vendredi 27 juin 2014

essai sur les Méprisables


Bonjour, 
Je suis dans la création littéraire avec ce que je vous ai partagé, il y a quelques jours et j'aimerais avoir vos suggestions pour ajouter quelques points que vous considéreriez pertinents et qui semblent manquer à mon œuvre en cours d'écriture. Il est encore temps de me faire part de vos commentaires ou suggestions. Envoyé les suggestions à pourlasouverainete@gmail.com. Un grand merci!

Les
MÉPRISABLES
Par
Sylvain Daigle
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Table des matières
 
1.       Mise en contexte. 4
6.       La police politique. 14

jeudi 26 juin 2014

Les mensonges fédéralistes

Bonjour amis fédéralistes et futurs souverainistes,

Je vous défie de lire ce blogue et de me dire sincèrement après si vous êtes encore fiers d'être fédéralistes.

J'écoutais hier les bonnes paroles mensongères de votre premier ministre Harper qui avançait tellement de faussetés que je dois en avoir oublié quelques-unes.

Je vous en offre un florilège en vrac:
  1. Harper s'attribue le mérite de la victoire libérale du 7 avril dernier. Je ne savais pas qu'il était un libéral, qu'il habitait au Québec et qu'il avait voté au Québec le 7 avril, car selon moi les seuls qui peuvent s'attribuer cette victoire ce sont des électeurs. Voici comment pense un «looser» : si ma cause gagne c'est grâce à moi, si ma cause subit un échec c'est de votre faute.
  2. Harper répète comme un mantra que les Québécois ne veulent pas entendre parler de la souveraineté, de référendum et de constitution, alors ma première question : qui nous remet le sujet constamment sur le tapis? 
    1. Pendant les élections de 2014 qui nous a constamment martelé le message négatif pas de référendum, pas de référendum, pas de... Couillard en voulait tellement pas qu'il en parlait constamment. Si je vous dis ne penser pas à un éléphant rose, à quoi pensez-vous?
    2. Pas de référendum pour consulter démocratiquement les Québécois sur ce qu'ils désirent pour leur avenir collectif, ça, c'est mal! Mais les faire rentrer de force dans la constitution canadienne sans leur demander leur accord, sans les consulter, ça, c'est démocratique?
    3. Si la souveraineté est agonisante comme le prétendent les fédérastes, alors pourquoi en parlent-ils autant? Serait-ce pour tenter de se convaincre entre eux que cela n'existe plus, comme de la pensée magique, de la poudre de perlimpinpin? 
    4. Leur propagande anti-souveraineté est stérile. Petite nouvelle pour eux autres, plus ils en parleront négativement ou non, plus cela donnera force et vie à cette idée. Rappelez-vous mon éléphant. C'est l'effet Hygrade, vous vous souvenez? Plus les gens en mangent parce qu'elles sont fraîches, et plus elles sont fraîches parce que les gens en mangent.
    5. Les Québécois ne veulent pas entendre parler de constitution selon Harper. Pourtant le problème n'est-il pas là et sa solution aussi?
      1. Comment un peuple ou une nation peut-il se sentir à part entière membre d'un pays dans lequel il n'a pas été signataire de sa constitution, par la faute des gouvernants fédéraux de l'époque -- Pierre Elliot Trudeau et Jean Chrétien-- qui ont magouillé dans la nuit des longs couteaux, l'exclusion du Québec de cet accord historique. Le Québec s'est alors fait piétiner et exclure par les 9 autres premiers ministres provinciaux et le fédéral de ce pays, dans l'allégresse.
      2. Le statu quo comme la bicyclette nous donne la leçon. Si tu n'avances pas ou ne recules pas, mais tentes seulement de rester en place, tôt ou tard tu tombes, c'est comme ça! La vie est évolutive et l'immobilisme est toujours pire que de faire une erreur ou de tenter de la réparer. Ce sont des pleutres.
      3. Si le Canada a dit en 1981 par la voix de ses dirigeants "nous ne voulons pas du Québec dans notre constitution", alors ils nous ont simplement et directement signifié que nous ne sommes plus des leurs. Or, si nous ne sommes pas Canadiens à part entière comme eux, pourquoi veulent-ils tant que nous ne fassions pas la souveraineté? C'est quoi la «game»? Veulent-ils simplement nous garder comme des Canadiens de 2e catégorie, inférieurs bien sûr dans leur mentalité de conquérants britanniques?
      4. En clair, ils nous ont exclus du Canada par cet acte de trahison, mais ils ne veulent pas qu'on parte, eille branchez-vous!
      5. Il y a bien eu quelques tentatives infructueuses de réparer les pots cassés par Brian Mulroney, vous savez le beau risque, rentrer le Québec dans la fédération avec honneur et enthousiasme. L'accord du lac Meech signé en 1987 et mort le 22 juin 1990. Mort par deux décisions prises contre nous par des non-Québécois. Pis vous viendrez me dire que les Canadiens veulent nous avoir avec eux, foutaise!
      6. Même la dernière tentative, l'accord de Charlottetown de 1992 n'est pas passé. Depuis, plus rien du côté des fédéralistes devant leurs échecs et leurs peurs de s'affaiblir encore plus.
      7. La question qui tue : qu'est-ce que le Canada peut nous offrir de plus que la souveraineté nous offrirait déjà? Le fardeau de la preuve est le leur à présent! Si nous étions un peu stratège pour deux sous, ne serait-il pas temps de leur demander de nous prouver ce qu'ils veulent faire pour nous garder, que dis-je nous reconquérir, puisqu'ils nous ont rejetés comme une vieille chaussette sale.
  3. Puis Harper nous parle de sa bonne performance économique et que le Québec avec une autre vision a fait moins bien que lui. Je vais lui expliquer assez succinctement pourquoi le Québec a moins bien réussi que lui.
    1. Quelle province de son Canada a-t-elle le plus haut taux de déficit actuellement? Le Québec ou l'Ontario? Donc avant de vomir sur la performance économique du Québec, il devrait regarder l'ensemble du portrait financier de son pays. Continuons.
    2. Parlons de transferts aux provinces dans les programmes de compétence provinciale où le fédéral inquisiteur s'est mis le nez et où les transferts diminuent sans cesse, année après année. 
    3. Combien donnent les Québécois au Fédéral par leurs impôts et leurs taxes de toutes sortes et combien en revient-il au Québec? Faites les comptes et vous verrez qui profite de qui.
    4. Combien a donné le fédéral à Terre-Neuve pour son développement pétrolier et hydroélectrique déjà?  Quelques milliards et pour le Québec, nenni?
    5. Attention l'annonce de milliards n'est pas de l'argent neuf pour le Québec, mais la reconduction d'un programme d'infrastructure existant déjà. En faire une annonce en grande pompe pour mousser sa pseudo-générosité est plutôt bas de gamme. D'ailleurs toutes les provinces reçoivent de l'argent de ce programme depuis quelques années.
    6. Combien pour les sables bitumineux de l'Alberta déjà? J'aimerais bien voir les chiffres!
    7. Une différence majeure, le fédéral a coupé ses programmes et services puis sa fonction publique sur le dos de l'équilibre budgétaire à tout pris et a refilé les problèmes de service aux citoyens aux provinces. Par exemple : les coupes sauvages et drastiques à l'assurance-emploi pour les travailleurs saisonniers qui a automatiquement créé des assistés sociaux de plus et qui paie pour ça? Les provinces.
    8. Il est facile de renoncer à ses responsabilités et de garrocher aux provinces les problèmes collatéraux et de s'en péter les bretelles avec arrogance. Avec une telle désinvolture, il serait mûr pour devenir chef du parti libéral du Québec, tellement il est pareil.
    9. Autre facteur non négligeable, aux Québec sous le Parti Québécois -- puisqu'il faut bien comprendre que les critiques de Harper sur l'économie québécoise étaient bien ciblées contre eux -- on s'occupe de notre monde, au fédéral on s'occupe d'économie sur le dos des provinces et des citoyens.
  4. Je ne cesserai jamais d'être abasourdi de voir un premier ministre fédéral qui vient seulement faire des relations publiques au Québec l'année préélectorale, pour espérer nous téter des votes et qui le reste du temps se crisse bien de nous. Il a certes été moralement obligé de venir lors des catastrophes de Lac-Mégantic et de l'Île-Verte, mais à part cela, un fantôme invisible. C'est vrai qu'il avait tant à faire avec les scandales au sénat et dans son parti.
Bon, je pourrais continuer pendant des lunes, parler de la saga avec les nominations à la Cour Suprême qui démontre l'irrespect du Québec, des lois et pire de la Constitution. Hormis Harper, avez-vous déjà vu un premier ministre du Canada s'en prendre à la juge en chef de la Cour Suprême, comme s'il était le monarque de son pays. C'est peut-être pour cela qu'on ne le voit pas souvent au Québec, un monarque ne s'abaisse pas à côtoyer son petit peuple.

Alors, quelles sont les raisons qui devraient vous rendre fiers d'être Canadiens?

mercredi 25 juin 2014

La fierté d'être Québécois

Bonjour amis souverainistes,

J'ai passé une journée de Fête nationale avec un arrière-goût bien senti qui allait en parfaite continuité du texte que j'avais écrit hier : "le cœur à la fête".

Beaucoup de commentaires rejoignaient mes émotions, nous ne sommes pas seuls et nous ne sommes pas fous de nous sentir ainsi. C'est déjà ça! Ne pas se sentir tout seul devant un gouffre d'émotions qui semble sans fond, puisque nous ne l'avons pas encore trouvé. Je ne dis pas en cela qu'il est nécessaire de toucher le fond de l'abime, mais d'au moins le positionner et le reconnaitre.

Certains parlaient en différents termes sur la notion de fierté d'être Québécois, d'autres y voyaient plutôt une gêne allant pour certains jusqu'à la honte, ce qui était bien compréhensible.

Ce qui m'a amené à réfléchir sur ma propre notion de fierté. Quelle est ma fierté d'être Québécois? On peut passer 4 ans à exprimer notre frustration et tous ses dérivés, mais il serait sans doute plus productif et plus plaisant d'aller vers le positif des choses. Ce qui n'empêchera jamais le droit de vivre ces émotions moins plaisantes et de goûter vraiment les enseignements si précieux qu'elles peuvent nous apporter.

Avant de parler de fierté, j'aimerais dire quelques mots sur son contraire, la honte. Je ne serais jamais honteux d'être Québécois, malgré tout ce que certains politicailleux, ou médias médiocres tentent de nous faire gober parfois à notre insu. Nous pouvons être amèrement déçus du comportement d'une partie de notre peuple, mais nous ne pouvons pas le renier, car ces gens sont de notre sang, de notre race. En ce sens, nous sommes racistes, parce que fiers de notre race, de nos origines. Il n'y a rien d'indécent ni de répréhensible à être fier de notre race, de qui nous sommes. Il est légitime que nous ayons ce même respect envers les autres gens qui sont venus se joindre à nous sur le sol québécois pour y vivre. Ils peuvent et doivent être fiers de leur race et de leurs origines (lire leurs ancêtres).

Nous avons le droit d'être en colère devant le recul voulu par une partie de la société québécoise, et encore plus devant ceux et celles qui ne sont pas allés voter le 7 avril dernier et qui ont contribué indirectement à ce résultat. Mais cela dit que fait-on?

On joue au pop-corn et on rebondit. Certains resteront collés dans le fond, nous n'y pouvons rien.

Il s'agit de trouver ce qui sera le déclencheur de cette conversion collective vers la souveraineté tant souhaité par des milliers de Québécois! Détrompez-vous, il y a actuellement plus de souverainiste que vous le pensez et cessez de vous abreuver à l'eau stagnante et putréfiée des médias fédéralistes qui sont là pour vous empoisonner l'esprit et pire polluer l'âme. Ces "merdias" vous mentent sciemment en prétendant des faussetés fabriquées de toutes pièces concernant la diminution de la souveraineté dans la population. Ils ont dit cela aussi en 1980 après le premier référendum et encore en 1995 après le vol du second référendum. C'est leur façon de faire, nous farcir le cerveau de mensonges pour reprendre le terrain en réaction à leur propre peur et à la montée de la cause souverainiste qui est normale, car la souveraineté reprend toujours du terrain quand nous en parlons.

Voici quelques raisons d'être fier d'être Québécois qui ont du sens pour moi. Je vous invite à trouver les vôtres.
  1. Nous devons être fiers pour nos ancêtres, à leurs mémoires, à ce qu'ils ont érigé pour nous.
  2. Nous devons être fiers pour nos enfants, car ce legs est le fruit de notre amour.
  3. Nous devons être fier pour nous, car nous sommes Québécoises, Québécois à part entière.
  4. Nous pouvons être fiers grâce à nos immenses capacités et à notre potentiel infini.
  5. Nous pouvons être fiers grâce à notre ingéniosité, à nos ressources incommensurables.
  6. Nous pouvons être fiers grâce à notre langue, à notre culture et à nos coutumes qui nous ont fait.
Nonobstant les dérives libérales et merdiatiques qui seront notre quotidien pour les années à venir, nous avons le devoir de nous tenir debout en tout temps et en tout lieu. D'ailleurs, existe-t-il une autre position qui nous rendrait heureux et fiers?

mardi 24 juin 2014

Le coeur à la fête

Bonjour amis souverainistes,

Pauline Julien chantait : « ce soir, j'ai l'âme à la tendresse, tendre tendre, douce douce » pour moi, il en va autrement. Je suis dans un drôle d'état, depuis quelques heures, je ressens un triste mélange d'amertume, de déception, de colère et d’écœurement. Pour une première fois de ma vie, je n'ai pas le goût à la fête. Imaginez donc, un Québécois qui n'a pas le goût de souligner la Fête nationale du Québec. Que se passe-t-il?

Cette amertume -- ou ce ressentiment mêlé de tristesse, causé par une humiliation, un sentiment d'injustice -- met en veilleuse la soif de fêter notre québécitude. Depuis le résultat de l'élection du 7 avril, les choses ne sont plus les mêmes. Quelque chose de profond s'est cassé. Qu'on veuille l'admettre ou non, la cassure est lourde à porter. Le ressac n'est pas encore de retour. Cette vague d'espoir et de confiance en notre peuple s'est-elle évaporée? Existe-t-elle encore? Je ne saurais vous le dire avec précision en ce moment en ce qui me concerne.

Cette déception -- ou sentiment de tromperie -- se lisait sur de nombreux visages le 7 avril dernier avec quasiment la même intensité que lors des défaites référendaires de 1980 et de 1995. Comment croire ce peuple qui a démocratiquement choisi de chasser le Parti Québécois du pouvoir pour remettre en place un régime libéral dans lequel règnera encore la corruption, le favoritisme et la magouille fédéraliste à outrance? Je n'ai pas rencontré encore quelqu'un qui a fièrement voté pour les libéraux, or puisqu'ils ont été portés au pouvoir, il y a bien quelqu'un qui a voté pour eux, non? Aucun courage pour affirmer leur vote, ni pour assumer les conséquences qui vont avec. C'est vrai que le courage n'est pas dans leurs gênes ni dans leurs valeurs.

Cette colère -- ou réaction violente et passagère -- est le fruit d'un mécontentement envers les 1,780,178 électeurs inscrits qui n'ont même pas grouillé leur cul pour aller voter. Ça, ça me dépasse au cube. Dans un pays dit démocratique, ne pas aller voter est un crime qui devrait être punissable. Au fait, nous avons la punition pour les 4 prochaines années. Je veux ajouter à ceux qui seraient tentés de vouloir me faire la leçon sur la démocratie et de respecter le choix des électeurs qui ont voté que le droit de critiquer ce choix est aussi un droit en démocratie.

Autre élément de ma colère, le bip... de vote stratégique. Le résultat actuel : PLQ - 70, PQ - 30, CAQ - 22, QS - 3 pour 125 députés donnerait en calculant le vote stratégique (QS + ON + PQ) : PLQ - 63, PQ - 51, CAQ - 11 pour 125 députés. Ce qui donnerait encore un PLQ majoritaire. Alors, cessez de nous faire accroire que cela aurait fait une différence cette fois-ci.

Un autre : le rôle des médias durant la campagne électorale et également après la campagne qui s'acharne longuement encore sur le dos du Parti Québécois et de son option souverainiste, tels des chacals en manque de charogne qui ne manquent pas une occasion d'enfoncer le clou et qui laisse le Parti Libéral se vautrer dans leurs magouilles en les dénonçant du bout des lèvres dans un topo de 15 secondes. Ça aussi ça me répugne et m'indigne profondément. Par exemple : Alain Gravel qui sort le jour où Nathalie Normandeau passe devant la Commission Charbonneau, une histoire datant de 1981 concernant une supposée rencontre entre des dirigeants du Parti Québécois et Roch Lasalle. Belle diversion commandée par ses patrons fédéralistes, pour couvrir la marde libérale! Mais ce stratagème prend de moins en moins et sa crédibilité en est irrémédiablement ternie.

Cet écœurement -- sentiment de dégoût, de répugnance, de profond découragement -- de voir le Parti Libéral qui va débâtir, encore une fois, ce que le Parti Québécois a fait et nous faire retourner 40 ans en arrière. Ça vous donne le goût de fêter vous? Pas moi!

Fêter quoi?
La fierté d'être un Québec emprisonné dans un pays qui ne lui ressemble pas?
La fierté d'être un peuple solidaire dans ses choix politiques et sociaux?
La fierté d'être un peuple qui sait ce qu'il veut?
La fierté d'être un peuple qui sait où s'en il va? Dites-le-me-le?


Fêter le laxisme linguistique de retour au pouvoir? À preuve les lacunes de plusieurs ministres qui ne savent pas s'exprimer adéquatement en français.
Fêter le favoritisme de complaisance devant la Commission Charbonneau nommée par les Libéraux de John James Charest et qui les sert bien, n'est-ce pas?
Fêter la confrontation arrogante avec les employés municipaux de partout au Québec? Le but est légitime, mais la façon est exécrable. Ça ne vous rappelle pas le conflit étudiant de 2012, dans la forme?
Fêter la piètre gestion de la sécurité publique avec son amateurisme et son incompétence, sans aucune rigueur dans les informations données par la ministre qui visiblement ne maitrise absolument rien de ce ministère?

J'essaie de trouver les motivations, la résilience, les raisons de ce passage obligé et rien de bon ne sort vraiment. Il faut sans doute que le temps fasse son œuvre.