dimanche 8 novembre 2015

La dérive caquiste

Bonjour amis souverainistes,

Plus j'avance en âge, plus j'observe les événements politiques qui tracent et retracent l'histoire qui se veut évolutive quelque part.

D'un côté, le parti libéral de Philippe Couillard qui s'oblige à réparer les déboires de l'ère Charest au niveau du débordement de la dette du Québec en s'en prenant à tout ce qui bouge au Québec que ce soit bon ou non, ils n’en ont rien à cirer. Ils coupent sauvagement et c'est le seul critère le coupage, le saccage, l'abattage du tissu social.
Ce tissu social dont on pouvait, à raison, être plutôt fier. Rien n'était parfait, mais la détérioration est de loin plus nocive que le but ciblé. Le gouvernement libéral du Québec a abandonné les élèves en difficultés, les jeunes, les aînés, les handicapés, les Québécois.
Une gestion à courte vue unicentrée sur l'austérité du peuple entier sauf les mieux nantis du Québec, les Bombardier milliardaires et cie.
Un parti qui se dit le parti de l'économie et qui accumule déboires par-dessus pertes d'emplois en continu, mois après mois. À ce rythme, la promesse libérale de créer 250 000 emplois se soldera par des pertes d'emplois record de tous les temps.

De l'autre, un parti caquiste qui se cherche une identité propre et bien distingue pour attirer de potentiels sympathisants qui pourraient être tentés de voter pour eux un jour. Comme leur approche vient de se définir un peu plus clairement, je vais me faire le plaisir de la décortiquer en détail, histoire de démontrer leur profonde dérive dans les mots qu'ils ont choisis et qu'ils ne semblent pas comprendre leur justesse.

Autonomiste
Il réfère à l'autonomie qui est le droit d'un pays de se gouverner seul. Il a pour synonymes: autodétermination, désatellisation, indépendance, liberté, souveraineté.

Nationaliste
Il se réfère au nationalisme qui est le courant politique affirmant qu'une nation a le droit d'accéder à la souveraineté.Il a pour synonymes: indépendantiste, autonomiste, sécessionniste, séparatiste.

Non-souverainiste
Il n'y a pas de définition de cette expression sauf si on la découpe en ses deux termes:

  1. Non qui est une négation assez évidente.
  2. Souverainiste qui est un partisan de la souveraineté politique d'un état. Il a pour synonymes: indépendantiste, sécessionniste, séparatiste. Et pour antonyme: fédéraliste.
  3. Comme on parle ici de non-souverainiste, nous pourrions dire que c'est équivalent d'un fédéraliste comme expliqué ci-dessus.
À la lumière de cette analyse sommaire du sens des mots, nous pouvons en déduire les dérives suivantes:
  1. Un autonomiste tout comme un nationaliste est un souverainiste.
  2. Un non-souverainiste est un fédéraliste.
  3. Alors qu'est-ce qu'un caquiste? Un souverainiste ou un fédéraliste?
La position politique des caquistes est un sophisme (qui est un raisonnement faux, ayant l'apparence d'un raisonnement logique, fait dans le but de tromper) à sa face même.

L’archaïsme de la position caquiste remonte à la défunte Union-Nationale des années 70. À cette époque une nouvelle avenue la souveraineté prit son essor et devant le déclin du nationalisme vide de sens, l'Union-Nationale ferma ses livres. Décidément avec la CAQ on avance en arrière.

Quand certains fédéralistes peureux et ignorants osent prétendre que la souveraineté est dépassée, que devraient-ils dire de la notion caquiste d'autonomiste-nationaliste-non-souverainiste désuète?

Soyons sérieux, il n'y a que deux camps: les souverainistes et les fédéralistes. Tout le reste n'est que tentative de dilution de ces options. Les caquistes nous prennent pour des idiots ou bien ils sont complètement en deçà d'une compréhension minimale de ces concepts dont ils se gargarisent!

samedi 10 octobre 2015

Mulcair et le référendum de 1995

Bonjour,

Devant l'importance que semblent mettre les politiciens sur la transparence et l'occultisme des faits qui leur sont préjudiciables, je vais faire un exercice de mémoire pour témoigner de la véritable nature de certains acteurs d'une saga dont peu de gens se souviennent.

Je parle ici de la campagne référendaire de 1995 et de la saga qui en a découlé dans les mois qui suivirent et le cauchemar pour 29 scrutateurs et 2 délégués officiels poursuivis par le DGE, par simple vengeance et désir de détruire des vies en s'en prenant à des gens qui avaient simplement fait leur travail consciencieusement. C'était un procès politique.

Je ne reprendrai pas les faits qui sont bien documentés dans les liens ci-dessous. Je me contenterai d'apporter les nuances de quelqu'un qui a vécu ces événements de près.

Dans une élection générale, Chomedey pouvait être considéré comme un comté sûr pour quelque fédéraliste que ce soit. C'était le fief de Lise Bacon avant de devenir le comté de Thomas Mulcair. Ces deux députés libéraux tenaient les bourses des donateurs au sens propre comme au sens figuré du terme. J'avais souvent des confessions de certains entrepreneurs qui étaient obligés d'aller voir Lise Bacon avec leur carnet de chèques personnels. Il en allait de même pour Thomas Mulcair par la suite. Je le savais parce que je m'occupais du financement du Parti Québécois dans ces mêmes périodes auprès des mêmes donateurs potentiels et leurs confessions fusaient toutes dans le même sens, à vous en écœurer.

Lors d'un référendum dans un comté majoritairement multiethnique comme Chomedey, où j'habitais à l'époque, il était évident que chaque vote compte et que chaque effort était payant bien plus que lors d'une simple élection où les dés étaient déjà joués d'avance.

Ainsi avec les manœuvres accélérées et précipitées d'obtention de citoyenneté canadienne, nous assistions à un déluge de nouvelles demandes d'inscription sur la liste référendaire pour permettre à ces gens de voter en masse contre la souveraineté du Québec. Encore là, nous devions faire preuve de très grande vigilance pour permettre à ceux et celles qui y avaient droit de voter et à ceux et celles qui n'y avaient pas droit de ne pas le faire. J'étais président d'une commission de révision, puis d'une commission de révision spéciale, alors je voyais arriver les gros chars comme on dit. Au point où le Directeur de scrutin (DS) Gilles G. Gauthier me faisait surveiller par un adjoint en permanence.

Nous appliquions intégralement les articles de la loi sur la consultation populaire qui exigeait que le citoyen voulant être inscrit doive avoir un document prouvant son lieu de résidence. La plupart n'en avaient pas. Ce qui faisait bien japper les fédéralistes tout autour de moi. Assez infernal comme climat, mais la cause en valait l'effort.

Depuis plusieurs élections dans Chomedey, je connaissais bien les magouilles du DS favorisant les libéraux sous plusieurs aspects qu'il serait trop long de détailler ici. Des listes électorales non conformes que j'avais demandé de corriger et j'en passe.

Or quand survint la saga devant les tribunaux et que le DGE, par son procureur tenta d'en passer une petite vite en invitant le DS à témoigner devant la cour, alors qu'en principe s'il avait dû témoigner, il n'aurait pas dû être dans la salle du tribunal, mais attendre hors de cette salle pour ne pas entendre les propos des autres avant son témoignage, ce qui a semblé indisposer le juge au point où il décida de se réserver le droit de retenir ou non ce témoignage.

Après le témoignage rempli de fausseté, je ne pouvais laisser passer cela et j'ai demandé aux avocats de la défense de me faire entendre devant la cour. Comme le précédent avant été permis pour la poursuite, le juge acquiesça pour la défense, alors Thomas Mulcair était en colère dans la salle. Mon témoignage annula les propos du DS, ce qui sembla faire l'affaire du juge qui n'avait plus à soupeser les propos biaisés du DS.

Après mon témoignage, il y eut un ajournement de quelques minutes et au sortir de la salle Thomas Mulcair se mit à m'invectiver en me disant qu'il allait me détruire en pensant me faire peur. Je lui rétorquai qu'il pouvait bien manger de la m... Ce qui le remit à sa place. Il avait trouvé son homme.

Il était évident que tout ce cirque judiciaire n'était que politique puisque fonder sur rien absolument rien de répréhensible de la part de qui que ce soit. Les scrutateurs et les délégués officiels n'avaient fait qu'appliquer l'intégralité de la loi sur la consultation populaire. À preuve toutes les personnes poursuivies ont été acquittées.

En Cour d'appel la poursuite voulait mettre fin aux procédures sachant qu'elle n'avait rien de solide pour gagner son point, ce que les avocats de la défense refusèrent et demandèrent à la Cour d'appel d'acquitter tout le monde avec un jugement qui allait laver la réputation de tous et empêcher les poursuites futures sur le même thème.

Ce fut une victoire sur toute la ligne pour la défense, les scrutateurs et les délégués officiels.

Pour références, voici quelques documents:

  1. Les bulletins rejetés – La Marche pour l’unité selon DGEQ
  2. communiqué - Arrêt des procédures
  3. referendum95_arretprocedure.pdf
  4. Bulletins de votes rejetés selon wikipedia.org
Depuis ce temps, je savais à qui j'avais affaire avec Thomas Mulcair, et le temps me le confirme jour après jour.

lundi 7 septembre 2015

Réfugiés ou migrants?

Bonjour amis souverainistes,

Devant la turpitude des humains qui tentent simplement de survivre, de sauver leur peau et celles de leur famille, beaucoup de questions se posent sur les gestes à poser, sur le rôle des états pacifistes du monde à accueillir, à intervenir pour faire cesser la nécessité de ces exodes massifs.

Il serait stupide de vider des pays de leurs habitants pacifistes pour laisser la place aux terroristes de l'État islamique qui ainsi gagnerait un territoire et pourrait répandre encore plus ses tentacules meurtrières dans les pays avoisinants.

Il serait inhumain aussi de lancer une frappe aveugle qui ferait des victimes innocentes par milliers et qui serait du même niveau de brutalité que celui dénoncer à propos des actes commis par l'État islamique.

Pourtant que nous reste-t-il comme choix? Entre la fuite ou le combat, l'indifférence n'est pas un choix valable et porteur de résultats satisfaisants. Il faut se tenir debout.

Les chefs d'État mondiaux sont interpellés directement. Ils sont pour ou contre l'État islamique et ils doivent agir en conséquence de leur position.

Quelle position ont les pays arabes? Font-ils quelque chose pour mettre fin définitivement à ce fléau?

Le Canada qui est dans la m... parce qu'il aurait pu éviter un drame s'il avait été moins tatillonneux avec de la maudite paperasse inutile qui justifie des salaires inutiles à des fonctionnaires tout aussi inutiles. On appelle ça des ronds de cuir.

Les pays limitrophes sont envahis et ils doivent juguler la situation avec aucune aide des états voisins qui regardent le train passer. La France se traine les bottines, preuve de la faiblesse de ses dirigeants. Tous les pays qui veulent ouvrir leurs frontières aux réfugiés dans 2 ans sont des inconscients, des cons ou des complices meurtriers!

Sur la planète terre, tout être humain a le DROIT DE VIVRE EN PAIX, et ceux qui tentent de les en empêcher doivent en payer le prix, pas dans 2 ans!

Les églises sont vides à plusieurs endroits dans le monde alors pourquoi ne pas les remplir avec des gens qui n'ont aucun toit?

Si les Nations Unies déclaraient la guerre au terrorisme et envoyaient quelques millions de soldats pour enrayer ces barbares du moyen-âge, ce serait un signal clair, là aussi manque de courage politique.

Nous sommes interpellés mondialement, alors il serait normal de lutter collectivement pour la paix de tous.

Que la paix soit avec vous!

mardi 1 septembre 2015

Vive l'éducation publique!

Chers lecteurs,

Il y a un an, j'écrivais un Éloge aux enseignants qui faisait état de ce que je pensais de la profession d'enseignant et que je vous invite à lire.

Ici, je vais m'exprimer sur l'importante que nous devons accorder au monde de l'éducation et sur la pente dangereuse qu'a prise le gouvernement de Philippe Couillard, puis sur la dérive éducationnelle périlleuse qui ne semble pas déranger le ministre de l'Éducation du Québec, François Blais.

Quand le départ d'Yves Bolduc a été célébré, car ce fut une célébration, une libération devant un individu qui n'avait visiblement aucune compétence pour diriger ce ministère, je me suis plu à croire que l'arrivée d'un homme issu du monde de l'éducation comme François Blais, vice-recteur de l'université Laval, allait apporté un souffle de compétence et d’aplomb à ce ministère névralgique et bien fragilisé avec son prédécesseur.

Qu'elle ne fut pas ma déception, devant un être aussi condescendant, machiavélique et calculateur qui ne fait que reprocher aux autres les effets pernicieux de ses coupures sauvages et qui n'a même pas le courage d'assumer les conséquences de ses mauvaises décisions! Un être abject qui poursuit l'oeuvre d'un benêt au même poste.

Quand je regarde aller les choses au gouvernement qui ne fait pas un nettoyage, mais bien une purge, pour remplacer la compétence par l'ignorance servile; quand je vois la déconfiture linguistique des ministres tant à l'oral qu'à l'écrit dont les journaux font état quotidiennement, je me dis que nous sommes devant une régression sans précédent qui frise l’annihilation du Québec.

Avant de faire la leçon aux parents, le ministre Blais devrait donner des cours particuliers de français à sa députation dont certains en ont un urgent besoin.

Je dénonce le financement des écoles privées à tour de bras au détriment du saccage des services aux élèves par manque de ressources financières dans les écoles publiques. François Blais dit que les commissions scolaires ont mal géré. Ont mal géré quoi? L'argent qu'on leur coupe? Comment les commissions scolaires peuvent-elles gérer l'argent que le ministère leur enlève? Il n'est pas très fort en logique ce ministre.

Je salue la solidarité des parents, enseignants et élèves qui se sont levés et soulevés pour dire au gouvernement: « il est fini le temps de l'aplaventrisme libéral et des coupures sauvages qui nous mènent à la déchéance collective.»

Nous avons un urgent besoin de nous tenir debout devant cette infamie et monter à nos enseignants que nous ne sommes pas derrière eux, mais avec eux, main dans la main pour lutter contre ce désir d'abrutissement collectif concocté par un gouvernement déconnecté des VRAIES AFFAIRES que sont nos jeunes et leur avenir.

jeudi 30 juillet 2015

En quoi l'élection du Bloc aiderait la cause

Bonjour amis souverainistes,

J'ai reçu hier un commentaire qui peut paraître anodin ou puéril pour certains tellement la réponse peut sembler à priori évidente, mais un regard au 2e degré peut s'avérer fort intéressant et fort instructif.

mentionne : «@lebrasdelavie Jamais compris et, ne comprends toujours pas en quoi l'élection de députés du #BlocQc fait avancer la cause souverainiste.»

On comprend de ce questionnement une logique qui s'impose à l'esprit : puisque la souveraineté du Québec doit se faire au Québec par des Québécois, il est naturel de considérer de ne mettre nos énergies souverainistes qu'au Québec et de ne pas éparpiller nos forces un peu partout, y inclus dans un autre parlement comme celui d’Ottawa.

Si on ne regarde pas plus loin, ce raisonnement semble tenir la route et convenir à certains qui défendent la souveraineté du Québec avec conviction et ferveur, à n'en point douter.

Pour démontrer les avantages contraires à cette thèse, je prendrai l'exemple d'un sport que tout le monde va saisir d'emblée, le hockey.

Disons que vous êtes propriétaire d'un club de hockey, que vous avez des as marqueurs et que votre équipe est reconnue comme redoutable par tous les adversaires. Cependant les adversaires ont le champ libre lorsqu'il s'agit d'entrer dans votre territoire parce que votre défensive est poreuse. Alors, qu'allez-vous faire? Recruter des défenseurs de qualité, certes, mais dans quel camp?

Vous voyez, il devient évident et assez clair que l'utilité du Bloc Québécois est de jouer le rôle de défenseurs étoiles et de laisser les attaquants du Québec faire leur part en offensive.

Maintenant se pose l'épineuse question pour les sociaux-démocrates qui seraient tentés de se laisser séduire par un NPD courtisan qui nous promet la solution à tous nos maux sauf le principal celui de réaliser la souveraineté, si tant est que ce soit la seule cause à laquelle nous devons porter notre considération ultime.

Déloger les conservateurs pour en mettre d'autres qui feraient pareil ou encore pire dans la même direction c'est-à-dire contre les intérêts du Québec. Il ne faut pas se leurrer et se fermer les yeux que ce soit le NPD, le PCC ou le PLC : LES TROIS SONT FÉDÉRALISTES!

Il faut se poser la question, si nous sommes d'abord et avant tout souverainistes, puis sociodémocrates par la suite : quel est le seul parti actuellement qui défendra exclusivement les seuls intérêts du Québec?

Si nous sommes des souverainistes mous par principe, mais davantage pour la sociale démocratie alors le questionnement est plus complexe et peut-être même déchirant pour certains.

La sociale démocratie dans le pays des autres est toujours mitigée. Quand nous serons pleinement souverains ce sera une avancée considérable pour tous ce que nous voudrons nous donner ou être.

Pour moi il ne fait aucun doute que c'est la souveraineté d'abord, la sociale-démocratie ensuite et les meilleurs atouts pour y parvenir, soit le #Bloc Québécois pour la partie défensive et le Parti Québécois pour la partie offensive, les deux remplis des mêmes bonnes gens qui croient à la force de l'effort concertée.

Ceux qui nous font miroiter l'éventuel pouvoir en votant pour le NPD se font berner par l'illusion d'avoir un parti fédéraliste qui va diriger la destinée de leurs aspirations souverainistes avec d'amères déceptions. Une belle trappe à rats. C'est comme ceux qui ont naïvement cru à la promesse du plein emploi avec les libéraux de Philippe Couillard quel bel exemple de tromperie déjà largement prouvé qui amène son lot de cruelle écoeurantite.

Rappelez-vous quand le Bloc Québécois était l'opposition officielle à Ottawa, ils ont fait plus pour le Québec qu'aucun parti fédéraliste ne fera jamais, promesses électorales ou pas.

L'idéal serait 60 députés du Bloc Québécois formant l'opposition officielle devant un gouvernement minoritaire de quelque parti que ce soit. Sont tellement tous pareils puisque fédéralistes, non?

Le seul rapport de force digne de ce nom est la capacité de parler haut et fort pour le Québec et sa souveraineté en tout temps et seul le Bloc Québécois est en mesure de le faire.

Nous ne voulons plus de place respectueuse, de société distincte, de nation unique, etc. Nous sommes un peuple et une nation qui est rendue à son émancipation complète et définitive qui s'appelle la souveraineté. Rien d'autre ne nous satisfera jamais. 

Quand un enfant est rendu adulte, il doit s'assumer. Sinon, il régresse, il se «tanguise». N'en serait-il pas de même pour un peuple?



























mardi 14 juillet 2015

Je me plais à rêver

Bonjour amis souverainistes,

Je me plais à rêver où nous en serions avec un gouvernement majoritaire du Parti Québécois depuis 1 an.

La question du respect de la primauté du français partout au Québec ne serait plus une question à débattre et à revendiquer, mais à simplement appliquer dans son intégralité.

Le soutien et la promotion de la culture québécoise serait aussi en pleine expansion et fleurissante.

L'éducation serait à l'honneur avec la continuité dans la recherche et le développement, dans la lutte au décrochage et dans la prise en charge des clientèles les plus vulnérables avec les meilleurs services possible pour faire un Québec plus instruit et mieux outillé pour apporter au monde entier notre savoir.

La reconnaissance de la laïcité et de la neutralité religieuse partout au Québec. À visage découvert, pour tous, sans exception.

Le contrôle sur l'immigration sur notre territoire, qui peut y entrer, y demeurer et qui doit en sortir.

L'application intégrale du concept : "payer sa juste part" pour tous, les entreprises, les banques, les pharmaceutiques, les cliniques privées, bref une équité à faire pâlir la gogauche et à faire déféquer la droite.

La génération de revenus par la création d'emplois dans les domaines de pointe en se collant sur les besoins du marché.

La gestion du système de santé, non plus orientée MÉDECIN, mais PATIENT pour faire changement. Abolir le corporatisme médical sectaire en fusionnant les deux corporations en une seule. Fini les guerres intestines qui ne donnent que de la merde.

La revitalisation des régions en créant des spécificités propres à chacune des régions du Québec, que ce soit au niveau touristique, agricole, minier, éducationnel, ou autres.

Quand on se réveille et qu'on commence à constater les dégâts d'une absence de politique du mieux-être promue par les libertariens libéraux qui laissent tout aller à la dérive et qui ne se contente que de sabrer dans tout ce qui bouge sous des prétextes fallacieux d'améliorer la situation.

Quand on brise ce qui va bien comment l’améliore-t-on?

Ce qui est plus pernicieux encore est cet entêtement crasse à maintenir le cap sur rien d'autre que l'austérité contre le peuple et les coupures de ses services qu'il a chèrement payés avec ses impôts. Pendant ce temps, l'élite des mieux nantis du 1% sabre le champagne en rigolant de nos déboires collectifs.

On regarde la Grèce prise avec l'austérité européenne où les banques assoiffées de sang ou d'argent sont prêtes à mettre un pays et son peuple en faillite. N'est-ce pas l'idée de Philippe Couillard après tout? Où est la différence?

Hydro-Québec nous saigne également sans retenue ni ménagement et vend à perte ses actifs, allez comprendre!!!

Nous sommes pris dans un cauchemar libéral qui nous fait amèrement regretter la belle époque du Parti Québécois, imparfait certes, mais tellement meilleur pour le bien de tout le peuple.

vendredi 10 juillet 2015

Ce qui m'indispose Monsieur Sirois

Bonjour amis souverainistes,

On apprend qu'un jeune adulte enrôlé au djihadisme en Irak serait mort. C'est bien triste pour le jeune homme et pour sa famille qui vit au Québec, mais à part en être désolé pour eux, rien de plus à dire.

Puis vient sur Facebook un échange de commentaires haineux qui m'indisposent et qui m'interpellent à réagir contre puisque je suis un pacifiste.

Bien oui, je suis un pacifiste! Un souverainiste pacifiste qui se tient debout, qui défendra toujours ses croyances avec courage et ténacité, mais sans hargne vindicative ni haine maladive.

Un souverainiste pacifiste et humaniste qui ne se réjouira jamais de la mort de quelqu'un, même un ennemi ou un adversaire à ses croyances ou à ses opinions politiques ou religieuses.

Quand nous voyons des actes de barbarie commis par l'EI qui décapitent des otages, nous sommes répugnés et à raison cela nous lève le cœur. Nous avons toute la légitimité de nous indigner et de dénoncer ces actes de barbarie.

Quand certains se réjouissent de la mort d'un djihadiste, posez-vous la question: en quoi sont-ils différents des barbares que vous dénoncez?

Si vous êtes comme moi un artisan de paix, alors est-ce que vos propos reflètent toujours votre mission? Certains sont pour la justice, mais manquent profondément de justesse dans leurs propos.

Les médias sociaux ont une immense faiblesse, celle de dire n'importe quoi sans trop y réfléchir avant, ce qui provoque des dérapages avec des conséquences déplorables.

Voici un exemple, uniquement pour la pédagogie de mon propos et ne vise nullement à porter atteinte à son auteur pour qui j'ai un profond respect.

  • Sylvain Daigle Je peux pas croire que des gens qui vont pleurer parce que leur chien est mort, soient aussi insensibles devant la mort d'un jeune qui vivait au Québec, il y a peu de temps. Vraiment vous vous sentez bien avec vos propos? Pas moi!
    • Robert Bob Sirois Le fait de mourir ne rend pas une personne bonne, il était majeur et vacciné. jE NE ME SUIS PAS MOQUÉ DU JEUNE HOMME, MAIS VOUS MONSIEUR QUI ÊTES SANS DOUTE un inclusif , anti-charte, en êtes en partie responsable.
    • Sylvain Daigle Robert, me prêter des intentions qui ne sont pas miennes ne réglera rien, je n'ai pas à justifier mes positions pour vous démontrer que vous êtes dans l'erreur, cependant les affirmations gratuites non vérifiées valent bien peu de choses à mes yeux et démontrent seulement votre limitation et vos croyances erronées.
    • Robert Bob Sirois C'EST VOTRE OPINION, même votre position concernant ce jeune homme. Le jour qu'un de ces fous Islamistes tuera un membre de votre famille, on s'en reparlera. Fin de ce mauvais film.
Lancer des accusations sans vérifier au préalable, si ces accusations sont fondées ou vérifiées mène toujours à un cul-de-sac.

Il vaut toujours mieux poser des questions de clarification ce qui évite de se mettre les pieds dans les plats.

Beaucoup de paroles lancées, souvent à chaud, seraient moins attrayantes, relues à froid, une semaine ou deux plus tard.

Voilà, Monsieur Sirois, ce qui m’indispose.



mercredi 10 juin 2015

Les erreurs en politique

Bonjour amis souverainistes,

Vous avez sans doute observé comme moi, à plusieurs reprises des erreurs de jugement ou des erreurs de parcours ici et là en politique, cependant certaines de ces erreurs méritent que l'on s'y attarde un peu.

Les erreurs qui font grandir

Le Parti Québécois suite à sa défaite électorale du 7 avril 2014 a pris acte avec courage et très grande dignité de ses erreurs de stratégie, de positionnement concernant la souveraineté et de son manque de leadership durant la campagne électorale que les libéraux ont allégrement menée du début à la fin.

Certains diront à tort que le poing en l'air de Pierre Karl Péladeau était une erreur. Je ne le crois pas, car il a servi de point de bascule, chez les péquistes et dans la population. Une belle remise à l'ordre du jour de la souveraineté qui était enfouie et bien empoussiéré dans des vœux pieux et des slogans creux évoqués seulement auprès des militants lors des rassemblements péquistes, genre : on veut un pays!

L'avènement d'un chef résolument souverainiste qui est là, non pas pour le pouvoir (comme certains libéraux) mais pour une cause: réaliser l’œuvre inachevée de Jacques Parizeau, la souveraineté du Québec.

L'aveu troublant de vérité de Jean-Martin Aussant qui parle des exils et qui reconnait son erreur avec une belle humilité digne de tous les pardons. Que les souverainistes qui n'ont jamais commis d'erreur le lapident! Il appelle non seulement à son retour avec le Parti Québécois, ce que nous souhaitons, mais aussi l'unification de tous les souverainistes en une seule force commune.

Est-ce que la création d'Option Nationale a été une erreur? Je ne le crois pas. Avec un recul sur les faits qui ont abouti à sa création, cela répondait à la nécessité de son existence, car la place était vide pour soutenir la souveraineté au Québec, du moins dans le discours. Le Parti Québécois en était le principal responsable, comme nous le savons tous.

Est-ce que, dans les circonstances actuelles, l'existence d'option Nationale sert encore la cause de la souveraineté du Québec? Je crois que non. Hormis diviser le vote, les énergies et les souverainistes, Option Nationale ne sert plus à rien et il doit se dissoudre. Il a été utile au réveil, maintenant regroupons-nous ensemble dans une seule famille.

La défaite du Bloc Québécois en 2011 a été une erreur monumentale, mais une prise de conscience salutaire qui a permis aux souverainistes de cesser de prendre les électeurs pour acquis. (Je me demande si le Parti Québécois n'est pas tombé dans le même panneau.)

La démission précipitée de Gilles Duceppe le 6 mai 2011 s'est faite sur un coup de tête qu'il a sans doute par la suite regretté. Le Bloc a été laissé à lui-même et plusieurs croyaient que s'en était fini. Cependant certains irréductibles ont tenu le fort à bout de convictions profondes et ont su attendre l'arrivée d'un chef charismatique. Après le passage en douceur de Daniel Paillé qui a dû quitter pour des raisons de santé, le Bloc Québécois avec Mario Beaulieu a eu un traitement-choc. Fini le sommeil paisible à la Chambre des communes. Était-ce trop, était-ce mal, qui sait? La turbulence permet de raffermir les vrais et de faire fuir les lâches.

Le retour du chef prodigue Gilles Duceppe est sans doute digne de mention. Ceux qui auraient la tentation de condamner ce geste avec véhémence devraient se souvenir de Jacques Parizeau et de Pauline Marois qui tous deux partirent pour revenir encore plus fort et faire avancer significativement notre cause.

Les erreurs qui font mal

La politique d'austérité (fausse rigueur budgétaire, car les petits amis du régime Couillard ne sont nullement touchés, les médecins par exemple) fait mal très mal au Québec tout entier, car la richesse collective et sociale est grandement fragilisée et mettre des décennies à se reconstruire sur les ruines libérales.

Tous les pays qui ont opté pour l'austérité et la rigueur ont admis par la suite s'être trompés. Alors la compétence élémentaire serait de tenir compte de l'erreur reconnue des autres avant de bêtement la répéter soi-même, sinon c'est du crétinisme.

Les iniquités ou mieux dit le favoritisme du gouvernement qui s'acharne sur le pauvre monde au profit des mieux nantis sans aucun remord, ça frise la démence et provoque à raison la grogne.

Les improvisations néolibérales à courte vue font aussi du tort, car les conséquences sont plus désastreuses qui la situation qu'ils veulent corriger. Empirer la situation n'est jamais une bonne chose.

La décalcomanie de la Coalition Avenir Québec avec le Parti libéral leur a coûté un recul devant l'électorat. Je comprends les électeurs qui se disaient, sans doute: pourquoi voter pour une copie du gouvernement alors qu'on peut voter pour l'original? À trop être comme le gouvernement libéral, la CAQ n'a plus d'identité propre.

La CAQ est-elle fédéraliste ou souverainiste? L'erreur de s'assoir entre deux chaises en prétendant l'équilibre de leurs positions leur permettra seulement de tomber entre les deux un moment donné.

Une des choses qui m'horripile le plus dans la vie est le double langage. Québec Solidaire en est la représentation parfaite. Aucune direction claire. Un chef ou deux chefs? Souverainiste ou fédéraliste? Selon le public cible, le discours change constamment. Une dit ceci, l'autre dit le contraire. Ce parti veut de la richesse pour la classe moyenne, mais veut appauvrir les riches. Branchez-vous! À tourner en rond dans votre caca, vous n'avancerez nulle part. D'ailleurs de moins en moins de gens vous suivent.

Les tergiversations de QS rendent service à qui? Au Parti libéral qui idéologiquement devrait être votre ennemi, alors que dans les faits, vous en êtes son meilleur allié. Bande d'hypocrites ou d’inconscients.

Je nous souhaite que les quelques ajustements dans le camp souverainiste produisent des fruits que nous goûterons bientôt en mémoire de celui que Jean-Martin Aussant appelait affectueusement le convaincu-en-chef!







lundi 1 juin 2015

Amalgame vous dites?

Chers amis souverainistes,

Le gouvernement du Québec est très frileux lorsqu'il s'agit de sa réputation, mais qu'en est-il de respecter la réputation des autres? Dès que quelqu'un exprime un lien entre Philippe Couillard et Arthur Porter, ils crient aux amalgames et dénoncent ces agissements comme étant injustes et irrespectueux des individus. Quand on démontre a+b que les liens ont bel et bien existé alors leur colère monte et ils deviennent revanchards et teigneux.

La compagnie Amorfix Life Sciences, dont Philippe Couillard était le président du conseil d'administration, se retrouve mêlée à une fraude boursière avec un certain ami Hans Peter Black. Encore là aux dires de Couillard il ne faut pas faire d'amalgames. Ce ne sont pas des amalgames, ce sont des faits corroborés.

Un des principaux problèmes des libéraux en est un de sémantique. Le sens des mots qui change selon que ce soit envers eux ou envers les autres. Un amalgame selon le dictionnaire c'est de faire un mélange disparate de choses ou de personnes très différentes, un regroupement abusif de diverses tendances politiques ou sociales en vue de les discréditer. Exemples: musulman et terroriste; carré rouge et intimidation; libéraux et économie.

Cependant, un fait corroboré est de dire que Jean-Marc Fournier travaillait chez SNC-Lavalin durant les fraudes en Libye. Autre fait: Philippe Couillard était associé d'Arthur Porter. Autre fait: Philippe Couillard était président d'Amorfix Life Sciences avec Hans Peter Black.

De dire qu'actuellement Pierre Karl Péladeau est le dirigeant de Québécor, c'est faux. Il est député de Saint-Jérôme et chef de l'opposition officielle. Le dirigeant de Québécor est Pierre Dion tel qu'il est démontré par Jean-Marc Fournier dans la lettre qu'il a reçu.

C'est un amalgame d'associer les décisions politiques de Pierre Karl Péladeau avec une compagnie dont il n'est plus le dirigeant en titre. Il faudrait de la rigueur à ce propos au gouvernement pour qu'il devienne un tant soit peu crédible.

Quand une question est posée sur les taux de frais de retard chez Hydro-Québec et que le ministre Pierre Arcand répond pour cacher sa honte sur les frais de retard d'une compagnie comme Vidéotron juste pour éviter de répondre à la question, c'est du mépris intellectuel de bas étage.

De quoi ont-ils peur?

Leur arrogance n'a d'égal que le mépris qu'ils expriment avec véhémence envers tout ce qui touche de près ou de loin au chef de l'opposition officielle ou à ses avoirs.

Tout le monde sait que Pierre Karl Péladeau est actionnaire majoritaire de Québécor, mais que savons-nous des avoirs dans les cliniques médicales, dans les firmes d'ingénieurs, dans les compagnies d'informatique de certains ministres? La zone obscure est-elle si en péril? Première peur.

La tentative désespérée de Jean-Marc Fournier d'influencer le vote des militants du Parti Québécois contre Pierre Karl Péladeau démontrait sans aucun doute leur plus grande crainte de voir celui qui peut et qui va les battre aux prochaines élections. Deuxième peur.

La commission parlementaire sur mesure pour tenter de nuire au seul député de Saint-Jérôme est une bombe à retardement, mais pour qui? Si cette commission tente hypocritement d'éloigner l'influence des médias dans l'arène politique, qui est plus à risque Québécor ou Gesca?

  1. Nous savons tous le certain pouvoir médiatique de Québécor: TVA, LCN, le Journal de Montréal, le Journal de Québec et les autres.
  2. Qu'en est-il de Gesca? La Presse, Le Soleil, Le Droit, La Tribune, Le Nouvelliste, Le Quotidien, La Voix de l'Est et j'en passe. D'ailleurs, le bon libéral Martin Cauchon s'est fait financer par Gesca pour acquérir 6 quotidiens régionaux. Si c'est bon pour Québécor les amalgames, on peut aussi en faire pour Gesca qui finançant l'entreprise de Cauchon aura donc la main mise encore sur le contenu éditorial, n'est-ce pas? 
  3. Que dire de Radio-Canada qui sent le besoin de s'incruster encore plus dans notre territoire en rajoutant ICI à son nom, faut le faire! Radio-Canada n'a jamais été ici pour nous, mais bien ici pour eux. Ces fédéralistes qui croient que le Québec leur appartient! Détrompez-vous. Le Québec appartient aux Québécois et non aux Canadiens.

Devant ces 3 groupes d'intérêts, comment les Québécois sont-ils servis? Sous quel angle sont-ils informés? Sans être un grand devin, nous constatons aisément que le point de vue libéral et fédéraliste est généreusement publicisé alors que le point de vue souverainiste très faiblement saupoudré. Exception faite pour répéter ad nauseam que Pierre Karl Péladeau est actionnaire majoritaire de Québécor, rien de vraiment neuf sous le soleil concernant les avancés en faveur de la souveraineté du Québec.

Les libéraux s'évertuent à nous faire croire que Québécor est un danger pour l'équilibre et la stabilité médiatique, alors que la plupart des journaleux, chroniqueux et analystes payés par Québécor ou ses filiales sont constamment à pourfendre la souveraineté sous toutes ses coutures et à chaque occasion. C'est un mystère comme la Caramilk. Troisième fausse peur.

Les libéraux sont pris dans leur delirium tremens à la Elvis Gratton qu'ils voient des séparatissssses partout et en tout. Ils doivent souffrir et sont bien à plaindre.

Devant cette absurde et ridicule situation qui va de mal en pis, leur crainte ils la forgent et lui donne du pouvoir de plus en plus grand. Vous savez ce à quoi on pense à longueur de journée doit devenir réalité. Or ces libéraux obsédés contre la souveraineté en font la promotion en la combattant.

Vers qui ira la sympathie du peuple québécois quand ils en auront marre des inepties libérales à la con? Ils se tourneront vers le seul parti qui travaille pour le mieux-être de tous les Québécois. Quatrième peur bien fondée.

Tout ceci nous amène devant un constat bien senti et irréversible n'en déplaise aux frileux fédéralistes: le Québec est dans son dernier droit vers sa souveraineté et rien ni personne ne pourra l'empêcher. Les embûches semées sur notre parcours par nos adversaires serviront de prétextes additionnels et raffermiront notre détermination à les combattre pour la victoire finale, le Pays du Québec.

vendredi 20 mars 2015

Ne pas s'excuser de dire la vérité

Bonjour amis souverainistes,

Bien des Québécois dorment au gaz et se bercent d'illusions en voulant croire uniquement ce qui colle à leur vision erronée pour se donner bonne conscience.

C'est aberrant et navrant de constater que ces endormis gobent les inepties libérales à tour de bras avec désinvolture et réagissent comme des poules pas de tête sur des propos véridiques prononcés par un candidat à la chefferie du Parti Québécois.

On comprend pourquoi ça va de plus en plus mal au Québec, ces ignares ont élu un gouvernement libéral qui est en train de saborder et de détruire la société québécoise avec leurs bénédictions.

Quand on entend François Legault se prenant pour le ministre de l'Immigration en lieu et place de Kathleen Weil (qui ne fait pas grand-chose à ce poste depuis un an) nous annoncer des mesures bien plus arbitraires envers les immigrés que les propos de Pierre-Karl Péladeau et que cela ne semble pas déranger personne. N'y a-t-il pas un méchant problème de société au Québec?

Pendant ce temps, Gaétan Barrette charcute à la tronçonneuse tout ce qui ne correspond pas à sa vision de la santé au Québec. Juste à le regarder, on comprend qu'il fait fausse route dès le départ.   Ce matamore est en train de décrisser un système pour servir uniquement son gros égo. Dire qu'on trouvait Rambo Gauthier inacceptable, pourtant Gaétan Barrette est du même calibre avec autant de diplomatie.

Pierre Moreau applique de manière unilatérale le démantèlement des CRÉ sans que la loi l'y autorisant soit adoptée. Cela s'appelle un outrage au parlement reconnu par le président de l'Assemblée nationale du Québec. Ce n'est pas rien. Mais les libéraux  jappent sur les propos remplis de vérité concernant les lacunes de l'immigration canadienne pour faire diversion et faire oublier leur très grande faute et leur despotisme.

L'homme qui fait peur et qui fait trembler les pleutres provincialistes dépendantistes libéraux et qu'il faut démoniser à tout prix aux yeux de la population d'endormies du Québec, qui est-ce d'après vous?

Pierre-Karl Péladeau fait trembler les rocheuses juste pas son respire, il tétanise les fédérastes qui voient en lui la fin du Canada. On veut le déposséder de ses avoirs patrimoniaux. Question quels sont les avoirs patrimoniaux dont les libéraux et les caquistes se sont départis depuis qu'ils sont en politique? On veut des preuves.

On ne doit pas s'excuser de dire la vérité, mais juste prendre le temps de l'expliquer davantage.

Par contre les nombreux faux pas des libéraux mériteraient de belles excuses en bonne et due forme.

La souveraineté et l'immigration

Bonjour amis souverainistes,

J'ai passé la journée loin de mon ordinateur et en révisant ce qui s'est passé sur Twitter en ce jour, je sens la colère monter en moi devant tant de crétinisme et d'absurdité exprimés par n'importe quel ti-coune qui se prétend expert sur le sens des propos de Pierre-Karl Péladeau. Or il faut avoir un bon bagage de culture et d'histoire pour saisir la profondeur de son cri d'alarme.

Que ceux qui n'étaient même pas en âge de comprendre les propos vitrioliques, mais remplis de vérité prononcés le 30 octobre 1995 au soir de la défaite référendaire par Jacques Parizeau se taisent et écoutent ceux qui l'ont vécu. Ce serait déjà une salutaire leçon d'humilité.

J'ai travaillé à ce référendum dans un comté multiethnique par excellence, celui de Chomedey. Nous avions fait une campagne dure, très dure mais honnête, avec toute la rigueur que la loi électorale nous permettait de faire.

1- Commission de révision
J'ai travaillé comme commissaire à la révision de la liste électorale et comme commissaire à la révision spéciale de la liste électorale. Lors des audiences de ces deux commissions dont je présidais les séances, nous avons constaté un nombre effarant de nouveaux citoyens qui arrivaient pour se faire inscrire sur la liste électorale avec leur certificat de citoyenneté canadienne avec l'encre pas encore sèche. Nous avons appliqué de façon stricte les règles électorales qui exigeaient entre autres une preuve documentaire de l'adresse de résidence. Voyant cela le directeur de scrutin de l'époque en bon libéral qu'il était avait mandaté un de ses adjoints pour surveiller méticuleusement le travail de ces commissions, alors la pression était très élevée et la tension était à son comble. 9 jours consécutifs à 12 heures par jour, nous étions exténués, mais la cause en valait l'effort.

Alors de nous traiter de xénophobes, de racistes, d'anti-ceci ou d'anti-cela, c'est de la dérive mentale qui frise la malhonnêteté intellectuelle. Les faits sont simples. Nous avons fait notre travail à ces commissions pour RESPECTER la loi sur la consultation populaire et permettre à tous ceux et celles peu importe leurs origines d'être inscrits sur la liste et d'EMPÊCHER les fraudeurs qui n'y avaient pas droit d'y être, ainsi de préserver la démocratie et la légitimité de ce référendum.

Comment voulez-vous que le référendum soit juste pour les deux options quand un camp opposé au référendum envoie massivement des nouveaux citoyens depuis 24-48 heures aller s'inscrire sans même avoir de lieu de résidence à prouver. C'est cela la fraude référendaire.

Alors quand Jacques Parizeau a déclaré que le référendum a été battu par deux choses: l'argent et des votes ethniques, il avait crissement raison. J'aimerais insister sur les mots employés: l'argent (celui du fédéral qui n'a pas respecté les limites fixées pour chaque camp dans leur pouvoir de dépenser) et des votes ethniques (et non LES votes ethniques comme se plaisent à affirmer les fédérastes qui veulent faire dire autre chose à Jacques Parizeau que ce qu'il a dit.)

2- Jour du scrutin
J'ai travaillé comme scrutateur ce 30 octobre et nous avions eu des consignes très claires de respecter la loi sur la consultation populaire dans son intégralité ce que nous fîmes.

Lors du dépouillement des bulletins de vote, tous ceux qui ne respectaient pas les 4 signes permis par la Loi étaient rejetés sans autre considération.

D'ailleurs, cela a valu à 29 scrutateurs d'être poursuivis par le DGE en Cour provinciale, en Cour supérieure et en Cour d'appel. Dans toutes ses poursuites, le DGE a perdu sur toute la ligne parce que nous avions respecté intégralement la Loi sans aucun favoritisme. Au grand désespoir du député libéral de Chomedey de l'époque, un certain Thomas Mulcair!

3- L'immigration
Lorsque les règles sur l'immigration sont dictées par un autre pays, qu'ils sont financés par un autre pays qui exerce un chantage aussi simple que de faire prêter serment à la Reine du Canada pour obtenir la citoyenneté et en anglais de surcroit, alors faut-il s'étonner que les immigrants soient tentés de se rallier à celui qui dicte les règles. Obédience oblige.

Écoutez bien ceci: ce que Pierre-Karl Péladeau a dit n'est que le pâle reflet de ce que je vous ai démontré ici. Alors ceux qui font de la démagogie politique avec cela, relisez mon texte jusqu'à ce que vous le compreniez à fond et cessez de dire n'importe quoi!

Ceux qui me déçoivent ne sont pas tant les Philippe Couillard ou Françoise David  ou François Legault, car nous savons à quelle enseigne ils logent, mais ce sont les pseudo-souverainistes qui ne saisissent même pas cet élément factuel aussi vital.

4- Pour terminer
Nous avons de l'éducation à faire et d'abord dans nos rangs, les ignorants sont nombreux delà la confusion et le déchirement entre nous. Le Québec ne sera pas plus grand que ceux qui l'habitent et bientôt il ne sera plus au rythme où le fédéral se sert de l'immigration pour nous multiculturaliser puis nous assimiler. Peu connaissant en histoire du Canada, certains ont oublié la conquête britannique sur les Français de l'époque et les moyens qu'ils ont pris pour y arriver.

Ne jouons pas le jeu des candidats qui pour s'attirer quelques votes iront dans les attaques quasi personnelles et laissons-leur cette tâche disgracieuse. Contentons-nous de comprendre plus loin que leurs mots et servons-nous-en pour promouvoir ce que nous voulons comme Québec pour nos enfants.


dimanche 8 mars 2015

La nécessaire souveraineté

Bonjour amis souverainistes,

Je réfléchissais à comment faire pour que la souveraineté du Québec passe majoritairement dans la mentalité et dans le coeur des Québécois et se traduise dans notre réalité en devenant un pays de plein droit.

J'écoute et observe attentivement les propositions des candidats à la chefferie du seul parti politique qui peut réaliser la souveraineté et je me dis qu'il manque quelque chose de fondamental.

Depuis que le Parti Québécois existe, il s'est formé d'innombrables structures et comités sur différents sujets, mais aucun comité permanent pour veiller à peaufiner les détails en vue de la réalisation de son objectif premier et de sa raison d'être: faire du Québec un pays! Il me semble que c'est une grave lacune qu'il devrait dans les plus brefs délais régler pour qu'il puisse se structurer avec le sérieux que cela requiert sur tous les aspects de la préparation et de la réalisation de la souveraineté du Québec.

Il n'appartient pas qu'au chef de dicter les moyens et les balises sur cet objectif qui appartient essentiellement à tous les membres du Parti. C'est un enjeu fondamental et il doit être l'oeuvre du Parti et non de quelques chefs au fil du temps.

Pour les souverainistes, cela peut sembler une évidence de réaliser la souveraineté; pour les fédéralistes, cela frise l'hérésie, cependant qu'ont-ils de mieux à nous offrir hormis le statu quo débilitant et sclérosant qui nuit toujours au développement de notre plein potentiel?

Je crois que nous aurions avantage à colliger tout ce qui se rapporte à la réalité des bienfaits sur la souveraineté et ainsi nous doter d'outils pour en faire la promotion en tout temps, peu importe que nous soyons au pouvoir ou dans l'opposition, que nous soyons avec un chef ou dans une course à la chefferie.

Les Québécois ne savent pas ce qu'ils ne savent pas sur les bienfaits de la souveraineté et il est donc parfaitement légitime qu'ils s'y rebutent facilement.

Le spectre référendaire n'aura plus de prise sur les gens bien informés des bienfaits sur la souveraineté. C'est la responsabilité du Parti Québécois d'en faire une affaire prioritaire et une promotion constante. Quoi qu'en disent les médias fédérastes et les partis politiques hostiles à cette option, ils auront à nous convaincre de mieux et ne pourront plus que brandir le mot référendum sans contenu comme ils s'acharnent à le faire encore et encore.

Pour désamorcer une peur, il faut un contrepoids de taille et pas juste quelques phrases avec quelques idées sans plus. Faire un livre complet sur le sujet, des vidéos historiques, des webinaires, des interviews, des diaporamas, etc.

Une belle occasion de donner à cette noble cause toutes les justifications de la faire le plus vite possible.

La campagne référendaire doit être continue, pas de début dans x temps et une seule date de fin: quand elle sera réalisée!

Nous avons plein de ressources humaines au Québec pour nourrir cette ambition légitime à tout peuple qui se respecte, qui est libre du joug de la domination d'un autre peuple qui l'a asservi par le passé.

Gens du pays c'est votre tour de vous lever debout pour celui-ci!

mercredi 28 janvier 2015

Où est passé Charlie?


Sous-titre: J'ai mon bip de voyage!

Salut les souverainistes,

Vous vous souvenez, il y a quelque temps j'avais écrit un texte pour me défouler (le 11 juillet) sur la piètre contre-performance du Parti libéral qui se perpétue encore hélas!

À présent, je vais en remettre une couche sur ce que je pense des médias au Québec et des occasions ratées du Parti Québécois?

En ce 28 janvier, il y a eu un débat dans le cadre de la Semaine de la souveraineté 2015 organisée par UdM (Université de Montréal) qui regroupait les 5 candidats de la course à la chefferie du Parti Québécois. C'est bien correct d'inviter des souverainistes à débattre de souveraineté, non? La salle est comble, même la technologie permet à Pierre-Karl Péladeau d'être présent avec eux.

C'est un événement important pour la vie démocratique d'un parti de voir 5 de ses leaders prendre la parole sur un sujet qui est l'option fondamentale de son programme et sa raison d'être ultime, sinon il ne vaut pas mieux que les autres partis politiques du Québec.

Je me suis dit (pauvre naïf que je suis) que le débat va être diffusé par le Parti Québécois puisque cela m'apparait comme une magnifique occasion d'entendre des souverainistes parler de souveraineté.
Quelle plus belle opportunité de visibilité en faveur de leur option que celle-là.

La drôlerie de la chose: pour voir le débat, il faut aller chercher sur le site The Montreal Gazette!!! Y a-t-il un problème de cohérence et de visibilité au Parti Québécois?

Les merdias francophones du Québec ne diffusent pas ces choses, car leurs désinformations fédéralistes systématiques les en empêchent. En bons esclaves soumis qu'ils sont, ils obéissent. Donne la patte!

Mais de voir que la diffusion, donc la promotion, d'un événement portant sur la souveraineté soit offerte uniquement par un média anglophone, ce qui ne semble pas déranger personne me flabbergaste au plus haut point!

Tout le monde semble trouver cela normal, pourtant il y avait des gens qui étaient abasourdis devant la déconfiture du Parti Québécois le 7 avril 2014 et qui ne comprenaient pas pourquoi. Apparemment ils sont encore dans la brume la plus opaque totale.

Les élections du 7 avril 2014 ont été perdues par le Parti Québécois parce qu'ils n'ont pas assez fait la promotion de ce qui, en principe, doit les faire vivre: "la Souveraineté du Québec."

S'il vous plait, cessez de nous farcir les oreilles de votre mensonge: il ne faut pas en parler, car les gens ne sont pas prêts. Bullshit! Les gens n’en veulent pas parce que personne ne leur donne les raisons d'en vouloir. Si je ne te parle pas de mon projet de pays, pourquoi soudainement, par magie, voudrais-tu le faire avec moi? C'est de la bêtise et de l'ignorance de politique, cours de débutant léger avec facultés affaiblies.

J'ai écrit sur twitter mes idées à chaud à ce sujet et me suis fait rabrouer par certains que c'était comme ça et qu'on n'y pouvait rien! Non, c'est absolument faux! C'est avec des mentalités comme celle-là qu'on creuse notre défaite et qu'on en pleure sans comprendre pourquoi.

La campagne à la chefferie débute le 4 février.

Ouin pis? Est-ce une raison pour s'empêcher de promouvoir la souveraineté, de la diffuser de la promotionner? Y a-t-il quelque chose que je n’ai pas compris dans ce système du "politically incorrect." Il ne faut pas en parler avant telle date? C'est quoi cette game de marde?

Je parlerai de souveraineté quand je voudrai avec qui je voudrai et n'est pas né celui qui réussira à m'en empêcher. S'il y a des règles à la con qui empêchent le Parti Québécois de parler, de diffuser ou de promouvoir son option qui est sensée, être la souveraineté (aux dernières nouvelles), elles sont ridicules et doivent être changées sur le champ! Ce sont sans doute les fins stratèges du Parti qui ont édicté ces règles, vous savez les mêmes qui ont fait perdre les dernières élections.

Vous voulez faire la souveraineté dans 20 ans, vous avez la recette, ne lâchez pas! Mais si vous voulez raccourcir l'échéancier, il serait peut-être temps de commencer à  considérer l'éventualité d'en PARLER tout le temps et d'en faire la promotion en continu!

Et les médias dans tout cela?

On s'en câlisse, comme la loi 78 du Parti libéral en 2012. Il existe Internet vous savez, YouTube et ses vidéos qui créent lorsque bien fait des promotions virales plus puissantes qu'aucun média. Il faut seulement avoir la volonté de s'en servir en continu.

Pis les petits vieux qui ne jurent que par LCN ou RDI, on s'en fout. Ils ne voteront pas pour la souveraineté de toute façon, alors soyez créatif et allez chercher les nouvelles générations branchées et qui seront le levier permettant l’avènement de la souveraineté. Me semble que ça ne devrait pas être trop difficile à saisir.

Où est passé Charlie?

Le 7 janvier dernier, la liberté d'expression était sauvagement attaquée, faisant se lever tous ceux qui voulaient la défendre à travers le monde. Qu'en est-il de ceux et celles qui sont prêts à se lever pour défendre, promouvoir et faire la souveraineté? Où sont-ils?

J'ai hâte de voir un Parti souverainiste dans l'action concrète de la promotion de la souveraineté pas juste dans le pétage de gueule lors des congrès, une fois au 4 ans et rien après.

On demande à Philippe Couillard de se tenir debout concernant la montée de l'intégrisme islamique au Québec, il faudrait peut-être montrer l'exemple en se tenant debout sur la souveraineté à chaque instant de notre vie!

Il sera fait selon votre action en continu et non pas lors de 35 jours au 4 ans.

La page sur l'indépendance du Parti Québécois est à l'image de leurs actions pas très récentes. Ça m'amène un drôle de questionnement, est-ce que tous les gens de la permanence nationale et tous les employés du Parti Québécois croient et travaille de manière dédiée pour la réalisation de la souveraineté? Imaginez-les tous en campagne pour réaliser la souveraineté, cela changerait la donne.

Les médias leur courraient après pour s'arracher des entrevues. Finalement, je comprends presque les médias de ne pas s'en occuper, puisque les promoteurs dorment au gaz ben dur!