dimanche 25 mai 2014

L'illogisme du fédéralisme

Bonjour amis souverainistes,

Je cherchais un titre pour ce message et plusieurs me venaient en tête : la dichotomie du fédéralisme, l'incongruité du fédéralisme, l'aberration du fédéralisme, la contradiction du fédéralisme, etc. Toutes ces épithètes démontrent simplement que cela ne tourne pas rond avec le Canada.

Ce message fait suite au propos de Justin Trudeau qui disait hier que le Canada avait besoin du Québec. En fait, C'est ce même Trudeau qui aura plutôt besoin des votes des Québécois pour espérer déloger Stephen Harper de son poste de premier ministre. Justin Trudeau veut-il servir les intérêts du Québec ou celles du Canada en premier? Veut-il servir le Québec ou se servir du Québec pour ses fins personnelles?

Mais la véritable question est-ce que le Québec a besoin du Canada?

Même Maxime Bernier a démontré par ses propos maladroits comme toujours, l'inutilité du Canada pour les Québécois. Il disait que les Québécois devaient cesser de demander au Canada leur juste part des programmes fédéraux et la péréquation (aide sociale des provinces), alors qu'avons-nous encore à faire dans ce pays qui ne veut plus nous donner ce qui nous est dû de plein droit? Combien envoyons-nous en taxes et Impôts au fédéral en comparaison de ce qui nous revient? Est-ce équitable? Cela sert-il le Québec pour boucler son budget année après année? Nous sommes toujours à quémander notre pitance comme un esclave. Il serait peut-être de devenir libre comme nous incite à faire Maxime Bernier et mettre le Canada dehors du Québec, pas le contraire.

Un pays = une nation

Nation : Groupe humain partageant une même culture, une même histoire et une même langue,  ayant des institutions politiques communes et vivant à l'intérieur d'un territoire donné. En droit :  personne juridique constituée par ce groupe humain, possédant le droit inhérent à la souveraineté.

Lorsqu'on parle des Nations unies n'est-ce pas un regroupement de pays?

Le Québec forme la nation québécoise, c'est un fait mondialement reconnu, même par le Canada. Peut-on l'affubler de nation canadienne? Qu'est-ce que la nation canadienne? Celle qui invite à ses frais le Prince Charles et sa suite pour venir nous souligner notre dépendance historique et actuelle à la Grande-Bretagne. Cela ne colle pas à la nation québécoise que nous formons.

Démonstration d'illogisme

Un citoyen de Sherbrooke accepterait-il d'élire le maire de Montréal pour que celui-ci avec sa gang décide des lois et règlements de sa ville? Absurde, non? Pourtant n'est-ce pas ce que ce citoyen fait en élisant au fédéral des gens qui vont décider à contresens du bien commun de sa nation québécoise reconnue mondialement?

Arrêtez de nous faire accroire que les deux travaillent pour notre bien. Votre naïveté vous abrutit.
Aucune province du Canada n'est contente du rôle interventionniste du fédéral dans leurs champs de compétences. Pour guérir d'une maladie, il faut d'abord reconnaitre que nous sommes malades, il en va de même pour le fédéralisme qui ne peut se soigner que par une véritable réforme qu'on appelle la souveraineté.

Cour Suprême

C'est la troisième fois que le gouvernement Harper se fait débouter par la Cour Suprême.
Pour rappel : 1- la création d'une Commission nationale des valeurs mobilières, 2- la nomination du juge Marc Nadon à la Cour Suprême et 3- la réforme du Sénat unilatéralement par le gouvernement fédéral.

Cela démontre qu'il y a là plusieurs leçons à tirer et plusieurs enseignements à prendre.
  1. Que le gouvernement fédéral n'est pas au-dessus des Lois, même s'il est majoritaire.
  2. Que Stephen Harper n'est pas un monarque au-dessus de tout et qu'il doit enfin respecter les droits des autres.
  3. Que la Constitution canadienne exige le consentement des provinces pour être modifiée.
Constitution

Les Québécois depuis 1982 subissent l'application d'une Constitution canadienne qu'ils n'ont pas signée. Imaginez vous êtes tenu de respecter un contrat que vous n'avez pas signé et qui vous impose des obligations et des limitations dans votre liberté d'agir au quotidien et dans vos droits fondamentaux. Êtes-vous confortable avec cela? Pas moi! Le Parti Québécois veut vous consulter pour que vous puissiez décider de votre avenir, vous donner le choix de dire oui ou non à leur projet de souveraineté; le Parti Libéral de Philippe Couillard veut signer cette Constitution sans que nous ayons notre mot à dire, sans nous consulter. Qui vous respecte le plus?

Le fédéralisme est immuable dans sa forme actuelle puisqu'une province ou qu'un député d'une Assemblée législative d'une province peut bloquer quelque réforme que ce soit, même souhaitée par la majorité. L'Accord du lac Meech de 1990 en est une preuve éloquente.

Imaginez après cet échec de l'Accord du lac Meech, le fédéral tente de passer par référendum direct en 1992  à toute la population du Canada l'Accord de Charlottetown. Encore là, une défaite encore plus cuisante puisque toutes les provinces ont voté majoritairement non à cet accord. Preuve qu'il n'y a plus rien à espérer comme réforme du fédéralisme canadien.

Changer le discours

Je suis tanné du message fallacieux qui prétend que personne ne veut entendre parler de référendum. Trouvez-moi un Québécois qui veut que tout se décide sans qu'il soit consulté? Que cet idiot se lève! Les Québécois se mobilisent et s'expriment massivement lorsque la question qui leur est posée est importante. En 1995, le référendum a eu un taux de participation de 94%, alors arrêtez de dire des stupidités journalistiques de la sorte.

La faiblesse du discours amène le désintérêt de la population et  la non-participation citoyenne aux élections. Si vous voulez que les gens se mobilisent, faites simplement un discours souverainiste et une élection référendaire et vous verrez les gens se grouiller le derrière pour participer.

Rappel

Je vous rappelle que vous pouvez laisser vos commentaires ici en tout temps, pour enrichir la discussion. Vous pouvez aussi envoyer votre nom complet à pourlasouverainete@gmail.com pour être tenu au courant des activités souverainistes à venir.

samedi 10 mai 2014

Au-delà des vraies affaires

Bonjour ami souverainiste,

Au-delà des vraies affaires, il y a les vraies questions.

La seule façon de progresser dans la vie est de se poser les bonnes questions, les vraies questions.

Passer sa vie à se laisser endormir par des faussetés, par des mensonges, par des peurs ou par de l'indifférence ne nous apportera que de la déception et du désespoir en fin de parcours. Pour être fier de soi et bien dans sa peau nous avons le devoir de regarder les choses en face avec courage et détermination.

Que représente le Canada, à vos yeux?
  • Pour moi, le Canada est un autre pays respectable comme le sont les États-Unis, le Mexique, ou la France. Rien de plus. Quand Radio-Canada me parle du Manitoba ou de l'Alberta, c'est comme s'il me parlait du Texas ou de la Californie. Ce n’est pas chez nous. C'est le pays de mes ancêtres, comme la France pour les Acadiens.
  • Pour vous?

Est-ce que vous croyez détenir votre juste part dans le Canada comme Québécois?
  • Pour moi, c'est la quadrature du cercle qui sera impossible à réaliser dons nous sommes devant une impasse insoluble. Historiquement parlant, comme nous sommes un des deux peuples fondateurs de ce pays, nous devrions avoir 50% de tous les droits sur ce pays. Quand nous sommes rendus à avoir des droits égaux à l'île de Prince-Édouard, il y a comme un problème.
  • Pour vous?

Trouvez-vous honorable de recevoir de la péréquation du Canada?
  • Pour moi, c'est une preuve éloquente de la disproportionnalité de la distribution de la richesse dans ce pays injuste qui entretient sciemment la pauvreté des uns pour accroitre la richesse des autres. Par exemple, en privant le Québec de la totalité des contrats lucratifs de construction des frégates pour les donner à la Nouvelle-Écosse, cela crée un déséquilibre forcé et planifié.
  • Rappelons-nous que la péréquation est un système d'aide sociale pour les provinces qui sont les plus pauvres payé par celles qui se sont enrichies avec l'aide du fédéral. Or quand on tente de nous faire valoir la générosité de se système qui nous assure un revenu de pauvreté, c'est comme dire à un assisté social: « si tu travailles et que tu t'enrichis, alors tu vas perdre ton chèque de B.S. »
  • Pour vous?

Qu'est-ce que j'ai à perdre en devenant souverain au Québec?
  • Pour moi, j'ai à perdre tellement de choses que je ne veux pas et qui ne me ressemblent pas, que j'en serais quasiment content.
    • Perdre cette monarchie qui nous coûte des millions par année pour absolument rien. 
    • Perdre ce sénat qui est le symbole de l'impérialisme britannique. 
    • Perdre ce 2e gouvernement de trop qui décide pour nous la plupart du temps à contresens de ce que le Québec veut et réclame de bons droits. Nous devons constamment nous battre devant les tribunaux pour faire valoir ce que nous voulons pour le Québec.
    • Perdre le plus haut tribunal majoritairement formé d'anglophone unilingue qui va nous dicter ce qui est légal pour nous francophone en vertu d'une Constitution imposée.
    • Perdre une constitution à laquelle nous, comme peuple, n’avons jamais donné notre accord ni notre signature, qui nous a été imposée et que nous subissons au quotidien puisque tous les tribunaux y réfèrent constamment dans leurs jugements.
    • Perdre l'armée canadienne qui va en guerre sous des prétextes pétroliers américains et qui possède du matériel datant de la 2e guerre. 
  • Pour vous?
Pourquoi le Québec devrait-il devenir souverain?
  •  Pour moi, c'est la question la plus fondamentale qui doit être élaborée, débattue, enseignée et démontrée de façon constante et récurrente jusqu'à ce que la population en saisisse bien toute la portée et tous les bienfaits qui en découleraient. Toute la pédagogie de cette idée de souveraineté est un processus sain et normal pour un peuple arrivé à sa maturité politique. Malgré nos 400 ans d'histoire, nous sommes encore un peuple d'adolescent politiquement parlant, quand le père fédéraliste parle, le fils souverainiste se tait. Il est plus que temps de se donner une éducation politique souverainiste pour s'affranchir du joug fédéral canadien.
    1. Passer de locataire à propriétaire et devenir maître chez nous.
    2. Décider de tous nos choix politiques et de toutes nos lois.
    3. Se représenter soi-même à l'échelle internationale, avec nos valeurs propres.
    4. Prendre 100% de notre vie politique, sociale et culturelle en main.
    5. Être le seul État francophone d'Amérique.
    6. Passer de minoritaire au Canada à majoritaire au Québec.
  • Pour vous?
Que ferions-nous de mieux, si nous étions souverains?
  • Pour moi, nous ferions mieux tout. Tout serait-il parfait? Pas du tout, mais tout serait grandement simplifié. 
    • Un seul gouvernement, un seul système de justice, une seule déclaration de revenus, un seul système de taxes, un seul système de subventions, un seul système de santé, un seul système d'éducation, etc.
    • Une seule voix à l'internationale qui parlerait enfin selon nos valeurs propres.
    • En comparaison avec les pays actuels sur le globe, nous serions dans les 10 - 20 premiers dans presque tous les domaines.
    • Ce serait une économie en argent, en ressources humaines et en temps de prise de décision. Prenons deux exemples: le déraillement de Lac-Mégantic de 2013 serait réglé bien plus vite avec un seul gouvernement en charge de tout. Même chose pour le pont Champlain, etc. C'est bien connu, plus il y a d'intervenants, plus c'est long et plus c'est coûteux.
  • Pour vous?

Qu'est-ce qui serait pire en devenant souverain?
  •  Pour moi,  pas grand-chose. 
    • Je ne sais pas si vous réalisez que sur la terre, nous sommes le seul peuple à avoir refusé à deux reprises de devenir souverain. Pouvons-nous en être fiers et montrer cela avec bravoure aux autres, sans faire rire de nous?
    • Nous ferions preuve de courage et nous cesserions de jouer à la victime qui se plaint tout le temps de ce que le Canada ou ses dirigeants nous font subir et que nous réélisons sans cesse avec l'espoir que ça va changer cette fois. Est-ce que l'arrivée du NPD en 2011 au Québec a fait plus pour le Québec que le Bloc Québécois auparavant? Non, rien de plus bergère, rien de plus.
    • Nous ne pourrions plus nous plaindre que c'est la faute des autres, car nous serions les seuls responsables de nos déboires ou de nos succès, sans rien reprocher à personne.
    • Nous aurions l'obligation de nous prendre en main comme un peuple adulte et cesser de quémander aux gouvernements de l'aide pour tout ou rien.
    • Nous aurions des ratés certes, mais notre capacité d'apprendre est grande et nous serions parfaitement capables de réussir, comme tous les pays normaux de ce monde.
  • Pour vous?

Qu'avons-nous à gagner en demeurant Canadiens?
  • Pour moi, au rythme où les événements progressent, certaines réalités s'engagent dans une voie qui sera bientôt irréversible et dont nous serons les premiers à gémir alors qu'il sera trop tard.
    • Le poids démographique des Québécois dans le Canada diminue à vue d'oeil et bientôt ce sera un véritable problème.
    • Le recul de la francisation des institutions fédérales au Canada, allant des juges unilingues anglais à la Cour Suprême aux officiers unilingues anglais du Parlement fédéral démontre que le Canada est un pays anglophone qui oblige le bilinguisme aux francophones uniquement et qui place des unilingues anglophones partout où il le peut. À preuve, même la prestation des serments de l'Assemblée nationale par les ministres libéraux francophones était bilingue pour plusieurs qui ne voulaient pas indisposer leur clientèle anglophone au détriment de choquer les francophones du Québec!
    • L’empiètement des champs de compétences provinciales qui est plus fort et plus vicieux qu'avant, nous laisse craindre le pire. Ça prend un gouvernement solide à Québec qui se tient debout devant les intrusions du fédéral pour maintenir à peine les privilèges qui sont nôtres pour encore quelque temps.
    • Dans le système canadien avec deux peuples, deux cultures, deux mentalités n'y aurait-il pas place pour deux pays?
    • Qui serait vraiment perdant advenant la rupture de ce pays schizophrénique en mal d'être?
    • Pour les nostalgiques qui croient que nous perdrions les rocheuses, je répondrais que nous ne possédons pas les Alpes et nous pouvons y aller autant de fois que nous voulons.
    • Le passeport canadien ou la pension de sécurité de la vieillesse (qui devrait être pension pour services rendus), tout cela serait remplacé par le Québec de façon harmonieuse.
    • La monnaie canadienne pourrait très avantageusement pour les Canadiens et pour les Québécois être conservée sans aucun tort pour personne. Advenant le refus du Canada (ce qui serait une énorme bêtise pour eux) nous pourrions nous tourner vers n'importe laquelle des monnaies du monde qui ferait notre affaire sans aucun problème.
  • Pour vous?
Comme vous voyez, devenir souverain demande de la réflexion et de la préparation. Nous en sommes aux pourquoi des choses d'abord. Dans un autre temps, je vous parlerai du comment y arriver. Chaque chose en son temps. Quand on sait pourquoi on veut faire les choses, on trouve toujours les comment faire en temps et lieu, et les personnes qui savent comment.

Laissez-moi vos commentaires, ils nourriront notre débat. Si vous voulez être informer des activités souverainistes à venir, envoyez-moi un courriel avec votre nom complet à pourlasouverainete@gmail.com

Souverainement vôtre,

jeudi 8 mai 2014

Certains mélangent les cartes

Bonjour ami souverainiste,

J'observe les propos et les états d'âme de plusieurs Québécois qui ont subi la défaite, l'humiliation et la trahison devant ce qu'ils croyaient être justes et légitimes pour le Québec de leurs rêves.

Cela a créé un tel ressac que plusieurs en déroute cherchent vainement une voie pour retrouver l'équilibre et un sens à cet échec si puissant.

Tout le monde y va de son autothérapie, allant de l'analyse méticuleuse à l'ouverture complète du Parti par une course à la chefferie universelle tous azimuts.

Vraiment on voit le pire ennemie du Parti Québécois poindre à chaque coin de rue, le manque de cohésion et de rigueur. Il manque un plan directeur, un échéancier de travail, une ligne directrice pour faire les choses avec un minimum d'ordre pour un minimum de résultat.

Certains mélangent les cartes! La course à la chefferie doit suivre les statuts du Parti, rien ne sert de tout changer pour espérer sauver le parti. Le sauver de quoi, me direz-vous? Y a-t-il péril en la demeure? Absolument pas. Plein de bonnes choses sont encore là.

Que faites-vous du membership? Vous, les députés, avez négligé les membres. Vous savez ceux qui vous supportent et qui sont votre machine à vous faire élire, sans eux vous êtes rien. Alors, si vous voulez les perdre eux aussi, faites une course à la chefferie ouverte à tous et voyez arriver la catastrophe.

Avant de vouloir à tout prix convaincre les Québécois que votre idée est bonne, commencez donc par être solidaire de vos membres. Formez UN Parti, avec UN plan, dans UNE direction, et après, seulement après, le peuple aura peut-être le goût de vous suivre avec un chef qui a les qualités requises.

La campagne électorale a été gagnée par les meilleurs. Meilleur dans la diffusion de leur message, meilleur dans l'approche thématique, meilleur dans le plan de campagne. Il faut admettre que le plan de campagne du Parti Québécois a été un des plus mauvais de l'histoire. Si nous apprenons de nos erreurs, nous ferons mieux la prochaine fois.

Il faut arrêter de chercher les excuses et les coups fourrés pour justifier notre défaite. Reconnaitre que nous avons perdu, par notre faute, que nous sommes responsables de notre défaite et se relever grandit de cette expérience.

Fini le temps de la bonne Pauline Marois et du méchant Philippe Couillard. Cela ne règlera rien.

Nous savons que l'approche médiatique du Parti Québécois a été pourrie, alors il faut aussi revoir cela de fond en comble.

Prenez le temps de retomber sur vos pattes, de lécher vos plaies et de cicatriser un peu. Faites oeuvre de solidarité et de générosité entre vous, l'heure de trouver des coupables est révolue, il est temps de se remettre à la construction et à l'unification des membres du Parti que nous chérissons tous.

Un Parti est aussi grand que sont les liens de ceux qui le composent. Si votre base est solide, vous pourrez vous appuyer dessus et rebondir vers la victoire la prochaine fois.


Ne faites pas l'erreur de prendre vos membres pour acquis comme vous avez fait avec le peuple québécois qui vous a durement montré qu'il n'était pas vôtre.

Avant de faire une campagne à la chefferie qui divisera entre les membres, offrez-vous un projet rassembleur dans un programme qui soudera l'ensemble de vos membres avant. Le nouveau chef devra être le porte-parole du Parti uni des Québécois qui le composent.

Rappelez-vous, un pays avant un Parti et un Parti avant un chef. Les Québécois suivront un chef dans un Parti qui nous donnera l'espoir du pays que nous sommes en droit d'avoir.