samedi 8 octobre 2016

Bravo Jean-François Lisée

J'ai suivi, comme vous tous, la campagne à la chefferie du Parti Québécois avec un certain intérêt de voir des candidats parler enfin de la souveraineté sur toutes les tribunes et à toutes les occasions, ce que je demande régulièrement depuis plusieurs années.

Je salue le courage de ces cinq candidats  qui ont mis l'été à nous partager leurs convictions qui se rejoignent en plusieurs points, mais qui peuvent différer dans les moyens d'y arriver.

J'avais le goût de redevenir membre du Parti Québécois grâce à la personnalité et au message de fraîcheur de Véronique Hivon. Après son retrait de la course pour des raisons de santé, j'ai librement choisi de ne pas reprendre ma carte de membre et de ne pas participer à l'élection, bien que les enjeux de la course m’intéressaient fortement. Je voulais laisser les membres faire leurs choix en respectant chacun des autres camps.

J'ai été déçu par les dérapages de quelques députés qui ont lancé des attaques personnelles à l'endroit comme à l'envers de certains candidats qui n'étaient pas le leur. Une certaine retenue aurait été appréciée de leur part. Cela a finalement plus nui à leur cause et à leur candidat, et c'est bien ainsi.

J'ai admiré le discours du nouveau chef Jean-François Lisée rempli de fraîcheur, d'éloquence et d'ouverture. Suite à cela, je songe à reprendre du service.

La veillée mortuaire à RDI était pénible et que dire de la veillée funèbre à LCN avec des propos complètement indignes de gens qui se prétendent des communicateurs, une radio-étudiante du secondaire aurait mieux fait!

C'était une soirée de couronnement du nouveau chef du Parti Québécois, pourtant les panélistes de RDI déblatéraient sur la fin du PQ, sur la fin du référendum, sur la fin de l'indépendance. Bref, une gang d'éteignoirs frustrés et à la solde d'on sait qui!

Aujourd'hui, à ne pas lire les articles des journaux rapportant les états d'âme scabreux et morbides de Philippe Couillard qui s'abaisse à ce qu'il y a de plus sale en politique, étant incapable de dignement féliciter la victoire du nouveau Chef du Parti Québécois et nouveau chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale du Québec.

Je comprends la déception de Philippe Couillard de ne pas avoir son préféré Alexandre Cloutier devant lui, mais un Jean-François Lisée qui se tient debout avec des positions qui brasseront la cage du pire gouvernement du Québec depuis l'ère Duplessis. On sent dans la hargne de Philippe Couillard l'influence de l'odieux Gaétan Barrette, ils déteignent l'un sur l'autre, ils sont tellement pareils, aucune classe ni l'un, ni l'autre.

C'est un très bon signe si Adil Charkaoui est déçu de voir un chef du Parti Québécois qui aura le courage de le remettre à sa place au lieu d'une lavette complaisante comme Couillard. Si Charkaoui veut quitter le Québec qui s'en plaindra?

Le Parti Québécois est le seul parti au Québec qui a 76000 membres plus que tous les autres partis reconnus réunis, alors il serait utile de cesser de perdre du temps avec les groupuscules de 300 ou 3000 membres, qu'ils suivent le PQ ou qu'ils agonisent et s'éliminent avec le temps.

Option nationale était une option légitime en 2012 (j'ai même voté pour vous), ce n'est plus le cas à présent, même Jean-Martin Aussant à repris sa carte de membre du PQ, ça devrait vous faire réfléchir un petit peu, non?

Québec Solidaire va devenir Québec solitaire avec le départ de ses fondateurs... pensez-y!

La Coalition avenir Québec, le club-école du Parti libéral du Québec, ne sert qu'à fournir des ministres aux libéraux qui j'en conviens sont en cruel déficit de candidat ministrable dans leurs rangs. Quand le PLQ est obligé de recruter des attachés politiques au passé douteux à la CAQ, on voit le problème systémique des deux formations. Les libéraux sont tellement en manque d'inspirations et d'idées qu'ils doivent voler celles de la CAQ.

Le Québec a tellement besoin de politiciens de qualité, heureusement le Parti Québécois avec Lisée à sa tête saura combler le vide libéral en 2018.

samedi 25 juin 2016

La légitimité référendaire

Nous avons tous suivi, de proche ou de loin, le référendum britannique sur la sortie de l'Union européenne et avons été surpris par le résultat. Est-ce que cela enlève la légitimité du vote que le résultat ait été de sortir ou son contraire de rester? Absolument pas! L'exercice démocratique suprême auquel doivent se plier tous les dirigeants de quelque formation politique ou de quelque option que ce soit est le vote obtenu suite à une consultation populaire (un référendum) en bonne et due forme.

Toute manœuvre qui tenterait d'en diminuer la portée et de nier le respect du résultat serait un délit criminel contre la démocratie dans son sens premier le plus strict.

Les Stéphane Dion, Philippe Couillard, Jean Chrétien, Justin Trudeau ne peuvent rien contre la volonté souveraine des électeurs qui votent et décident de la suite des choses qui doivent être appliquées intégralement du fait que la population s'est exprimé et que personne ne saurait être au-dessus.

Tous les tordus fédéralistes devront se plier au résultat d'un référendum sur la souveraineté qu'ils soient  d'accord ou non avec le résultat.

Le référendum britannique est une onde de choc de très grande envergure dont nous avons peine pour l'instant à mesurer l'ampleur, cependant nous devons prendre acte du résultat et de sa légitimité entière. En corollaire, nous devons également mesurer les conséquences qui vont avec et les accepter.

Le discours de peur des dirigeants politiques ne tient plus la route devant une volonté de décider de son avenir d'un peuple mature qui peut et doit assumer sa liberté de faire ce choix.

Ceux qui manipulent la peur en parlant de l'instabilité politique qu'engendre une consultation populaire (un référendum) mentent sciemment, car refuser la consultation du peuple est un déni de démocratie.

Si le peuple était davantage consulté sur ce qui le touche vraiment, il y aurait un semblant de démocratie. Le mensonge des libéraux à Québec, puisqu'il faut les nommer est de nous imposer des décisions arbitraires jamais énoncées en campagne électorale en 2014.

Si demain matin une consultation populaire sur le sort des aînés dans les CHSLD était faite, le gouvernement se ferait rappeler à l'ordre assez vite!

Même chose pour le pipeline Énergie-est qu'ils tentent de nous faire passer de force contre notre volonté collective.

La Charte des valeurs qui faisait consensus pour une grande majorité de Québécois devrait être mise aux voix par la population avec une surprise de taille dans le résultat sans doute!

L'austérité d'un côté pour une très grande partie des citoyens du Québec et du financement à outrance de Bombardier et autres serait aussi intéressant à consulter auprès de la population.

Nous avons une culture politique molle au Québec, on élit un gouvernement majoritaire qui peut tout faire pour ou contre nous et nous devons béatement attendre les prochaines élections pour les crisser dehors et réparer les dégâts, comme le Parti Québécois a fait en septembre 2012, en rétablissant la paix avec la crise étudiante libérale. Ce qui a expulsé John James Charest de la politique.

Les pays évolués ne craignent pas de consulter leur population au besoin, alors que les mafieux ou les despotes s'en gardent bien!

lundi 13 juin 2016

La souveraineté et le terrorisme

Bonjour,

J'ai mis un titre accrocheur et d'actualité, vous en conviendrez, mais pas nécessairement comme vous le pensez ni comme vous vous y attendez.

Le souverainisme, c'est la liberté de faire ses choix qui, je vous le rappelle, est votre plus grand pouvoir en tant qu'être humain sur cette terre. Cette liberté de choisir comporte plusieurs volets, par exemple:

  • votre liberté de religion qui vous permet d'adhérer ou non à la religion qui vous correspond, 
  • votre liberté de choisir votre milieu de vie, dans quel endroit vous voulez vivre,
  • votre liberté sexuelle qui vous permet d'être ce que vous êtes, 
  • votre liberté de travailler, de contribuer à l'humanité par votre travail, 
  • votre liberté de vivre une vie en couple avec ou sans enfant ou dans le célibat par choix, 
  • etc.

Le terrorisme de son côté c'est l'anti-liberté, l'endoctrinement idéologique, la contrainte, le salissage de cerveau, la mort physique ou psychologique (qui est aussi violente bien que moins dénoncée). Le dictionnaire définit le terrorisme comme un usage systématique d’actes de violence par une organisation politique ou idéologique, en vue de créer un climat d’insécurité.

Voici quelques exemples de terrorisme que vous reconnaîtrez facilement:

  • le terrorisme politique qui refuse à un peuple son autodétermination, qui s'objecte à la consultation populaire et fait tout pour frauduleusement empêcher la démocratie de s'exprimer,
  • le terrorisme des armes à feu qui promeut leur utilisation par tout le monde,
  • le terrorisme religieux qui endoctrine les faibles d'esprit avec des mensonges servant une cause passéiste et désuète,
  • le terrorisme culturel qui valorise les crimes d'honneur, le port du voile, l'excision,
  • le terrorisme sexuel qui soutient l'homophobie, la pédophilie, l'esclavage sexuel, la prostitution juvénile,
  • le terrorisme militaire qui provoque des envahissements territoriaux, des génocides, des guerres,
  • le terrorisme économique qui maintient les pauvres dans l'indigence et enrichit les bien nantis,
  • le terrorisme médical qui favorise la surconsommation de médicaments, de vaccins inutiles,
  • le terrorisme médiatique qui nous endoctrinent de désinformations pour mieux nous manipuler dans la peur en boucle,
  • etc.
La question maintenant: 
  • Que faire pour diminuer l'emprise des terrorismes sur notre vie et nous redonner notre plein pouvoir de vivre comme des êtres humains souverains?
  1. S'ouvrir les yeux sur cette réalité pas toujours heureuse de la manipulation à outrance par plein de gens qui disent vouloir notre bien et qui feront tout pour l'obtenir, même à notre détriment. Les gouvernants qui nous parlent toujours de façon contradictoire à leurs actions, ça ne vous dérange pas un peu?
  2. Avoir le courage de dénoncer ces terrorismes en remettant aux responsables de ces dérives l'odieux de la situation qu'ils ont créée. Une religion qui prône l'amour et la paix instrumentalisée pour faire la guerre, commettre des massacres, des attentats, des génocides, est-ce acceptable?
  3. Se tenir debout en refusant de cautionner leurs magouilles idéologiques. Se faire enfoncer l'austérité dans des secteurs sensibles comme la santé et l'éducation, puis en bon prince, nous farcir béatement un investissement massif dans ces secteurs à la demie de ce qu'ils ont coupé!
  4. Être libre de faire des choix qui sont sous notre contrôle. Fermer la télévision, éteindre la radio, ne plus lire les journaux qui nous propagent leurs désinformations. Lire plus les rapports de ceux et celles qui ont étudié à fond les questions qui nous préoccupent. Poser des questions claires et dérangeantes aux dirigeants qui ne veulent pas que la vérité sorte.
  5. S'informer davantage sur les sujets à controverse, par exemple sur les vaccins, sur les pseudo-pandémies fomentées par les compagnies pharmaceutiques pour simplement s'enrichir sur notre crédulité et sur notre ignorance. Le H1N1, ça vous rappelle quelque chose?
  6. Élire des personnes dignes de ce nom à la tête des états et des organismes qui sont en autorité. Est-ce que Donald Trump serait une bonne solution aux problèmes du terrorisme, ou serait-il un terroriste de plus? Poser la question c'est y répondre.
Être éveillé et ne pas se laisser endormir ni se laisser gaver par ceux qui tentent d'exercer leur contrôle sur nous, avec ou sans notre accord. Se redonner notre véritable pouvoir demande du courage, de la ténacité et de la détermination. Se tenir debout exige un tonus musculaire et se tenir debout mentalement tout autant. C'est à ce prix que nous pourrons au fil des jours changer les choses!

samedi 11 juin 2016

Bilan de session à Québec

C'est devenu une tradition de faire un bilan de session sur le gouvernement du Québec et sur les activités parlementaires de l'Assemblée nationale du Québec.

Dans le désordre (comme au gouvernement):
  • Ça pue dans les CHSLD
    Je n'aurais jamais imaginé que ça prenait des experts pour définir ce qu'est l'hygiène corporelle à apporter à des patients au crochet de l'état. Je croyais naïvement que prendre un bain n'était pas un privilège pécuniaire, mais un droit fondamental humain et sans considération financière. Nos aînés méritent des soins d'hygiène corporelle à la hauteur de la considération que nous avons pour eux, or le Parti libéral du Québec n'en a que faire. Par contre en période électorale, il sautera sur nos aînés propres ou pas, pour leur soutirer leurs votes. C'est dégueulasse! Si les aînés troquaient leurs votes contre des conditions humaines d'hygiène corporelle et de soins de qualités, ce serait une grande avancée sociétale, non?
  • Les centres carcéraux de la jeunesse
    C'est bien ainsi que le Parti libéral du Québec considère les centres de la jeunesse. Le problème de dire la ministre Charlebois est le manque de serrures verrouillées. C'est d'une déconnexion à nous faire douter des capacités pédagogiques de ce gouvernement.
    Heureusement André Lebon éducateur spécialisé avec les jeunes a dit ce que le gouvernement ne veut pas entendre ni comprendre que la solution est de mettre des ressources en adultes signifiants auprès des jeunes qui en manque cruellement.
    Quand un arbre pousse croche, ça lui prend un tuteur pour l'aider à se redresser, pas une clôture de barbelés.
  • Le bordel de la mixité carcérale
    Encore là c'est du jamais vu, des prisons mixtes et vive l'intimidation, le harcèlement et la fornication à peine voilée. Ma défunte sœur a travaillé 32 ans à la prison Tanguay, elle sortirait de son urne pour botter le cul des connards qui ont pris de telles décisions. Même dans les pays où les droits de la personne sont largement bafoués, ils ne font pas cela. Le gouvernement libéral du Québec veut-il faire partie du record Guinness de la stupidité? Il est déjà bien positionné dans la catégorie de l'incompétence!
  • Le gouvernement de l'intimidation
    On assiste à la vraie nature des gens quand on les écoute s'exprimer. Certains députés ont dit des grossièretés qui dénotent leur peu respect des autres. Nous savons que l'Assemblée nationale est très frileuse devait des expressions qui pourraient prêter à interprétation comme étant antiparlementaire. Par exemple: "faire un Gérald Tremblay de lui" n'est plus accepté. Par contre qu'une ministre s'adressant à des enfants dise d'une enseignante qui aurait tenu des propos injustes qu'elle devrait être tuée, massacrée et jetée je ne sais où... cela, ça passe? Est-ce que cela tiendrait la route devant un tribunal, quel qu'il soit?
    Quand un député en colère dit à une ministre: «réveillez-vous», ils crient au meurtre et à l'injure!
    On ne peut pas dire qu'un ministre à menti, par contre, ça, c'est très grave, la peine capitale! Je me demande qui de l'Assemblée nationale nous prend pour des cons. Ce n'est pas d'imputer des motifs indignes à des députés que de dire et de dénoncer la vérité, documents à l'appui!
  • Le Yves Bolduc de 2016
    C'est en ces termes que le journaliste Vincent Marissal dénommait le toujours aussi nul Jacques Daoust. Tout ce qu'il touche vire à l'improvisation, au cafouillage, à l'erreur chronique.
    -Que ce soit l'investissement dans la série C de Bombardier, investissement ficelé sans aucune garantie en cas de perte et avec de minces gains en cas de réussite. C'est à mettre en doute ses capacités de banquier. Contrat opaque dont Philippe Couillard ne veut pas nous faire savoir quels avantages il donne à son bon ami Daniel Johnson. Les copains d'abord!
    -L'affaire Rona. Quand le suave Jacques Daoust contredit des procès verbaux d'investissement Québec et le compte rendu de la Vérificatrice générale, on sait qui croire. Maintenir le mensonge n'en fait pas une ligne de défense devant aucune cour.
    -La crise du taxi est un gros show rempli de prouesses dignes de Broadway. On va s'entendre avec Uber, on va mettre Uber au pas, Uber doit avoir un permis de taxi, ce n’est pas nécessaire, puis il faut trouver une entente. Criss, branche-toi! De l'incompétence notoire.
  • Les crevasses au MTQ
    Je ne parle pas de l'état des routes au Québec, mais l'état du ministère.
    -Dans une gestion de crise, la compétence est de mise et elle requiert des individus qui ont la capacité, la volonté et la détermination de la régler. N'est-ce pas ce que nous avions avec Robert Poëti? Pourquoi a-t-il été démis? Il voulait faire le ménage et cela dérangeait, mais qui? Dominique Savoie? Pierre Ouellet? Jean-Louis Dufresne? Juan Roberto Iglesias? Philippe Couillard? Apparemment quelqu'un a eu la tête de celui qui pouvait assainir le MTQ!
    -La mandarine Dominique Savoie en pesait lourd et en toute arrogance, elle est venue dire aux députés qu'elle ne recevait d'ordre de personne! Ils lui ont rappelé l'ordre des choses. Les élus en autorité (ministres) sont au-dessus des fonctionnaires dans une démocratie!
    -Philippe Couillard veut se faire rassurant, lui le plus-que-parfait du conditionnel, lui qui apprend les choses de son gouvernement par les médias en prenant son petit déjeuner, pénard chez lui. Et soudain, il faut faire quelque chose...
    -En gros point de presse improvisé: Dominique Savoie est démise supposément à sa demande. "Bullshit"! Nous apprenons que Dominique Savoie se rapproche du bureau du premier ministre, toute une démotion! Tablettée à 4000$ la semaine, elle pourra grassement se payer les bains qu'elle veut!
    -Pierre Ouellet Chef de cabinet de Jacques Daoust est remercié, pour service rendu? Tellement remercié qu'il est engagé par François Blais dans son cabinet. Il est congédié, mais au dire de Jacques Daoust, il est encore responsable du dossier de Bombardier à partir de chez lui!!!
    -Les témoignages dévastateurs d'Annie Trudel et de Louise Boily ont ébranlé le temple jusqu'au magma des potentats.
    -Sur une question de privilège contre le premier ministre pour avoir remis aux parlementaires des faux documents, et contre Dominique Savoie qui a fait de même aux membres de la Commission de l'administration publique (CAP), aucun blâme! Tellement pas surprenant. La bouffonnerie continue à nous dégoûter de la politique.
    -Nommer Denis Marsolais comme nouveau sous-ministre au MTQ sera-t-il suffisant? Quand la tête du ministère et du gouvernement sont aussi peu préoccupé de changer les choses. C'est à peu près comme changer le soigneur du club parce que l'équipe ne gagne pas! Il y a des sous-ministres associés et des directeurs à sortir de là! Il faut un ministre fort et déterminé comme Robert Poëti et pas un désincarné comme Jacques Daoust.
    -Parler de culture au MTQ c'est confondre les ministères! Le cancer au MTQ est-il en phase terminale ou en rémission? À vous de voir.
  • Les écoles clandestines fleurissent au Québec
    Quand j'entends Sébastien Proulx le ministre de l'Éducation nous dire qu'il ne peut rien faire, je crie, je hurle: «Si toi le ministre tu ne peux rien faire, il faut te remplacer au plus vite, ça urge!»
    C'est à se demander qui dirige au Québec. Un ministre qui ne sait pas comment faire respecter la loi doit démissionner de la vie politique. Il est une nuisance publique pour tous les élèves.
  • L'éducation est-elle un service essentiel?
    Quand les conflits de travail en transports scolaires passent au-dessus des besoins des élèves en fin d'année d'aller à leurs examens, et que la ministre du Travail trouve cela normal. Ça en dit long sur la supposée priorité du gouvernement face à l'éducation au Québec. Autre mensonge!
  • Les pétrolières pourront vous exproprier!
    Saviez-vous que Pierre Arcand a déposé un projet de loi permettant aux compagnies pétrolières de vous exproprier? Ce gouvernement profite du scandale au MTQ pour nous en passer une couple de petites vites, ici et là!
  • Le massacre des CPE
    Là encore nous assistons à un démantèlement orchestré pour servir qui? Les garderies privées libérales? Poser la question, c'est y répondre! Supposément pour réduire les dépenses, ils démantèlent et de l'autre côté, ils investissent dans les maternelles 4 ans dans des projets inutiles. Les CPE peuvent très bien encadrer le développement de nos bambins et dans une structure déjà en place. Une saine gestion de ce qui marche, ça vous ne parle pas, un peu, bande de déconnectés!
  • Ouate de phoque?
    Nous sommes devant un gouvernement qui ne fait pas respecter les lois, qui ne respecte pas les lois et qui ne respecte pas les Québécois. Nous assistons à l'anglicisation de tout. Le 375e anniversaire de Montréal en est un exemple éloquent. Les bannières commerciales «In english, of course, as usual», le Grand Prix de Montréal avec des publicités unilingues de Heineken, avec le Liberal Quebec Party, ça passe comme du beurre dans la poêle! Révoltant! Ce gouvernement de colonisés est à expulser définitivement de l'Assemblée nationale pour toujours!
  • Ne voulant pas écrire un livre de 800 pages, je vais m'arrêter ici.
    Je suis renversé de constater que tous les sujets que j'aborde sur les actions ou inactions de ce mauvais gouvernement sont catastrophiques et sans fin. Un gouvernement sans dirigeant et sans direction qui va tous azimuts, au gré des scandales, des manquements et des gaffes d'un Conseil des ministres parmi les plus faibles que le Québec ait connu. 
Il fallait observer le bilan que Philippe Couillard donnait jeudi 9 juin entouré de quelques ministres, leurs visages en disaient long sur l'état des choses qui les dépasse tous, pendant que Couillard vantait ses très maigres exploits. C'était pathétique!

Ça sent le début de la fin pour Philippe Couillard et ses incompétents. Les Québécois méritent beaucoup mieux que cela. Auront-ils le courage de faire un meilleur choix que la culture libérale qui nous sclérose dans la déchéance collective à s'en méconnaître.

Bien triste bilan.

P.S.: Pis je n'ai même pas parlé de Sam Hamad!


mardi 31 mai 2016

Le prix de la convergence

Le Québec est mal pris, très mal pris avec le gouvernement actuel et il faut faire quelque chose pour mettre fin à cette situation le plus rapidement possible.

Ce n'est pas le manque d'opposition qui pose problème. Le plus grand problème est la division des forces souverainistes qui sont éparpillées dans autant de groupes et que cette dilution permettra à un gouvernement libéral d'être reporté au pouvoir sans grand effort malgré le gâchis qu'il nous a déjà fait subir.

Chacun croit que son option est la meilleure, mais oublie l'essentiel, à savoir que la dispersion ne construira rien de durable. Nous devons travailler en équipe, solidaire les uns des autres. Cessons les chicanes de ti-culs du genre c'est moi qui ai raison et c'est toi qui as tort. C'est une attitude stérile et nuisible qui laisse le champ libre au pire gouvernement de l'histoire du Québec de saccager tout sur son passage.

Je vous le demande qu'avons-nous à gagner à vouloir sans cesse tirer la couverte de son bord? Cette attitude égoïste apporte un préjudice au Québec tout entier et elle ne procurera aucun gain collectif à court terme.

Ça, c'était mon appel à l'unité des forces souverainistes.

Le revers de la médaille est la croyance que sans la convergence des troupes souverainistes et nationalistes nous sommes foutus. Rien de plus faux. Faire cette assomption procède du manque de confiance en notre capacité de convaincre avec de bons arguments sur une cause noble et légitime cause comme la souveraineté. Une normalité pour tout peuple qui se respecte et qui est digne de ce nom.

Se prostituer à quémander au gré des caprices de l'un et l'autre n'est pas de la stratégie, c'est de la servilité, de la dépendance élective. Si la noble cause n'est pas suffisante pour rallier tous ceux qui prétendre être souverainistes, alors c'est peine perdue de si soumettre.

La convergence doit d'abord se trouver parmi les rangs du Parti Québécois; or il y a autant de versions que de membres au point où on se demande s'ils ont un projet commun. Avant de convaincre les autres, il faudrait que les membres du Parti Québécois se réunissent. Et que dire de la députation qui tire dans toutes les directions? C'est à se demander s'ils sont du même camp. Quand la cohésion fait défaut, avouez qu'il est difficile de les suivre.

Option nationale a le mérite d'être clair et leurs membres se rallieront à une cause claire et précise.

Pour Québec Solidaire c'est beaucoup plus obscure. On dirait que c'est une grosse perte de temps et d'énergies à tenter de courtiser une prétendante qui dit toujours non juste pour le plaisir de faire suer!

Les nationalistes de la CAQ ne sont pas des purs et durs, mais des mous et mélangés, alors un bon projet pour l'avancement du Québec hors de la fédération canadienne saura rallier plusieurs parmi eux.

Je suis choqué!

Là où je suis complètement abasourdi et sur le cul, c'est quand une stratégie pour promouvoir la souveraineté offre aux opposants fédéralistes toutes les facilités pour promouvoir leur cause à notre détriment. Non mais sommes-nous si peu confiant mentalement que nous tombons dans le masochisme le plus total?

Si je prends l'exemple au hockey, serait-il normal que le coach des Pingouins de Pittsburgh donne son plan de match aux Sharks de San-José? Non mais ça va pas la tête, attachez-les quelqu'un!

En politique, les délibérations du caucus d'un parti ne sont pas envoyées au camp adverse. C'est un non-sens. Depuis quand le camp adverse a-t-il besoin de notre aide? Sommes-nous tellement au dessus de nos affaires. C'est pure folie!

Un projet rassembleur avec toute la pédagogie nécessaire pour convaincre le peuple de ses bienfaits devrait suffire. À moins que ce soit un problème chronique de méfiance envers la capacité mentale ou intellectuelle de la population à faire un choix éclairé devant une bonne solution. Cessez de nous prendre pour des morons.

Il y a des pays qui consultent sur une base régulière leur population et c'est en cela qu'ils peuvent se prétendre démocrates.

La peur de l'échec paralyse. La bravoure et l'audace sont les armes dont se servent ceux qui croit en la cause et qui sont en mission de la réaliser.

lundi 30 mai 2016

Sont-ils vraiment souverainistes?

C'est quoi un souverainiste?
C'est une personne qui croit et fait tout pour promouvoir la cause de la souveraineté. Toutes les tribunes, tous les événements, tous les discours et toutes les occasions de faire avancer la souveraineté devraient être les causes uniques dans tous ses actes, toutes ses paroles, toutes ses pensées et toutes ses émotions. C'est un travail constant et sans relâche.

Aucune justification ne saurait excuser le relâchement auquel on assiste actuellement. Des députés du Parti Québécois veulent pactiser avec le diable du fédéralisme renouvelé, scénario catastrophe qui nous ramène en arrière de 30 ans. Pour les faibles en histoire: le beau risque que Brian Mulroney avait offert  en septembre 1984 à René Lévesque et qui a créé la déchirure au Parti Québécois avec un tiers des membres qui ont déchiré leur carte et quitté le parti. C'est à cela que les convaincus anémiques veulent nous convier?


Crois ou meurs! Nous sommes rendus à l'heure de vérité. Que les souverainistes, les vrais souverainistes (pas les carriéristes qui veulent seulement former un "ostie" de bon gouvernement) se lèvent debout et tassent les tièdes qui nuisent à la cause directement.


L’écœurement de la population envers la stratégie de peureux du Parti Québécois s'est fait sentir le 7 avril 2014 par la plus cuisante défaite électorale de toute son histoire. Et qu'ont appris les grands stratèges du Parti Québécois? Nada!


Je suis en colère devant ce texte:

POUR EN FINIR AVEC LE STATU QUO 
Il y a urgence de mettre fin au statu quo.
Le paysage politique québécois est bloqué. Nous sommes gouvernés par un Parti libéral qui malgré ses ratés systématiques sur tous les plans, a la quasi-assurance d’être réélu, d’élection en élection. Les Québécois semblent malheureusement devoir se résigner au maintien de ce statu quo inacceptable, pour longtemps, possiblement très longtemps. Pendant ce temps, les problèmes du Québec ne se règlent pas. Les changements, qui permettraient au Québec de mieux relever les défis qu’il a à affronter, n’arrivent pas. Ils ne sont pas dans les cartons du Parti libéral, ni maintenant, ni jamais.
Cette situation découle de la fragmentation de l’opposition au Parti libéral, et cette fragmentation elle-même résulte en grande partie de notre incapacité collective à régler la question nationale.
Car parmi les insatisfaits du statu quo, il y a deux grands camps. Il y a tout d’abord le camp des indépendantistes, dont nous sommes, qui croient que le Québec doit devenir un pays. Le camp indépendantiste est lui-même constitué de plusieurs partis politiques ayant leurs propres spécificités. Et il y a camp des nationalistes, insatisfaits du statu quo et du Parti libéral, mais aujourd’hui peu enclins à appuyer l'idée d'indépendance. Ces deux camps se parlent peu ou pas, et leur incapacité à établir une jonction assure le maintien du monopole libéral. Enfin, et ce n’est pas anodin, le non-règlement de la question nationale fait l’affaire du Parti libéral et des forces du statu quo : ils gouvernent grâce à l'épouvantail référendaire, alors pourquoi changer les conditions permettant à ce statu quo de durer?
Lors de la campagne électorale de 2014, le simple spectre référendaire et l’incapacité du Parti québécois à préciser ses intentions à cet égard auront suffi à reporter le Parti libéral au pouvoir. C’est ainsi que selon les estimations de la sociologue Claire Durand, avec 41,5% des voix exprimées, dont celles de seulement 29% des francophones, mais de 93% des non-francophones, le Parti libéral est redevenu majoritaire à l’Assemblée nationale, pour un total de 13 années et demie de gouvernance en 15 ans. Dit autrement, 71% des francophones du Québec ont perdu leurs élections en 2014, 71% des francophones ne voulaient pas du Parti libéral, 71% des francophones ne veulent plus du statu quo, et pourtant, la réalité, c’est qu’il ne semble pas y avoir d’issue pour ces 71% de francophones.
À l’examen de ces données, force est d’admettre que la question nationale induit une distorsion importante dans notre système électoral, à laquelle il est urgent de remédier. Le statu quo est inacceptable. Il faut régler l’enjeu une fois pour toutes. De toute évidence, pour que nous nous en sortions, il faut une démarche différente de celles du passé, il faut de l’audace. Sans audace, la majorité des Québécois ne reprendront pas le contrôle de leur État national et de leur destinée.
Au final, il faut que l’ensemble des Québécois puisse gagner, quelles que soient leur langue et leur allégeance politique; qu’ils soient fédéralistes, nationalistes ou indépendantistes. Pour en finir avec le statu quo, il faut donc une démarche claire, un engagement ferme, une approche inclusive. C’est ce que nous proposons.
Que veulent les Québécois? Selon les sondages, ils se classent en trois groupes. Tout d’abord, en premier, il y a les plus nombreux, ceux qui souhaitent toujours une nouvelle entente avec le Canada. En deuxième, mais avec des appuis tout de même substantiels viennent les indépendantistes. Enfin, en troisième, et loin derrière, il y a ceux qui préfèrent la situation actuelle, le statu quo. Dans la plupart de ces sondages, ce sont près de 3 Québécois sur 4 qui rejettent donc le statu quo. Il faut tabler là-dessus pour se réunir et briser le monopole libéral, une fois pour toutes. Pour y parvenir, il faut faire la jonction entre les indépendantistes et les nationalistes. Or, faire la jonction, cela impose de présenter un projet, une démarche, qui conviennent à la fois aux deux camps, qui rejoignent à la fois les indépendantistes et les nationalistes.
Cette jonction, la CAQ ne peut la réaliser. Tout d’abord, parce que par dogmatisme, elle ne parle qu’aux nationalistes et elle n’est pas prête à porter la voix des indépendantistes. La CAQ demande essentiellement aux indépendantistes de renoncer à leur projet et cela n’arrivera pas. Ensuite, parce que sans pouvoir de négociation et dénué de rapport de force, la CAQ ne sera jamais capable de forcer le gouvernement canadien à présenter une offre aux Québécois. Les nationalistes le réaliseront, d’autant que le Parti québécois leur offrira une alternative. L’approche de la CAQ étant vouée à l’échec, il est clair que ce parti ne peut réaliser la nécessaire jonction.
Le Parti québécois peut, lui, réaliser cette jonction. Il peut amener les indépendantistes et les nationalistes à se regrouper derrière lui dans l’obtention d’un mandat anti statu quo, qui mettrait un terme au monopole libéral et qui réglerait la question nationale une fois pour toutes. Ce mandat anti statu quo obtenu du peuple stipulerait qu’un gouvernement du Parti Québécois s’engagerait à tenir, 3 ans après l’élection, une consultation populaire dans le cadre de laquelle les Québécois auraient à choisir entre l’indépendance et une nouvelle offre constitutionnelle du Canada. Donner un tel mandat au Parti québécois, ce serait l’assurance de sortir du néant constitutionnel et de justement mettre fin au statu quo, tout en étant assuré d’améliorer la situation actuelle.
Dans ce contexte, nous croyons que prochain chef du Parti Québécois doit écarter l’approche du référendum classique, mais miser plutôt sur une consultation populaire qui prendrait acte du désir de changement des citoyens. Ainsi, tout en demeurant entièrement fidèle à nos convictions indépendantistes, et en développant notre projet de pays pour le rendre concret afin qu’il réponde aux préoccupations des Québécois, le nouveau chef devrait aussi reconnaître la légitimité d’un Canada renouvelé. Il faut s'engager à améliorer la situation actuelle, coûte que coûte.
Pour amener le gouvernement canadien et le reste du Canada à faire une offre concrète aux Québécois, le gouvernement du Parti québécois nommera un négociateur crédible et croyant au fédéralisme renouvelé, doté de moyens adéquats et d’une équipe, qui mènera les démarches auprès d’Ottawa et des autres provinces. Un délai de 3 ans sera donné au Canada pour formuler une proposition formelle. Cette proposition sera soumise de bonne foi à la population québécoise dans le cadre de la consultation populaire, côte à côte avec notre option politique, l’indépendance du Québec.
Dans le cadre de cette démarche, le gouvernement du Parti québécois mettra en place un Secrétariat à l'indépendance et un Secrétariat au fédéralisme renouvelé, tous les deux dotés des moyens suffisants et identiques pour mener à bien les travaux requis sur chacune des options. Le Secrétariat au fédéralisme renouvelé sera dirigé par le négociateur responsable des démarches auprès d’Ottawa et des autres provinces. Ces éléments de notre démarche sont nécessaires, car sa crédibilité repose sur le fait de donner une véritable chance aux deux options. Or, donner une vraie chance aux deux options, c’est ce qui permet de rassembler les camps indépendantiste et nationaliste.
Cela dit, bien qu’il reconnaîtra une légitimité au Canada réformé, le Parti québécois devra être clair sur le fait qu'il priorisera toujours l’indépendance et travaillera sans relâche pour que ce soit cette option qui soit choisie par les Québécois au terme de la consultation populaire sur l’avenir du Québec. Par ailleurs, notre projet d'indépendance devra être développé et présenté à la population dans les prochaines années et jusqu’au moment de la consultation populaire, comme le proposent actuellement plusieurs candidats à la chefferie. Ajoutons que la démarche de convergence des forces indépendantistes en cours est parfaitement compatible et cohérente avec la démarche que nous proposons. En effet, une convergence réussie permettrait au camp des indépendantistes de se présenter en rangs serrés et organisés lors de la consultation populaire prévue dans notre démarche. Enfin, c’est une évidence, en plus de la question nationale, il faudra aussi que le Parti québécois présente des solutions rassembleuses et concrètes répondant aux nombreuses préoccupations des Québécois en matière économique, de santé, d’éducation, d’environnement, ou d’identité.
Les fédéralistes n’ont, dans le passé, jamais été contraints aux changements promis. Il est plus que temps de renverser cela. Le fardeau de la preuve doit reposer sur les fédéralistes autant que sur les indépendantistes. Dans la démarche que nous proposons ici, au moment de la consultation, les discussions auront déjà eu lieu, le résultat des négociations sera déjà connu, et les Québécois choisiront en connaissance de cause.
Ce sera donc la proposition du Canada contre celle d’un Québec indépendant.
Nous n’avons aucun doute que le projet indépendantiste, projet de l’ambition et de la liberté, sera le plus porteur. Et si la proposition canadienne ne vient pas, les Québécois sauront à quoi s’en tenir.
Ce sera alors le statu quo ou l’indépendance.
***
Nicolas Marceau, député de Rousseau
Catherine Fournier, co-instigatrice et ex-candidate du Bloc Québécois dans Montarville
Mireille Jean, députée de Chicoutimi
Louis Lyonnais, co-instigateur et membre de l’exécutif du Parti Québécois de Bourget
Alain Therrien, député de Sanguinet

J'ai répondu ce commentaire sur Facebook:
J'ai réussi à finalement lire, la rage entre les dents, votre proposition en entier et je me dis que vous avez tout faux. Vous préparez la noce et le divorce en même temps. Votre générosité débonnaire me sidère, vous poussez votre gentillesse à offrir de financer la recherche des outils de propagande contre votre option. C'est du non-sens consommé. 
Plus simple et plus efficient, une élection référendaire: un vote pour le Parti Québécois est un vote pour enclencher la souveraineté. Advenant l'élection majoritaire réussie, le gouvernement du Parti Québécois réalisera toutes les démarches qui aboutiront par un référendum scellant la reconnaissance officielle de la souveraineté du Québec.
Il faut être naïf pour croire la bonne volonté de ceux qui ont toutes les raisons de vouloir faire dérailler ce processus et de croire qu'ils respecteront les règles alors qu'ils ne l'ont jamais fait. 
Le seul véritable pouvoir de négociation anti-statu quo est une élection référendaire gagnée, alors les fédéralistes n'auront pas le choix de négocier! Tout le reste n'est que fabulation stérile.
Voici une réflexion par l'absurde: 
Imaginez le Parti libéral du Québec offrir un secrétariat pour le fédéralisme (cela va de soi) et un secrétariat pour l'indépendance du Québec (vous voyez que ça ne tiendrait jamais la route). Sommes-nous les seuls assez stupides pour fournir des armes à nos ennemies? Manquons-nous d'amour-propre à ce point? Voulons-nous être aimés à tout prix? Depuis quand le camp d'une option veut offrir aux opposants des moyens de lutter contre son option? Vous le faites exprès ou quoi? Je ne vous engagerais jamais comme stratèges pour quelque campagne que ce soit!  
Pourquoi ai-je le sentiment que les pires ennemies ne sont pas devant nous, mais parmi nous?

La peur de se tenir debout pour une seule option génère la lâcheté suffisante qui pousse à ramper parmi tous les scénarios même les plus faibles et les plus dénués de sens commun. Une conviction de boite de Cracker Jack!

jeudi 12 mai 2016

Pour ou contre un référendum

Bonjour amis souverainistes,

Nous y voilà, aussitôt une campagne à la chefferie du Parti Québécois est lancée que les journaleux, les commentateux, les fédéralistes, les mous, les pas certains, les nationalistes de fin de semaine et les autres tentent encore une fois de nous faire tomber dans la trappe qui a fait perdre bien des batailles électorales au Parti Québécois dont celle d'avril 2014. Et j'ai nommé: le référendum!

S'enfarger dans la mécanique référendaire (le comment) fait à loisir le plaisir de tous ceux qui veulent nuire à la cause de la souveraineté. Et le Parti Québécois tombe encore une fois dans le panneau.

Cibole, ils n'apprendront jamais! «Je me souviens» devrait être remplacé ou complété par «j'apprends avec le temps.»

Que nous a enseigné l'histoire (vous savez l'affaire que les libéraux veulent nous empêcher de savoir, pour mieux contrôler notre ignorance) des 40 dernières années, deux démarches référendaires qui nous ont enseigné plein de leçons qu'il serait bon de se souvenir.

Référendum de 1980

Bref rappel: une promesse électorale de consulter la population pour obtenir un mandat de négocier la souveraineté, assorti d'une association avec le reste du Canada. Donc ce référendum sur un mandat de négocier une souveraineté-association était une des étapes malicieusement concoctées par Claude Morin qui a perdu son poste de ministre, car il était à la solde de la Gendarmerie Royale du Canada.

Malgré son tortueux exercice référendaire et toute la bonne volonté des membres du camp du oui, le résultat de 42% en faveur allait tuer dans l’œuf les espoirs de plusieurs, mais raffermir la conviction profonde de certains, dont Jacques Parizeau.

Ce qui amena plein de conséquences amères et non encore digérées sauf par quelques ignorants de leur histoire (des libéraux sans doute).

Par exemple: Le rapatriement unilatéral de 1982 de la Constitution canadienne par Pierre Eliott Trudeau (le père de Selfie Justin) et de son acolyte Jean Chrétien qui concocta avec les autres provinces contre le Québec en position de faiblesse ce qu'on appela plus tard la nuit des longs couteaux.

Autre exemple: Le beau risque offert par Brian Mulroney en 1984 qui alla déboucher sur une scission au Parti Québécois en décembre 1984 au cours duquel plusieurs ministres démissionnèrent, dont Jacques Parizeau. En janvier 1985, lors du congrès extraordinaire qu'on appela les suites du «Renérendum» avec un tiers de la salle que se retira suite à se virage de l'option fondamentale du Parti. J'étais présent en observateur derrière et à ma gauche était assis Jacques Parizeau. Quand René Lévesque a su que Jacques Parizeau était là, il est parti du devant de la salle pour venir saluer d'une poignée de main Jacques Parizeau. Il y avait de l'électricité dans l'air et le silence parlait beaucoup.

Le problème avec l'étapisme de Claude Morin était comme si j'envoyais au camp adverse mon plan de campagne avec tous les détails: date, heure, endroit, stratégie, publicité, etc. De quoi rendre chauve le ridicule plutôt que de le friser! C'était voué à l'échec, dès sa conception.

Référendum de 1995

Le retour de Jacques Parizeau fut inespéré, mais il alla galvaniser les vrais souverainistes pas ceux qui le disent du bout des lèvres en se bouchant le nez. Il avait pris 3 ans pour préparer son retour et préparer toute sa stratégie devant nous mener à la souveraineté.

Il avait annoncé sans détour ni louvoiement qu'un vote pour le Parti Québécois était un vote pour l'indépendance du Québec et il a gagné son pari! Durant toute la campagne électorale de 1994, sur toutes les tribunes et à toutes les occasions, il répétait qu'il était prêt pour faire un référendum dans la première année de son mandat s'il était élu gouvernement majoritaire en 1994.

Il eut la sagesse de ne pas dévoiler toute sa stratégie au camp adverse, avec des détails qui auraient servi ses ennemies fédéralistes, mais il indiqua de façon claire et limpide la démarche au moment opportun que nous le sachions.

N'eût été l'argent illégal du fédéral de Jean Chrétien (tient encore lui) pour le camp du Non et des inscriptions de votant ethniques qui venaient d'avoir à leur grande surprise leur citoyenneté en accéléré tellement que l'encre n'était pas encore sèche quand ils venaient devant la Commission de révision spéciale pour être inscrit sur la liste référendaire et pouvoir dire non, puisque c'est à cette condition qu'ils obtinrent leur citoyenneté. N'est-ce pas ce qu'a dit Jacques Parizeau le soir du référendum de l'argent et des votes ethniques? Osez me dire que c'est faux et prouvez-le moi!

Ce qui fut dit fut fait! En octobre 1995 nous passâmes à un cheveux de l'atteindre.

Ce que nous pouvons retenir de cela:
  1. Que ça fera toujours l'affaire des fédéralistes d'avoir un référendum:
    1. Car le fédéral ne suivra pas les règles financière et pourra toujours fausser l'exercice.
    2. Car le fédéral contrôle la citoyenneté des électeurs.
    3. Car la peur du mot référendum est un mantra pour les fédéralistes qui fonctionne.
  2. Que s'enfarger dans la mécanique référendaire à deux volets est stérile, car cela peut être torpiller deux fois plutôt qu'une.
  3. Que même un deuxième exercice mieux fait que le premier n'a pas permis d'y parvenir.
Élection référendaire

L'expérience de l'élection référendaire a eu deux réussite au Québec. Je vous surprends? Est-ce que vous avez manqué de cours d'histoire dans vos études?

En novembre 1962, Jean Lesage, Premier ministre du Québec (avec René Lévesque comme Ministre des richesses naturelles) annonce une élection référendaire sur la nationalisation de l'électricité et il la gagna ce qui créa Hydro-Québec.

En septembre 1994, Jacques Parizeau qui tout du long de la campagne électorale a martelé qu'un vote pour le Parti Québécois est un vote pour la souveraineté et il gagna ce pari en formant un gouvernement majoritaire ce qui lui permit de tenir son référendum 1 ans plus tard.

Fort de ces deux exemples réussis ne pourrions-nous pas en tirer des enseignements et aller de l'avant sans peur ni culottes brunes?

La convergence

On semble oublier que le Parti Québécois est né de la convergence des forces souverainistes et indépendantistes des années 60. Alors ceux qui voudraient nous faire la leçon devraient faire leur devoir!
Le Parti québécois est né de la fusion, le  du Mouvement Souveraineté-Association (MSA) de René Lévesque et du Ralliement national (RN) de Gilles Grégoire. Cette fusion est le fruit d'intenses négociations entre les chefs des trois principaux mouvements politiques indépendantistes durant une bonne partie de l'année 1968.
La stratégie que je tire des enseignements du passé est la suivante:
  1. Ne pas faire une élection avec la promesse de tenir un référendum.
  2. Tenir un discours pour la souveraineté en tout temps et en toute lieu.
  3. Se préparer pour le rendez-vous électoral de 2018 avec une approche élection référendaire agressive au lieu de défensive. Du genre: un vote pour le Parti Québécois est un vote pour la réalisation de la souveraineté. En faisant la promotion de tous les avantages de la souveraineté sur tous les fronts et en défiant les fédéralistes de nous démontrer les avantages de rester soumis dans le Canada, leur pays!
  4. Et si les fédéralistes brandissent le référendum, vous leur direz que c'est dépassé comme leur fédéralisme.
  5. Advenant l'élection majoritaire du Parti Québécois en 2018, il aura le légitime mandat de réaliser la souveraineté avec tout ce que cela comporte.
  6. Si les fédéralistes jappent que c'est anti-démocratique, vous pourrez leur rétorquer que l'actuel Parti libéral du Québec démantèle le Québec sur tous les plans et que c'est tout aussi anti-démocratique selon les lois électorales en vigueur! 
  7. Après la mise en place de toutes les facettes de la réalisation de la souveraineté, elle sera entériné lors d'une autre élection référendaire portant sur le sujet!
C'est un hypothèse qui a fait ses preuves dans de nombreux pays qui avaient le désir de faire avancer les choses au lieu de faire du sur place.

En conclusion

Sortir des sentiers battus avec les vieux réflexes de peur référendaire qui nuisent à la démocratie. Faire une élection claire sur nos intentions d'appliquer l'intégralité du programme du Parti Québécois qui est de faire du Québec un pays. Point final! Un vote pour le Parti Québécois est un vote pour réaliser la souveraineté. Il est fini le temps de demander la permission de négocier!

Les candidats qui s'enfargeront encore dans la mécanique référendaire, perdront de vue l'essentiel d'être rassembleur autour du beau projet de souveraineté, de cette convergence qui le moment venu sera mis en oeuvre de la bonne façon. Cessons de téléguider nos coups d'avance! Tout vient à point en temps et lieu!








mardi 3 mai 2016

Choisir le meilleur chef au PQ

Bonjour amis souverainistes,

Je ne ferai pas de sondage parmi une liste de candidats en décrivant les qualités de l'un par rapport à l'autre, ce que s'évertuent à faire tous les médias et tous les amateurs de politique-fiction.

Je vous soumettrai simplement une grille de qualité qui devrait être habitée par la ou le prochain chef du Parti Québécois. 

Cette personne devrait avoir les qualités suivantes:
  1. Être disponible
    La vie politique est accaparante et exigeante, alors une personne qui sera dédié à l'entièreté de la tâche à accomplir sans distraction extérieure. Nous comprenons que la famille c'est important, alors les parents de jeunes enfants, abstenez-vous pour l'instant!
  2. Être intègre
    La capacité de marcher comme elle parle, d'avoir fait ses preuves en livrant la marchandise. Que ses actions soient la suite logique de ses discours. Une congruence entre les actes, les paroles, les émotions et la pensée.
  3. Être visionnaire
    La vision claire de la mission ultime, celle de faire du Québec un pays dans le prochain mandat majoritaire et rien en deçà. On peut laisser la job d'être un bon gouvernement à un Conseil des ministres bien formé, mais la cause doit être au-dessus de toutes les actions du gouvernement, sans exception.
  4. Être rassembleur
    Un leadership naturel qui agglutine les gens partout où elle ira. Être rassembleur des militants du parti, tout le monde peut faire cela, mais être rassembleur des gens d'autres allégeances politiques qui accepteront volontiers de converger vers la mise en commun des efforts pour atteindre la cause ultime, voilà la mesure véritable de cette qualité de rassembleur.
  5. Être communicateur
    1. Dire les choses pour être compris. Parler aux gens de façon simple et directe sans détour ni circonvolution.
    2. Écouter les gens qui lui donneront des outils pour aller encore plus vite dans la bonne direction.
    3. Capable de trancher clairement, de le faire savoir sans ambiguïté et de rectifier promptement les fausses perceptions qui seront toujours véhiculées par les médias qui sont, par nature, biaisés et avec un parti-pris qui frise l'indécence. 
  6. Être proactif
    Foncer dans la résolution des injustices et s'engager avec fermeté et rigueur à mettre fin à toute nuisance fédérale dans tous les domaines!
  7. Être promoteur
    Telle une dynamo perpétuelle, les discours et les actions seront toujours orientés en vue de l'avancement vers l'obtention de la souveraineté du Québec. Le Parti Québécois ne veut pas un bon chef, un bon premier ministre, mais plutôt un libérateur qui nous mènera à la victoire du pays du Québec.
Que ce soit un homme ou une femme, un député actuel ou quelqu'un d'autre, cela importe peu, pourvu qu'il ou qu'elle remplisse pleinement le rôle que nous attendons de cette personne. Elle sera uniquement au service de la cause avant tout!

mardi 12 avril 2016

L'importance de l'éducation

Bonjour à vous,

Je vais vous parler de l'importance de l'éducation. 
De la supposée priorité que prétend avoir le gouvernement du Parti libéral du Québec sur l'éducation. 
Au-delà des mots, peu de gestes concrets ont été posés et surtout pas dans la bonne direction.

Au lieu de s'enfarger dans la mécanique administrative de l'élection ou de l'abolition des Commissions scolaires, il serait impérieux de regarder ce qui est nécessaire à la réussite du plus grand nombre d'élèves à tous les niveaux (de la maternelle au doctorat).

J'ai été impliqué pendant plus de 15 ans dans les écoles où mes enfants étaient, dans toutes les structures de l'éducation: Comité d'école, Conseil d'établissement, Comité de parents de Commissions scolaires, assez pour savoir ce qui s'y passait au quotidien de l'intérieur.

J'ai été enseignant du jeu d'échecs au primaire dans plusieurs écoles pendant 3 ans, encore là, j'y observais de l'intérieur ce qui s'y vivait.

Le milieu favorable à nos jeunes pour apprendre exige un milieu stable, dynamisant et ouvert. Les écoles où la réussite était une priorité se collaient à cette exigence de chaque instant.

Le gouvernement actuel avec sa vision économique et comptable restrictive de l'éducation a détérioré en grande partie tout ce qui a été mis en action par le passé pour aider les jeunes à réussir.

Des classes surchargées, des élèves en difficultés sans ressources suffisantes, des approches déconnectées des réalités pédagogiques élémentaires contribuent à détruire les chances de réussites de certains élèves.

Quand le seul but du ministère de l'Éducation est l'équilibre comptable, ils doivent certainement sacrifier quelques élèves au passage. Nous clamer que cela n'affectera pas le service aux élèves est pure menterie démagogique qui ne trompe personne, sauf les naïfs.

Les clientèles à risque EHDAA sont toujours les laissés-pour-compte dans ces maudites opérations comptables.

La plus belle preuve de la dégradation de l'éducation au Québec est le taux d' analphabétisation fonctionnelle de certains ministres du gouvernement actuel qui ont peine à écrire un court texte sans faute.

Il est temps de redresser la barre et de revenir à des conditions humaines d'apprentissage et non à de vulgaires opérations comptables qui sont en train de tuer le goût des jeunes d'apprendre.

Si c'est tellement une priorité (en théorie) pour le gouvernement de Philippe Couillard, pourquoi avons-nous un troisième ministre junior en titre? Pourquoi ne pas avoir mis le meilleur à ce poste? Le Parti libéral n'a-t-il pas dans sa députation des universitaires ou des enseignants, si oui, à quoi servent-ils? 

La création d'emploi tant promotionnée lors de la campagne électorale de 2014 qui est un fiasco à ce jour pourrait commencer en éducation si tant est que cela soit véritablement une priorité pour ce piètre gouvernement qui tourne en rond et se cherche encore depuis 2 ans. 

Voulez-vous des conditions gagnantes de réussite en éducation, monsieur Couillard? Alors, mettez des ressources humaines pour chaque école du Québec pour chacune des clientèles qui le requiert, au lieu de ne donner de l'argent qu'à vos amis et ne servir que votre petite gang à vous!

mardi 5 avril 2016

La dégradation politique

Tout comme vous, j'observe depuis quelques décennies la dégradation politique. Le monde change, les attentes sont de plus en plus élevées et la livraison est de plus en plus basse. C'est très décourageant, et nous en sommes rendus peut-être au dégoût envers la politique et envers certains politiciens.

Je croyais avec l'illusion de ma jeunesse que la politique était l'art de servir le bien commun et de mettre l'intérêt supérieur de la Nation au-dessus de tout le reste. Aujourd'hui, j'entends de la bouche de Philippe Couillard ces mêmes mots et l'envie de vomir me prend!

Hier, John James Charest a tenté de faire une conférence sur comment rétablir la confiance dans les institutions publiques (qui comprend la classe politique), alors que nous savons tous qu'il a été le principal acteur de la méfiance et du cynisme en politique lorsqu'il était premier ministre du Québec. Il a, à lui seul, fait plus contre que tous les autres réunis, alors si ce n'est pas de l'arrogance, c'est quoi?

Nous voyons l'hypocrisie dans toute sa laideur, sa déchéance et la détérioration du respect envers ceux et celles qui sont prétendument en politique pour servir et non pour se servir.

Parmi ces exemples, je ne peux passer sous silence complice, comme aimeraient bien les libéraux de Philippe Couillard et sa gang de profiteurs, l'abus de privilèges dont se prévaut Sam Hamad qui conserve tous les avantages ministériels - salaire, limousine, allocation de dépenses - et qui se fait payer des vacances en Floride par vous et moi!

Quand la dégradation se détériore au point de devenir de l’écœurement et du dégoût, que reste-t-il à faire?

Poser la question est assez facile, cependant le courage est dans les actes à poser. Que les bottines suivent les babines, en politique ce sont trop souvent des antinomies.

Que peut-on attendre de Philippe Couillard? Lui le beau parleur de phrase vide de sens et de contenu, à preuve: la campagne électorale n'a porté que sur des éléments qui sont très loin d'avoir eu le début du commencement de la réalisation hypothétique de ses paroles insipides.

  • Couillard promettait de la transparence - échec!
  • Couillard promettait 250 000 emplois - échec!
  • Couillard promettait de l'intégrité - échec!
  • Couillard promettait de la rigueur pour tous - échec!
  • Couillard promettait un trio médical sans faille - échec!
  • Couillard promettait un trio économique exceptionnel - échec!
  • Couillard promettait une reprise économique avec l'effet libéral - échec!
  • Couillard promettait des réductions d'impôts - échec!
  • Couillard promettait de s'occuper en priorité de l'éducation - échec!
Devant un tel rendement que feriez-vous avec un tel employé? Car les députés sont nos employés, nos représentants, ils sont à notre service et selon notre bon vouloir via les élections.

Il est grand temps, de le mettre à la rue sans prime et qu'il retourne en médecine, où là encore, il sera grassement payé plus que la moyenne des Québécois qui paient actuellement le fort prix pour ses actions ou inactions préjudiciables à répétition.

Nous en avons marre, Philippe Couillard démissionne!

jeudi 24 mars 2016

Les politiciens méritent-ils notre confiance?

Un sondage donne un verdict inquiétant 79% des répondants ne font pas confiance aux politiciens. Je dis inquiétant parce que 21% semblent ne pas être dérangés par cette dérive dans une société dite démocratique.

Réduire la confiance envers nos politiciens à l'apparence du show de la période des questions de 45 minutes par jour à l'Assemblée nationale est bien naïf. Le mal est bien plus profond que cette joute oratoire.

Est-ce que je ferais confiance à mon voisin s'il avait le comportement de certains politiciens? Prenez celui que vous voulez.

Si nous regardons en profondeur, quels seraient les critères qui établissent ou non la confiance envers nos politiciens ce serait au départ:

  1. Que l'intégrité soit au-dessus de tout. Chaque député devrait signer un code d'honneur dès son assermentation et s'il déroge, il doit démissionner sans aucune prime.
  2. Que les politiques soient pour le bien commun de la majorité et non pour favoriser une petite gang d'amis. Tout lobbyiste est interdit, sous toutes ses formes.
  3. Que l'Assemblée nationale sanctionne sévèrement tout député qui fait des attaques personnelles directes ou indirectes envers un autre député. Les appels au règlement qui n'en sont pas devraient être aussi sanctionnés.
  4. Que toutes les nominations aux postes de commande de l'état soient nommées par les 2/3 de l'Assemblée nationale. Les juges, les commissaires de toutes sortes, les présidents de sociétés d'État.
  5. Que les lignes de parti soient abolies. Cela forcerait le consensus sur des questions importantes et éliminerait les favoritismes idéologiques.
  6. Que le gouvernement ne puisse pas forcer le processus pour faire adopter ses lois (le bâillon), sauf en cas d'urgence bien définie.
  7. Que les députés n'aient plus l'immunité parlementaire et qu'ils assument entièrement leur propos. Cela éviterait les dérives et permettrait la prudence et le respect au lieu d'un président qui tranche dans le politiquement correct de chaque mot, ce qui est plutôt puéril. Ce sont des adultes qui doivent mesurer leurs propos.
  8. Que le mode de scrutin soit proportionnel. Pour en finir avec les déséquilibres entre le nombre de votes et la représentation électorale. 
  9. Que si un politicien change de parti en cours de mandat, il doit démissionner et se représenter en élection partielle sous l'autre bannière. Sauf s'il siège comme indépendant. 
  10. Que les politiciens n'aient plus droit à aucune indemnité de départ pour quelques motifs que ce soit, comme tous les autres citoyens du Québec. Les politiciens feront comme tout le monde et prendront une assurance, ça existe!
  11. Que les délibérations du Conseil des ministres soient diffusées puisqu'ils nous sont tous redevables de leurs décisions. Voilà un début de transparence.
  12. Que le discours du budget soit sur 2 ans au maximum, compte tenu qu'on ne sait pas ce qui adviendra dans une semaine. Cesser de nous annoncer des mesures dans 5 ans si tout va bien, madame la marquise!
  13. Que les bottines suivent les babines. Toutes les paroles creuses et les vœux pieux ne donnent rien si la résultante dans les faits n'est pas à la hauteur de la réclame. 

mercredi 23 mars 2016

Comment collectaient-ils leur argent?

Une question me turlupine depuis plusieurs jours: «si Nathalie Normandeau s'est fait pogner par l'UPAC et accuser de complot, fraudes et abus de confiance, était-elle la seule à avoir agi de la sorte?»

J'ai décidé de faire la liste des ministres de John James Charest durant cette période et je me demande s'ils auront le courage de dévoiler comment eux et elles ont récolté leur objectif de financement ministériel de 1000,000$ par année. Pour si retrouver, je mettrai en gras ceux qui siègent encore à l'Assemblée nationale et en rouge ceux qui ont été ministre durant cette période.

La 37e législature du 4 juin 2003 au 21 février 2007
John James Charest, premier ministre
Pierre Corbeil, Nathalie Normandeau, Line Beauchamp, Benoit Pelletier, Jean-Marc Fournier, Thomas Mulcair, Lawrence Bergman, Michelle Courchesne, Laurent Lessard, Geoffrey Kelley, Michel Després, Margeret Delisle, Françoise Gauthier, Claude Béchard, Michel Audet, Julie Boulet, Carole Théberge, Sam Hamad, Monique Jérôme-Forget, Philippe Couillard, Pierre Reid, Yves Séguin, Raymond Bachand, Yvon Vallières, Monique Gagnon-Tremblay, Jacques Dupuis, Marc Bellemare, Yvon Marcoux, Henri-François Gautrin, Jacques Chagnon.

La 38e législature du 26 mars 2007 au 5 novembre 2008
John James Charest, premier ministre
Christine St-Pierre, Nathalie Normandeau, Line Beauchamp, Benoit Pelletier, Jean-Marc Fournier, Michelle Courchesne, Laurent Lessard, Philippe Couillard, Yves Bolduc, Claude Béchard, Julie Boulet, Sam Hamad, Monique Jérôme-Forget, Yolande James, Raymond Bachand, Monique Gagnon-Tremblay, Marguerite Blais, Jacques Dupuis.

La 39e législature du 8 décembre 2008 au 1er août 2012
John James Charest, premier ministre
Pierre Corbeil, Christine St-Pierre, Lise Thériault, David Whissell, Robert Dutil, Dominique Vien, Nathalie Normandeau, Line Beauchamp, Pierre Moreau, Serge Simard, Michelle Courchesne, Laurent Lessard, Geoffrey KelleyYves Bolduc, Claude Béchard, Toni Tomassi, Nicole Ménard, Alain Paquet, Julie Boulet, Sam Hamad, Monique Jérôme-Forget, Clément Gignac, Pierre Arcand, Yolande James, Kathleen Weil, Raymond Bachand, Norman MacMillan, Monique Gagnon-Tremblay, Marguerite Blais, Jacques Dupuis, Jean-Marc Fournier.

La 41e législature du Québec du 20 mai 2014 ...
Philippe Couillard, premier ministre
Christine St-PierreLise Thériault, Dominique Vien, Pierre Paradis, François Blais, Pierre Moreau, Stéphanie Vallée, Geoffrey KelleyYves Bolduc, Gaétan Barrette, Julie Boulet, Laurent Lessard, Sam Hamad, Robert Poëti, Francine Charbonneau, Pierre Arcand, Martin Coiteux, Kathleen Weil, Hélène David, Jean D'Amour, Carlos Leitäo, Luc Blanchette, Jean-Marc Fournier,  Luc Fortin, Lucie Charlebois, Jean-Denis Girard, Jacques Daoust, David Heurtel.

Alors nous avons 4 députés actuels qui ont été ministres durant la période visée:
Pierre Reid, Jacques Chagnon, Serge Simard et Nicole Ménard.

Nous avons 12 ministres actuels qui ont été ministres dans la période visée:
Philippe Couillard, Christine St-Pierre, Lise Thériault, Dominique Vien,
Pierre Moreau, Geoffrey Kelley, Julie Boulet, Laurent Lessard,
Sam Hamad, Pierre Arcand, Kathleen Weil, Jean-Marc Fournier.

Donc chacune de ces personnes doit nous dire et nous démontrer comment ils ont collecté leurs fonds pour remplir les exigences des campagnes ministérielles de financement sectoriel de 100,000$ exigé par John James Charest.

À la lumière des faits, nous les croirons ou pas!

Nous pouvons comprendre la frilosité de Jacques Chagnon sur le sujet, car comme président de l'Assemblée nationale, il joue gros. Si ce n'est pas un conflit d'intérêts, je me demande ce que c'est d'autre!

On veut pas juste le savoir, on veut le voir!

On dit qu'une image vaut mille mots, voici un complément d'information pertinente:


Donc 14 des ministres concernées figurent dans ceux qui ont voté contre la tenue de la Commission Charbonneau. Des 16 ministres qui ont été relevés dans mon texte, les deux absents sont Jacques Chagnon qui présidait les votes et Philippe Couillard qui ne siégeait pas à l'époque.

lundi 21 mars 2016

Le couple Normandeau-Lachance

Qu'elle est belle la politique québécoise avec toutes ses subtilités et ses dessous affriolants un tantinet surprenants! Il faudrait être drôlement naïf pour croire qu'il n'y avait pas une tentative délibérée de cover-up de la part de Renaud Lachance sur les agissements de Nathalie Normandeau dans le financement illicite des libéraux contre des contrats à la firme Roche, si proche des libéraux.
Que dire du déni et de la fausse tentative de nous faire accroire à nous «les caves Québécoises» que le bon premier ministre Philippe Couillard s'en ponce-pilatise en prétendant que le nouveau parti libéral est plus vertueux que Françoise David, voyons donc quelle ignominie!

  • Est-ce que Philippe Couillard a été ministre sous John James Charest en même temps que Nathalie Normandeau? 
  • Est-ce qu'il avait eu le même objectif de campagne de financement ministériel de 100,000$? 
  • Si oui, comment a-t-il atteint son objectif durant ces années-là? 
  • De manière identique à Nathalie Normandeau ou autrement?

Philippe Couillard tente de nous endormir avec sa rhétorique biscornue de crime par association. N'est-ce pas comme avec Arthur Porter? Pourtant, le bon peuple sait qu'il a été ministre en même temps que l'accusée de fraude électorale, ce qui mériterait au moins quelques éclaircissements au lieu du déni fabulatoire auquel il nous a habitués depuis trop longtemps.
Philippe Couillard n'a qu'une tactique: «faites ce que je dis et non ce que je fais». Il exprime «ad nauseam» des amalgames contre le Parti Québécois et son chef, mais se braque quand on lui sert la même médecine...
Il y a évidence que Renaud Lachance doit s'expliquer devant sa tentative délibérée de cacher la vérité. C'est un manquement grave pour un commissaire qui avait le mandat et le devoir de faire la lumière complète sur toute cette magouille libérale qu'il a sciemment tenté de camoufler.
Était-il un proche de Nathalie Normandeau, de John James Charest ou de quelqu'un d'autre pour agir de la sorte? La question est très légitime! Je suspecte une liaison secrète entre Nathalie et Renaud, ce qui expliquerait en partie cette volte-face.
Rien ne nous est permis de croire que devant l'ampleur de la situation loufoque à laquelle nous assistons que le gouvernement libéral actuel, dont je vous le rappelle 12 ministres actuels faisaient partie du gouvernement Charest à la même époque, est au-dessus de ces comportements ancrés dans leur ADN libéral.
Au-delà de la naïveté proverbiale des suiveux libéraux, s'ajoute le crétinisme de ceux qui ne voient aucun lien entre les mêmes pratiques par les mêmes gens. Ce n'est pas de l'aveuglement volontaire, c'est de la complicité.
Faire de la politique autrement, mon œil!
Du temps de Maurice Duplessis, la magouille libérale a été mise au grand jour en 1935.
En 1976, le Parti Québécois a mis fin aux caisses occultes des compagnies qui tenaient le gouvernement par la poche en passant une loi sur le financement politique par des individus identifiés, encore là, les libéraux y étaient fortement opposés.
Puis dans les années du régime Charest, tous les ministres libéraux ont dû remettre en selle le financement occulte à hauteur de 100,000$ par ministre.
En 2012, le gouvernement de Pauline Marois baissa la barre du financement autorisé pour réduire cet effet pervers réinstauré par les libéraux.
En 2016, Philippe Couillard tente de camoufler ses pratiques douteuses pas encore exorcisées dans ses rangs.
La tactique de crier au loup péquiste ne fera pas disparaître ce qui est sur le point de surgir de la tanière libérale.



samedi 23 janvier 2016

La pire équation canadienne

Bonjour amis souverainistes,

Il n'y a pas juste les islamistes qui veulent nous envahir et nous convertir, les pétrolistes de l'Ouest canadien veulent aussi nous passer sur le corps, et parce qu'enfin on commence à se tenir debout, ils pestifèrent.

Que les chiens des prairies jappent et hurlent cela ne nous fera pas changer d'idée en leur faveur, mais au contraire cela servira notre cause chérie que les détracteurs libéraux et fédéralistes s’époumonent à pourfendre.

Les énormités du PM de Saskatchewan Brad Wall qui veut que le Québec rembourse la péréquation démontrent son ignorance du pourquoi des choses.

De plus, il n'y a pas que la péréquation:

Principaux transferts - généralités

Le gouvernement du Canada fournit en permanence un important soutien financier aux provinces et aux territoires pour les aider à dispenser des programmes et des services. Il y a quatre grands programmes de transfert : le Transfert canadien en matière de santé (TCS), le Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS), la péréquation et la formule de financement des territoires (FFT).

Le TCS et le TCPS sont des transferts fédéraux appuyant des domaines de politique précis comme les soins de santé, l'éducation postsecondaire, l'aide sociale et les services sociaux, le développement de la petite enfance et les services de garde.

Le Programme de péréquation et la FFT fournissent des transferts sans condition aux provinces et aux territoires. La péréquation permet aux gouvernements provinciaux moins prospères de fournir à leurs résidents des services publics sensiblement comparables à ceux d'autres provinces à des niveaux d'imposition sensiblement comparables. La FFT assure une aide financière aux territoires qui tient compte des coûts plus élevés associés à la prestation des programmes et des services dans le Nord canadien.

 En 2016-2017, le gouvernement du Québec recevra 21,4 milliards de dollars au titre des principaux transferts.

Soutien fédéral au Québec
(millions de dollars)
2007–
2008  
2008–
2009  
2009–
2010  
2010–
2011  
2011–
2012  
2012–
2013  
2013–
2014  
2014–
2015  
2015–
2016  
2016–
2017  
Principaux transferts
Transfert canadien en matière de santé15 2465 4715 7996 1246 4456 8367 2397 4207 8448 300
Transfert canadien en matière de programmes sociaux2 2152 4522 5202 5902 6642 7592 8342 9082 9873 072
Péréquation7 1608 0288 3558 5527 8157 3917 8339 2869 52110 030
Protection sur les transferts totaux2369362

Total - Soutien fédéral14 62215 95216 67317 26717 29217 34917 90719 61420 35221 402
Répartition par habitant (dollars)1 9022 0572 1282 1802 1622 1482 1982 3902 4652 571
Voir notes additionnelles.
1 Le Transfert canadien en matière de santé comprend les paiements de protection transitoire à partir de 2007-2008.
2 La protection sur les transferts totaux a été fournie en 2011-2012 et en 2012-2013 pour faire en sorte que le total des principaux transferts de ces années n'est pas moindre que l'année précédente. Aux fins du calcul de la protection sur les transferts totaux, le total des principaux transferts comprend la péréquation, le Transfert canadien en matière de santé, le Transfert canadien en matière de programmes sociaux et la protection sur les transferts totaux de l'année précédente.

Source: Soutien fédéral au Québec

 En 2016-2017, le gouvernement de la Saskatchewan recevra 1,6 milliard de dollars au titre des
principaux transferts.

Soutien fédéral à la Saskatchewan
(millions de dollars)
2007–
2008  
2008–
2009  
2009–
2010  
2010–
2011  
2011–
2012  
2012–
2013  
2013–
2014  
2014–
2015  
2015–
2016  
2016–
2017  
Principaux transferts
Transfert canadien en matière de santé17567568438248509069731 0131 0761 145
Transfert canadien en matière de programmes sociaux1335335335342353371384397410424
Péréquation2226
Protection sur les transferts totaux37

Total - Soutien fédéral1 3171 0901 1781 1741 2041 2771 3581 4111 4861 568
Répartition par habitant (dollars)1 3161 0731 1411 1181 1301 1771 2291 2591 3121 366
Voir notes additionnelles.
1 Le Transfert canadien en matière de santé comprend les paiements de protection transitoire pour 2007-2008 et 2008-2009.
Le Transfert canadien en matière de programmes sociaux comprend les paiements de protection transitoire pour 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010. Le Transfert canadien en matière de programmes sociaux exclut le paiement de protection transitoire de 31,2 millions de dollars du budget de 2008, réparti de façon théorique sur une période de cinq ans à compter de 2008-2009.
2 La Saskatchewan n'est plus admissible à la péréquation depuis 2008-2009 en raison de la vigueur de son économie par rapport aux autres provinces.
3 La protection sur les transferts totaux a été fournie en 2010-2011 pour faire en sorte que le total des principaux transferts de cette année n'est pas moindre que l'année précédente. Aux fins du calcul de la protection sur les transferts totaux, le total des principaux transferts comprend la péréquation, le Transfert canadien en matière de santé, le Transfert canadien en matière de programmes sociaux et la protection sur les transferts totaux de l'année précédente.

Source: Soutien fédéral à la Saskatchewan
Qu'est-ce que la péréquation?
  • La péréquation est le programme de transfert du gouvernement du Canada qui traite des disparités fiscales entre les provinces. Les paiements de péréquation permettent aux gouvernements provinciaux moins prospères de fournir à leurs résidents des services publics sensiblement comparables à ceux d'autres provinces, à des taux d'imposition sensiblement comparables.
  • L'objectif du programme est inscrit dans la Constitution canadienne depuis 1982 :
    « Le Parlement et le gouvernement du Canada prennent l'engagement de principe de faire des paiements de péréquation propres à donner aux gouvernements provinciaux des revenus suffisants pour les mettre en mesure d'assurer les services publics à un niveau de qualité et de fiscalité sensiblement comparable. » (paragraphe 36(2) de la Loi constitutionnelle de 1982)
  • Les paiements de péréquation sont inconditionnels – les provinces bénéficiaires peuvent les utiliser à leur discrétion selon leurs propres priorités.
  • Le gouvernement du Canada fait en sorte que la péréquation continue de croître en fonction de l'économie.

La péréquation est une tentative de rééquilibrage fiscale envers les provinces qui sont moins bien subventionnées que les autres pour faire semblant que le Canada est un pays juste et équitable pour toutes les provinces.

Fait intéressant, la péréquation a été inscrite lors du rapatriement de la Constitution canadienne de 1982 qui n'a jamais été approuvée par le Québec.

L'assiette fiscale canadienne est nourrie par qui? Par ceux et celles qui paient de l'impôt. Quelle province entre le Québec et la Saskatchewan paie le plus d'impôt à Ottawa? Regardons les chiffres.

Selon statistique Canada, recensement de 2011:
  • La population active au Québec était de 6 644 375 personnes de 15 ans ou plus.
  • La population active de la Saskatchewan de 835 520 personnes de 15 ans ou plus.
  • La population active du Québec est 7,95 fois plus nombreuse.
Selon l'agence du revenu du Canada (année imposition 2011):
  • Les Québécois ont versé pour 21 749 000 000$ en impôt fédéral net.
  • Les Saskatchewanais ont versé pour 3 424 000 000$ en impôt fédéral net.
  • Les Québécois versent 6,35 fois plus d'impôt fédéral net.
  • Les taux d'imposition au fédéral pour toutes les provinces en 2011 étaient:
    • Pour 41 544$ ou moins de 15%
    • De 41 544$ à 83 088$ de 22%
    • De 83 088$ à 128 800 de 26%
    • Pour 128 800$ ou plus de 29%.
  • Rappelons que les taux d'impôt provinciaux s'ajoutent pour les contribuables.
    • Pour le Québec en 2011 de 16 à 24% selon le revenu net.
    • Pour la Saskatchewan en 2011 de 11 à 15% selon le revenu net.
    • Donc un surplus de 5 à 9% pour les Québécois.
Selon les tableaux ci-dessus du soutien fédéral pour 2011-212:
  • Pour le Québec, le fédéral a versé 17 292 000 000$ (2 162$ par habitant)
  • Pour la Saskatchewan, le fédéral a versé 1 204 000 000$ (1 130$ par habitant)
  • Le Québec reçoit 14,36 fois plus de transferts.
À la lumière de ces chiffres que peut-on en déduire?
  1. Le Québec a donné plus qu'il reçoit en contrepartie: 21,749 milliards en impôts contre 17,292 milliards de transferts en retour soit une différence de 4,457 milliards en moins.
  2. Que les impôts cumulatifs au Québec sont supérieurs à ceux de la Saskatchewan.
  3. Qu'il est normal de recevoir plus de transferts si la population est plus grande.
  4. Que nous paierions moins d'impôt en étant souverains avec un seul gouvernement à faire vivre!
  5. Que nous recevrions l’entièreté de toutes les sommes versées par nos impôts en service pour nous exclusivement au lieu de financer les besoins des autres et de quémander notre juste part depuis des décennies.
Au-delà de ces évaluations mathématiques, il y a le simple constat que le Canada n'est pas le pays de tous. Que les valeurs pétrolières de l'Ouest canadien sont diamétralement opposées à celles du Québec qui prône l'énergie verte.

Autre point de divergence qui devrait nous pousser encore plus à faire la souveraineté au plus vite.