettre leurs actes juste pour faire la première page des journaux. Il en va de même des politiciens, qu'on surnomme parfois à raison des petits kids Kodak. Ils sont toujours là pour prendre des photos pour se faire bien voir.

D'autres lancent des bombes médiatiques, des nouvelles quoi? Par exemple, des accusations gratuites ou des allégations malfaisantes (le but était de faire mal) contre un politicien ou contre un parti. Quelques exemples:
  1. Une semaine avant la fin de la campagne électorale, Alain Gravel nous révèle en grande pompe l'affidavit d'un détracteur anonyme qui prétend ceci ou cela, aucun moyen de vérifier ses dires, mais qu’importe le mal est fait et le but visé est largement atteint. Aucune suite n'y sera donnée, hormis la crédibilité d'Alain Gravel qui en sera entaché à tout jamais.
  2. Jacques Duchesneau, alors député, qui lance des insinuations malveillantes à l'endroit d'André Boisclair, alors délégué général à New York pour le Gouvernement en place. Ici, la cause se retrouve devant les tribunaux pour diffamations et atteinte à la réputation.
  3. Christine St-Pierre avance des allégations non fondées contre l'utilisation des fonds publics de Jean-François Lisée, alors qu'il était ministre des Relations internationales, et qui a dû se rétracter devant la menace d'être elle aussi poursuivie. Sage décision de sa part.
  4. Jean-François Lisée qui met sur la place publique devant les médias son malaise personnel envers un collègue qui détient un actionnariat important dans le monde médiatique au Québec. Ici aucune rétractation ni aucune poursuite en vue, mais le mal est fait et le but est visé.
C'est à se demander si le besoin de se faire valoir est plus important que de servir une cause. En effet, ces opérations de salissage servent qui au juste, et à quelle fin? Un être le moindrement au courant de la « game » qui se joue au Parti Québécois pour l’obtention du titre suprême saura assez rapidement déceler les stratagèmes de ces actions aussi mal calculés que prévisibles.

Il ne faut pas être scandalisés de voir de telles choses arriver, cela s'est fait lors de toutes les campagnes à la chefferie de tous les partis et de tout temps. Par exemple, les campagnes de Robert Bourassa en 1970, de Pierre-Marc Johnson en 1985, de Jean Charest en 1998, d'André Boisclair en 2005, de Pauline Marois en 2007, de Gilles Taillon en 2009, de Philippe Couillard en 2013 ont toutes menées à des rivalités permanentes par la suite. Que ces élections comme chef aient été des couronnements ou de véritables campagnes à la chefferie, le résultat est à peu de choses près le même, des inimitiés sont nées.

Ici le cas de figure est différent, la tactique qui a su faire perdre les élections au Gouvernement minoritaire du Parti Québécois est utilisée par de petits politiciens qui n'ont d'envergure que leur égo et leur soif du pouvoir. En bref, se servir avant de servir.

On pourra faire miroiter que la question de détenir du contrôle dans les médias se pose, il n'en demeure pas moins que la poser uniquement contre un unique candidat, et de son camp par surcroit, est plutôt disgracieux et de très mauvais goût. Les gens éclairés ne lui pardonneront jamais.

On se souviendra de la véridique phrase lapidaire de Jacques Parizeau le soir du référendum de 1995, elle est encore dans les mémoires de tous et elle lui collera à la peau toute sa vie durant. Pas parce qu'elle était fausse, au contraire, les faits ont été corroborés et prouvés, mais parce que le message était donné de la mauvaise façon et surtout au mauvais moment. Dans l'émotivité d'une telle soirée, le silence aurait été d'or.

La sortie médiatique de Jean-François Lisée arrange bien des gens, notamment les adversaires libéraux qui voient d'un très bon œil le braquage des projecteurs médiatiques sur autre chose que leurs propres incompétences et qui demeurent à l’abri, bien pénard dans l'ombre de cette saga offerte par l'ennemi péquiste.

Le mal est fait, le but est atteint, mais voyons les effets pervers à présent. La Coalition Avenir Québec surfe sur cette manne également et elle enclenche une véritable chasse aux sorcières dont elle est la marque de commerce depuis toujours. Québec Solidaire se régale aussi de manger une autre bouchée du Parti Québécois, une occasion en or gracieuseté de qui? Québec Solidaire est solidaire de toutes les causes pour autant que ces causes soient de nuire au Parti Québécois et de rien d'autre.

Les médias fédéralistes, eux? L'omnipotence de GESCA et de RADIO-CANADA qui nous martèle ad nauseam leur propagande fédéraliste trompeuse et mensongère à tour de bras et à chaque occasion. Ça, c'est correct! Mais un Pierre-Karl Péladeau qui dit simplement le poing en l'air: «on veut un pays» et là, c'est inadmissible, il faut le réduire au silence. C'est odieux! Quel scandale! Quelle infamie! Vite qu'on allume le bûcher! Ce n'est pas nécessaire, nos amis du Parti Québécois s'en chargent!

Les grands perdants dans tout cela sont:
  1. L'image de la cause souverainiste.
    Elle est encore entachée par quelque chose qui vient de notre propre camp. Se donner des munitions c'est bien, les fournir à l'ennemi c'est très mal calculé, voire stupide. Comme si notre pente à remonter n'était pas assez ardue, qu'il faut aider l'ennemi en lui prêtant notre flanc une fois de plus!
  2. L'unité du Parti Québécois.
    Vous aurez beau faire tout les colloques, congrès, Conseil nationaux que vous voudrez pour vos flatter les bedaines entre vous, vous dire comment vous êtes bons et comment vous êtes fins. Ça ne passe pas la porte de votre assemblée et dans la population, les "outsiders" que nous sommes, nous voyons la discorde et le manque de cohésion et nous avons de la difficulté à vous croire être une si bonne équipe telle que vous voulez nous faire accroire.
  3. La crédibilité d'un homme.
    Un homme qu'on pensait être notre allié. Mais puisque son questionnement personnel est devenu savamment public par un beau vendredi après-midi, par hasard juste avant le Conseil national du Parti Québécois, tout cela nous laisse de glaces.
    Comble de la suffisante et du mauvais "timing", il annonce en grande pompe la sortie de son livre, pour nous expliquer, à nous les ignares qui n'avons rien compris, les pourquoi et les comment de la défaite électorale.Un livre qui passionnera assurément un Jean Lapierre friand de ce genre de munition pour encore plus nous enfoncer notre petitesse dans notre coeur meurtri.

Quand la faim est plus grande que la fin, on assiste à ce genre d'enlisement dans vous savez quoi.






lundi 8 septembre 2014

Branchez-vous!

Cette lettre s'adresse au Parti Québécois et à ses trente députés.

Je vous écris ce texte pour vous exprimer une xième fois ce que vous devriez faire pour réussir votre mission.

Mais au fait, quelle est votre mission? 

Devenir un bon gouvernement provincial majoritaire? Devenir le seul Parti souverainiste rassembleur de tous les Québécois qui veulent un pays et qui attendent un Parti qui prend le leadership de la cause ultime? Réaliser la souveraineté du Québec?

C'est quoi votre mission? Simplement vous assurer une job au gouvernement et vous farcir de belles pensions indexées par la suite? Faudrait le savoir!

Plusieurs Québécois et Québécoises vous ont lancé un message très clair le 7 avril dernier. Votre stratégie de bon gouvernement, la majorité des gens n'en veulent pas, ils veulent un Parti qui a le leadership nécessaire pour nous amener à bon port avec une cause ultime réalisée.

Que nous apprend l'histoire?

En 1976, le Parti Québécois de René Lévesque contre toutes attentes remporte le pouvoir, il peut enfin faire le ménage et mettre en place un premier référendum sur la Souveraineté-Association en 1980 (en 4 ans seulement).

En 1989, le Parti Québécois sous Jacques Parizeau alors dans l'opposition remet sur les planches la préparation et la réalisation du second référendum sur notre souveraineté.

Lors de l'élection de 1994, Jacques Parizeau est très clair, advenant l'élection du Parti Québécois, il enclenchera la tenue d'un référendum dans la première année de son mandat sur la souveraineté. Il tint promesse et le référendum de 1995 a échoué de peu.

Le 4 septembre 2012, le Québec s'est débarrassé de Jean Charest et a mis le gouvernement minoritaire de Pauline Marois en place. En 18 mois dans les conditions de minoritaire, vous avez fait de l'excellent boulot, cependant où s'est caché le discours souverainiste? Certains le cherchent encore!

La campagne électorale menant au 7 avril 2014 a été l'affaire du Parti Libéral qui a mené le bal de A à Z avec le résultat que l'on sait.

Qu'en avez-vous compris?

Si vous n'avez pas vu que les deux référendums ont pris environ 4 ans à se préparer et à se tenir, relisez l'histoire. Prendre 10 ans pour y arriver c'est se la mettre trop relax et attendre 3 ans avant d'en parler c'est de l'attentisme pur et simple, bref du niaisage dans les deux cas qui dénotent un manque de courage, de conviction et de leadership. La belle grosse peur de perdre ses élections, rien de plus.

Les brebis suivent le berger qui sait où il va et qui le montre sans ambiguïté. Le problème n'était pas dans la structure, dans l'équipe, mais dans la vision. Plusieurs d'entre vous étaient mal à l'aise lors du poing en l'air de Pierre-Karl Péladeau, au lieu de vous gonfler à bloc derrière ce symbole, vous avez tenté d'en diminuer la portée. Pourtant, c'était un signal fort qui aurait pu changer la dynamique en votre faveur si vous n'aviez pas eu la chienne. À preuve, cela a servi grandement les libéraux et leur a assuré le leadership pour le reste de la campagne et votre défaite était signée dès ce jour-là!

Petites questions pour vous?
  1. Voulez-vous la souveraineté du Québec? Oui ou non.
    • Si oui, bravo! Vous êtes au bon endroit, content de vous avoir parmi nous.
    • Sinon, y a un problème. Vous n’êtes pas dans la bonne gang, la Coalition Avenir Québec recrute les pas branchés.
  2. Voulez-vous la souveraineté du Québec le plus vite possible? Oui on non.
    • Si oui, qu'allez-vous faire pour faire avancer la cause dans les prochaines semaines, dans votre comté et dans les milieux où vous êtes bien placés? La promotion de la souveraineté doit se faire partout, en tout temps, à chaque occasion de convaincre quelqu'un. Ça doit devenir une lutte obsessionnelle.
    • Sinon, allez à Québec Solidaire eu aussi sont pas trop branché, ni trop pressé.
  3. Voulez-vous la souveraineté plus que la job au parlement? Oui ou non.
    • Si oui, oserez-vous vous compromettre pour la cause au prix de perdre votre siège de député pour l'avancement de la cause?
    • Sinon, vous faites pitié!
  4. Voulez-vous assumer le leadership de la souveraineté en tout temps? Oui ou non?
    • Si oui, quel est votre plan de match pour convaincre sur une base permanente quotidienne un ou des Québécois des bienfaits de la souveraineté?
    • Sinon, continuez de même et les autres prendront le leadership et vous tasseront le moment venu.
  5. Voulez-vous tenir une consultation populaire du peuple (un référendum sur la souveraineté) dans la première année de votre prochaine élection? Oui ou non?
    • Si oui, vos chances de succès sont de loin meilleures que le contraire.
    • Sinon, vous pourrez prendre 10 ou 20 ans, mais cela ne changera rien.
Si vous avez répondu autre chose que oui à ces 5 questions, merci de votre contribution, on n'a plus besoin de vous, prenez votre retraite et laissez la place à d'autres qui veulent la faire la souveraineté!

En conclusion, j'ai hâte de voir 30 promoteurs de la souveraineté à chaque fois qu'ils bougent ou qu'ils parlent, dedans ou dehors de l'Assemblée nationale, cela s'appelle des députés souverainistes et j'espère qu'ils sont du Parti Québécois. J'en ai ras le pompon des slogans entre vous :«On veut un pays!» et qu'il ne se passe rien en dehors de vos assemblées de militants déjà gagnés à cette noble cause, il faut aller vers ceux qui ne savent pas qu'ils ne savent pas!

samedi 12 juillet 2014

La recette gagnante

Bonjour chers lecteurs,

Ce message fait suite à mon texte du 16 juin dernier Le pire ennemi de la souveraineté et pour réagir à la recrudescence de propos assez mélangés par plusieurs personnes qui se disent souverainistes, mais qui ne font que tirer sur tout ce qui bouge et ne pensent pas comme eux.

Je vais vous parler de la recette gagnante pour déneiger le stationnement, histoire de nous rafraichir par cette belle journée d'été. Soyez attentif, car les messages au second degré déborderont à qui sait les reconnaitre et n'apparaitront pas à ceux qui sont incapables de saisir les plus subtiles nuances.

Nous distinguerons ainsi les capacités des lecteurs qui se disent souverainistes et de ceux qui le sont réellement.

Imaginons que nous sommes réunis devant un immense centre d'achat au lendemain d'une bonne tempête de neige qui a laissé ses traces, disons 1,50 mètre de belle neige blanche sur l'entièreté du stationnement.

Notre mission est de collaborer au déneigement du centre d'achat pour permettre aux gens qui en sont prisonniers depuis quelque temps d'en sortir.

La plupart d'entre nous ont la capacité et l'expérience pour le faire, mais force est de constater que la tâche est colossale et que nous devrons travailler ensemble pour y arriver dans les meilleurs délais.

On décide de former des 4 équipes de 15 personnes et chaque groupe muni de pelles, de grattoirs et de souffleuses va se placer dans son secteur. Puis le travail commence.

Équipe 1:
Certains leaders naturels décident qu'il faut former un comité de travail pour superviser le travail des membres, après un certain temps, tous se mettent à l'ouvrage en se faisant rappeler les consignes votées à la majorité par le comité de travail.

Équipe 2:
Tout le monde commence la tâche de pelleter la neige, mais malgré la bonne volonté, l'ardeur au travail et la bonne humeur, la neige est pelletée vers le centre d'achat, alors il va y avoir problème tôt ou tard.

Équipe 3:
Comme ce sont les plus démocratiques, ils veulent faire une assemblée délibérante pour organiser le travail. Qui aura les souffleuses, les grattoirs, les pelles. Pendant ce temps le travail n'avance pas beaucoup et plusieurs ont le goût de retourner chez eux.

Équipe 4:
Ce sont les pas contents d'avoir à pelleter ce maudit centre d'achat, mais ils n’ont pas le choix leur famille est prisonnière à l'intérieur et ils doivent faire ce bip de corvée. La tension est très palpable et les remarques sont assassines, allant jusqu'aux querelles, les pelles s'échauffent.

Ça vous a fait rigoler, sans doute y avez-vous reconnu certains personnages qui gravitent dans votre entourage ou sur les réseaux sociaux auxquels vous participez.

Quel était le but de l'exercice déjà? Ah oui, déneiger le stationnement du centre d'achat pour libérer les gens retenus prisonniers à l'intérieur. Il me semble que le but était clair et la motivation aussi. Que manquait-il donc?
  1. De la cohésion autour du but.
  2. Du gros bon sens sur l'essentiel.
  3. De laisser tomber les détails insignifiants.
  4. D'avoir du plaisir par l'encouragement mutuel.
  5. De travailler ensemble en s'amusant.
  6. De sentir que ça en vaut l'effort.
  7. De voir que c'est une question de temps.
  8. De profiter de cet exercice qui est bénéfique pour tous.
  9. De croire au résultat, même au début de la tâche.
  10. De savourer mentalement la victoire et de la vivre ensuite.
 Voilà, à ceux qui peuvent comprendre recevez mes félicitations, les autres vous pouvez relire une autre fois, ça fait du bien, essayez vous verrez.

Un de ces quatre, j'écrirai la face cachée de cette allégorie.

vendredi 11 juillet 2014

Et si je me défoulais un peu

Bonjour mes lecteurs,

J'aurais le goût de sacrer et de gueuler comme un putois (au fait, comment ça gueule un putois?!?), mais la bienséance et les bonnes manières m'en empêchent et je ne suis pas grossier comme certains ministres plus gros que nature.

Je suis tanné de me faire enfirouaper par de belles paroles creuses et savamment calculées pour me berner sans retenue avec un plaisir démoniaque. Ostie que je suis tanné, et vous?

J'aurais beau vous repasser la cassette de la défaite électorale du 7 avril dernier, qu'il faudrait la contester devant la cour internationale de La Haie, mais vous comme moi savons que c'est comme la chanson de Linda Leblanc, de la marde.

Pourquoi les morons ont voté pour des pourris et ainsi favorisé le retour de la corruption, de la fraude tant financière qu'intellectuelle et le recul des bonnes moeurs québécoises?

Nos valeurs québécoises de tolérance, d’aplaventrisme, de compromis à tout prix pour acheter la crisse de paix, de lâcheté, de manque de courage pour se tenir debout devant l'adversité avec fierté. Vous savez la qualité que certains peuples ont parfois, l'histoire en relate occasionnellement des témoignages éloquents.

Un peuple de peureux, de mous qui a dit non à deux reprises pour devenir un pays, plus lâche que ça tu l'appelles Québécois. Ostie qu'il y a de quoi être fier.

Pourtant, nos qualités sont tellement mieux que ce que j'ai dépeint si grossièrement ci-dessus (vous vous rappelez, je me défoule), qu'il vaut peut-être la peine, encore une fois, d'espérer. Je ne croirai jamais que ce peuple de nos pères et de nos mères est si méprisable qu'il ne vaille la joie de se battre pour la véritable victoire du bien sur le mal.

C'est quoi le bien?
Pour un souverainiste, c'est de dire oui à son plein potentiel de développement économique, social, culturel, politique, linguistique, environnemental et diplomatique à travers la planète.

C'est quoi le mal?
Pour un fédéraliste, c'est de rester à la remorque d'un autre pays (le Canada) avec ses idées de développement économique (le pétrole albertain), social (se coller sur les Américains), culturel (le multiculturaliste), politique (le monarchisme britannique), linguistique (english of course), environnemental (bof, pas important) et diplomatique (Le Canada parle, le Québec se tait et subit).

Ne venez pas me chanter les vertus de la crisse de péréquation, le chèque de B.S. du fédéral pour les provinces qui ne reçoivent pas leur juste part des financements fédéraux pour sortir de ce cercle vicieux de la dépendance financière. Le fédéral nous tient par la poche et nous ne sommes pas capables de pleinement nous émanciper selon notre propre volonté. Le nerf de la guerre et de la dominance fédérale c'est l’argent qu'Ottawa distribue à dessein partout sauf au Québec pour nous tenir dans l'indigence et mieux nous asservir.

Nous versons 60 milliards de dollars d'impôts et taxes au fédéral et seulement 40 milliards nous reviennent. Question conne: où vont nos 20 milliards versés en trop? Dans les poches de qui? Qui finance qui dans ce bâtard de pays sale? Je m'en fous si mes chiffres sont inexacts, le principe reste parfaitement le même.

Les Québécois sont généreux en tabarnak, ils donnent plus qu'ils ne reçoivent et ils chialent ensuite qu'ils ne reçoivent pas assez, eille les morons fédéralistes, c'est à vous que je parle, il serait peut-être temps de recevoir 100% de ce que vous donnez, non? La solution est simple: UN PAYS DU QUÉBEC avec 100% qui circule et qui nous reste. Au lieu d'enrichir l'Alberta pétrolière ou le financement de l'hydroélectricité terre-neuvienne, ça profiterait au Québec pour nos besoins à nous.

La mine de Diamant dans le nord du Québec, devrait appartenir à 100% au Québec, pas à 39% seulement comme le souligne glorieusement l'insignifiant premier ministre Couillard. Il manque 61% le cave! Méchant économiste de Walmart, le parti de l'économie de moyen pour contrôler nos richesses naturelles.

Je ne suis pas socialiste de gauche gauche comme mère Françoise David et sa secte néolibérale, je suis Québécois pure laine, pis je n’ai pas honte de qui je suis. Si vous n’êtes pas content de ce que devrait être le Québec, ben allez donc fonder votre pays ailleurs, pis crissez nous patience.

Les mosquées, ça n'a pas sa place au Québec. Le djihad non plus, les tribunaux sont de droit civil québécois et de droit criminel canadien et rien d'autre. J'en ai marre des ethnies qui veulent nous imposer leurs vues. Si vous n'aimez pas le Québec comme il est, vous avez juste à aller ailleurs, on ne vous retient pas.

Je suis tanné du politiquement correct. Avec ça, les manipulateurs nous farcissent les ouïes du genre Philippe Couillard qui appelle les gens à de la civilité et de la retenue, ce n’est pas mauvais pour l'odieux Barrette, mais ça ne corrige rien, Yves Bolduc a fourré le système de manière honteusement outrageante et il demeure là comme si de rien n'était. Pis là, les belles langues de vipères libérales vont nous dire qu'il faut couper ici et là, rigueur oblige, mais Bolduc s'en met plein les poches et rit de nous à gorge déployée.

Quand on remplace une première ministre et qu'on promet de faire mieux, il faut livrer la marchandise, être à la hauteur de ses promesses. Ne pas nous gaver de belles paroles rassurantes et continuer les mêmes bonnes vieilles crosses libérales des 10 dernières années passées.

Juste être meilleur, pas bon, juste meilleur.

Certains ont le dégoût de la politique, d'autres le dégoût des politiciens véreux,  il serait peut-être temps que les bottines suivent les belles babines. Pour faire changement.


jeudi 10 juillet 2014

Si j'étais premier ministre

Bonjour mes amis souverainistes,

Rêvons un peu.

Si j'étais premier ministre, j'établirais certaines balises pour les membres de mon parti, pour ceux qui forment mon conseil des ministres et pour mon personnel politique.
  1. Pour les membres de mon parti:
    1. Le premier et seul critère pour venir en politique serait le désir de servir la population avant de se servir de ce privilège à des fins personnelles, comme un plan de carrière.
    2. Le deuxième critère serait la volonté de s'y consacrer à 100%, à temps complet, 7 jours par semaines et de renoncer à toute autre activité professionnelle, pour toute la durée du mandat confié par les électeurs.
    3. Le troisième critère est qu'un mandat électoral se termine lors d'une élection générale subséquente et qu'aucune indemnité de départ ne serait accordée en cas de démission avant terme pour quelque raison que ce soit, hormis le cas d'une maladie grave.
    4. Le quatrième critère est qu'aucun lobbyisme durant une période de trois ans avant de se présenter en politique n'ait été fait envers quelques ministères ou organismes relevant du Gouvernement du Québec.
    5. Le cinquième critère est que chaque aspirant-candidat à une élection devra passer un contrôle des antécédents judiciaires avant de se présenter comme candidat.
  2. Pour le conseil des ministres:
    1. Chaque ministre doit demeurer courtois et respectueux envers tous les électeurs du Québec qu'ils soient en accord ou non avec nos positions.
    2. Chaque ministre doit s'occuper des dossiers qui lui sont confiés avec honnêteté, probité et intégrité dans le meilleur intérêt de tous les Québécois et il ne doit en aucun cas favoriser personne en particulier.
    3. Chaque ministre doit faire preuve de transparence et divulguer l'entièreté des documents qui touchent directement ou indirectement les décisions qu'il rend.
    4. Chaque semaine, un ministre rencontrerait un groupe de personnes pour une séance d'échange et de travail en public afin de mieux faire connaitre son ministère et sa vision des choses.
    5. Le Conseil des ministres serait dorénavant public, afin que les Québécois sachent ce qui se décide et comment cela se décide.
    6. Comme les ministres doivent avoir en tout temps la confiance des électeurs, ils ne devront démontrer aucune situation potentiellement conflictuelle au niveau de l'éthique et le cas échéant, se retirer temporairement le temps que la situation soit clarifier adéquatement.
  3. Pour mon personnel politique:
    1. Tout le personnel politique sera soumis aux mêmes contrôles d'antécédents judiciaires que les députés avant d'entrer en fonction.
    2. Tout le personnel politique devra prêter serment au même titre que les députés.
    3. Chaque membre du personnel politique sera responsable de ses paroles et de ses gestes dans l'exercice de ses fonctions au même titre que les ministres, donc il se devra d'être courtois et respectueux envers chaque citoyen.
Ces quelques balises seraient un point de départ minimal. Comme vous avez pu le constater, plusieurs personnes du gouvernement actuel ne cadrent pas avec ces simples balises.  Il n'est point utile de les nommer, ils font ou feront les manchettes ces jours-ci ou dans un avenir proche.

La triste réalité me sort de ce doux rêve et le choc est brutal. Souhaitons que le gouvernement actuel et son fantomatique premier ministre reviennent à la raison et appliquent une partie de ces balises qui pourraient avantageusement redorer le blason des politiciens qui ne se sont souciés que de leur petite personne au détriment de la collectivité québécoise.

mardi 8 juillet 2014

la politique ou là pas l'éthique

Bonjour amis Québécois,

Un nouveau gouvernement majoritaire est la pire calamité que le Québec pouvait avoir à subir. Ceux qui se croient légitimés de faire n'importe quoi et n'importe comment, en prétendant avoir eu le mandat d'agir à leur guise sans aucun scrupule sont plus que nuisible à tout point de vue.

Le rôle d'un député est quelque chose de noble en apparence, mais la déviance libérale vient miner de façon irrémédiable la notoriété si essentielle à l'exercice démocratique qu'elle en perd toute sa crédibilité et risque de mettre en doute son existence propre.

Un ministre de l'éducation qui se permet de nous avouer qu'au moment où il était simple député de l'opposition se mit à temps partiel à exploiter une seconde carrière, mais sans oublier de récolter la totalité des deux revenus plus une généreuse prime qu'il avait concoctée au moment où il était aux commandes du ministère de la Santé.

Un ministre des affaires municipales qui impose avec fermeté et arrogance aux employés municipaux des conditions qui vont en pure confrontation avec ce qui avait déjà été convenu et négocié. Ne faisant aucune place à la négociation, il provoque et sème un climat dans lequel la tension sera à l'honneur et les gains de part et d'autre seront mitigés.

Une ministre de la sécurité publique qui est incapable de savoir la vérité dans toutes les informations de son ministère et qui démontre sa profonde méconnaissance du dossier et donc son incompétence à gérer un tel ministère, sans compter son manque flagrant de maitrise de la langue française, ce qui est lamentable vu les fonctions qu'elle occupe.

Une ministre de la famille qui va de gaffe en gaffe avec improvisation suivie de rétractation et qui elle aussi démontre une piètre habileté à faire convenablement des conférences de presse dignes de ce nom dans un français acceptable.

Et tout cela en seulement 3 mois.

Le pire devant ces démonstrations d'incompétence, d'arrogance et de cupidité est que cela ne semble pas les déranger tellement ils sont imbus de leur victoire et que c'est largement cautionné par leur chef que n'y voit rien à redire.

Mais quelle victoire? 
La victoire du mépris de l'esprit des lois? 
La victoire de l'improvisation au détriment des besoins réels de la population? 
La victoire du cynisme retrouvé? 
La victoire des technocrates sans cœur qui ne considèrent que leurs dogmes? 
La victoire de la complaisance dans la permissivité?

Imaginez ce cirque disgracieux qui va encore durer 4 ans, il y a grand péril au Québec.

La crédibilité des mesures d'austérité surfaites est anéantie par les agir de certains parasites cupides qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les poches sans considérer rien d'autre de plus grand que leur petite personne. Des minables quoi!

Comment le peuple pourra-t-il accepter de se serrer la ceinture alors que d'autres se pètent les bretelles? Il y a comme un écœurement profond grandissant dans la population qui n'aura sa résultante que dans le changement radical de la façon d'agir de ce gouvernement et de toute la classe politique.

Si les libéraux se croient tout permis, attention ils trouveront sur leur chemin des Québécois qui sont déterminés à voir changer les choses et qui sont de plus en plus nombreux et de toutes convergences.

Poussez sur les Québécois au point de dépasser la limite permise et vous trouverez toujours le juste retour du balancier qui fera son œuvre. Je perçois de plus en plus de violence verbale et d'intolérance dans les médias sociaux. Serait-ce le début de la fin du règne de la collusion et de la magouille libérale? Je crois que ses jours sont comptés.

vendredi 27 juin 2014

essai sur les Méprisables


Bonjour, 
Je suis dans la création littéraire avec ce que je vous ai partagé, il y a quelques jours et j'aimerais avoir vos suggestions pour ajouter quelques points que vous considéreriez pertinents et qui semblent manquer à mon œuvre en cours d'écriture. Il est encore temps de me faire part de vos commentaires ou suggestions. Envoyé les suggestions à pourlasouverainete@gmail.com. Un grand merci!

Les
MÉPRISABLES
Par
Sylvain Daigle
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Table des matières
 
1.       Mise en contexte. 4
6.       La police politique. 14